Actualités de l'Urgence - APM

15/05 2024
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE BORDEAUX, CHU DE ROUEN, HÔPITAL HENRI-MONDOR (AP-HP), CH DE ROANNE, GROUPE HOSPITALIER SAINT-VINCENT (BAS-RHIN)

Le 15 mai 2024 (APMnews) -

NOUVELLE-AQUITAINE: Le CHU de Bordeaux a mis en place une équipe spécialisée soins infirmiers précarité

BORDEAUX - Le CHU de Bordeaux a lancé en mars une équipe spécialisée soins infirmiers précarité (Essip), a-t-il présenté dans un dossier de presse diffusé lundi.

L'Essip comprend des "infirmiers chargés de réaliser des soins primaires et de nursing pour les publics en situation de précarité, adultes, résidents de Bordeaux Métropole ou commune limitrophe, quels que soient leur type d’habitat et situation administrative".

Un premier patient a été inclus le 13 mars et 16 prises en charge ont été réalisées ou sont en cours de réalisation.

Le CHU a également créé une équipe mobile santé précarité (EMSP) destinée à "toutes les personnes en situation de précarité, quelle que soit leur situation administrative". Depuis le 1er janvier, en accueil d'urgence, "29 permanences médicales" ont été effectuées et "98 personnes [ont été] reçues en consultation médicale".

S'agissant de l'accueil de jour, depuis le 18 mars, 65 personnes ont été prises en charge et 10 permanences infirmières ont été effectuées. Un accompagnement médico-social a été réalisé sur quatre situations complexes.

NORMANDIE: Lancement d'un chantier de rénovation et d'extension de parking au CHU de Rouen

ROUEN - Le CHU de Rouen et son partenaire Effia ont posé la première pierre lundi d'un chantier de rénovation et d'extension de parking.

"Jusqu’à aujourd’hui, l’hôpital Charles-Nicolle, de par son implantation en cœur de Rouen, offrait peu de perspectives d’amélioration de ses capacités de stationnement. La relocalisation du Samu-Centre 15, couplée à la fin du bail de Rouen Park, donne un peu d’air à un stationnement devenu très dense", indique le CHU dans un communiqué.

Dans le cadre d'une délégation de service public, Effia, maître d’œuvre et gestionnaire pour 20 ans du parking P3, situé à l’entrée principale du CHU, va rénover complètement le parking actuel et créer une extension de 615 places à la place de l'ancien Samu dans la continuité du parking actuel.

Le parking, une fois rénové, sera équipé de lecteurs de plaques d’immatriculation pour les abonnés et de guidage à la place depuis l’entrée du parking afin de permettre aux usagers de trouver rapidement une place.

Ce projet représente 18 millions d'euros d’investissement pour Effia, a précisé le CHU de Rouen à APMnews. Le coût du stationnement sera inchangé.

La rénovation apportera plusieurs nouveautés comme une révision des ambiances visuelles et sonores, des caméras de surveillance à tous les niveaux, des espaces réservés au covoiturage, à l'autopartage, aux véhicules d'entreprise, aux vélos et 30 bornes de charge seront installées pour les véhicules électriques et un pré-équipement pour 300 véhicules supplémentaires.

Le nombre de places réservées au personnel du CHU sera doublé. Ce nouveau parking de huit étages disposera de panneaux photovoltaïques en terrasse, de détecteurs de présence et d’ampoules économiques (LED) au niveau des plateaux. Enfin, une application de réservation de place en ligne sera disponible pour les patients et visiteurs.

En parallèle, la guérite de l’entrée Gambetta sera démontée et remplacée par des bornes et des commandes à distance comme c’est déjà le cas au niveau de l’entrée rue de Germont, réservée aux fournisseurs, ajoute le CHU.

ILE-DE-FRANCE: Une nouvelle unité pharmaceutique de préparation et de contrôle des chimiothérapies à l'hôpital Henri-Mondor (AP-HP)

PARIS, CRETEIL - L'hôpital Henri-Mondor à Créteil a ouvert une nouvelle unité pharmaceutique de préparation et de contrôle des chimiothérapies (UPC) afin de faire face à des besoins croissants, a annoncé l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), mercredi dans un communiqué.

La nouvelle unité technique de la pharmacie à usage intérieur (PUI) de l’hôpital Henri-Mondor est opérationnelle depuis le 29 avril. Elle répond à la nécessité de prises en charge de plus en plus nombreuses de patients atteints de cancer. Cette nouvelle unité a pour objectif de mieux structurer et améliorer le parcours des patients atteints d’un cancer dans un contexte de recours croissant à l’expertise et à l‘innovation médicale. Elle s’inscrit dans le cadre de la stratégie Cancer 2023-2025 de l’AP-HP, explique l'institution.

Le coût de l’opération s'élève à 4 M€ (travaux et équipements). Les travaux ont duré deux ans et ont été financés par le GHU AP-HP Mondor.

L’UPC a pour rôle de préparer des chimiothérapies, des anticorps monoclonaux, des médicaments de thérapie innovante (MTI), des préparations stériles ou non stériles, et ce, en constante collaboration avec les équipes médicales et soignantes. En 2023, ce sont 31.500 poches et seringues et 48 CAR-T cells qui ont été produits. Chaque année ce sont plus de 2.700 patients qui en bénéficient.

La nouvelle unité dans laquelle travaillent 25 professionnels, pharmaciens spécialisés, préparateurs en pharmacie, techniciens de laboratoire et agents logistiques a été entièrement repensée et érigée dans un nouveau bâtiment sur pilotis couvrant une superficie de 780 m².

Unité pharmaceutique de préparation et de contrôle des chimiothérapies
Unité pharmaceutique de préparation et de contrôle des chimiothérapies

Elle dispose de quatre unités de préparations pharmaceutiques, dont trois stériles, et un laboratoire de contrôle commun ainsi que des locaux tertiaires. Les unités stériles permettent de réaliser des préparations comme les chimiothérapies prêtes à l’emploi, les médicaments hors anticancéreux en essais cliniques ou dans le cadre des soins courants ainsi que les MTI tels que les CAR-T cells. Elles garantissent la manipulation en toute sécurité, en environnement contrôlé et maîtrisé de type ISO 7 et ISO 5.

L’unité préparatoire non stérile assure la fabrication de formes pharmaceutiques variées: gélule, préparations semi-solides et solutions buvables afin de répondre à des besoins non couverts par l’industrie pharmaceutique (maladies rares, ruptures...). Cette activité représentait en 2023 13.000 unités thérapeutiques.

Ces unités sont dotées de nouveaux équipements de dernières générations intégrant l’ensemble des avancées technologiques. Les préparations sont entièrement contrôlées par méthodes d’analyse disponibles au laboratoire de contrôle ou par analyse d’image. Elles sont donc tracées à toutes les étapes, de la préparation à l’administration, pour une fiabilité accrue et une plus grande sécurité des soins, souligne l'AP-HP.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH de Roanne (Loire) améliore les prises en charge des patients atteints d’amylose en cardiologie

ROANNE (Loire) - Le service de cardiologie du centre hospitalier de Roanne propose désormais aux patients souffrant d’amyloses à transthyrétine de participer à des séances d’éducation thérapeutique du patient (ETP).

Les médecins du service de cardiologie du centre hospitalier réalisent depuis fin 2019 des bilans génétiques pour les patients atteints d’amyloses à transthyrétine, "maladie rare et souvent mal diagnostiquée". "Grâce à ces avancées, les patients bénéficient d’une prise en charge plus ciblée et adaptée à leur profil génétique, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives dans la gestion de cette pathologie complexe", souligne l'établissement.

Les ateliers d’éducation thérapeutique qui sont aussi proposés "visent à aider le patient et ses proches à comprendre la maladie et le traitement, coopérer avec les soignants, vivre le plus sainement possible et maintenir ou améliorer sa qualité de vie".

"Ils sont une occasion d’aplanir nombre d’interrogations, d’échanger avec les professionnels de santé et avec d’autres patients dans un cadre ouvert et dans un temps plus posé", explique le CH.

L'ETP se déroule à travers trois ateliers, l'un intitulé "mieux comprendre l'amylose, une maladie chronique" et mis en place grâce à un partenariat avec l’Association française contre l’amylose (Afca), un deuxième appelé "comprendre l’intérêt de l’activité physique adaptée" et l'atelier 3, "comment manger équilibré tout en préservant sa fonction cardiaque".

Une première session a été mise en place le 6 mai avec quatre patients. Une seconde sera envisagée sur le second semestre 2024.

Le centre hospitalier de Roanne précise qu'il est le 2e établissement d'Auvergne-Rhône-Alpes à mettre en place ces séances.

GRAND EST: La HAS confirme la certification du groupe hospitalier Saint-Vincent (GHSV) au niveau "qualité des soins confirmée"

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis), STRASBOURG - La Haute autorité de santé (HAS) a confirmé sa décision de certifier le groupe hospitalier Saint-Vincent (GHSV) avec le niveau "qualité des soins confirmée", selon un rapport mis en ligne début mai.

Le GHSV est un établissement privé à but non lucratif (Espic) alsacien, composé des cliniques Sainte-Anne, Sainte-Barbe, de la Toussaint à Strasbourg, et Saint-Luc à Schirmeck (Bas-Rhin).

Après avoir été certifié fin 2023 (cf dépêche du 12/12/2023 à 17:48), le groupe hospitalier avait formé un recours gracieux pour que la HAS réévalue sa certification au niveau supérieur (haute qualité des soins), mais la HAS a réaffirmé sa décision.

L'établissement a obtenu un score identique de 98% pour le chapitre 1 (le patient), 91% dans le cadre du chapitre 2 (les équipes de soins) et 93% pour le chapitre 3 (l'établissement).

Dans son rapport, la Haute autorité a, à nouveau, encouragé le groupe à "s'assurer de l'appropriation et de l'efficacité de la nouvelle organisation relative à la prise en charge de l'urgence vitale sur le site de Toussaint" et à "sensibiliser les professionnels à la démarche qualité".

En revanche, il n'est plus fait mention de "l'adaptation de la liste des médicaments à risque selon chaque activité", le GHSV ayant, semble-t-il, satisfait les attentes de la HAS à ce sujet.

/jyp-sl-san-gl/ab/APMnews

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Le 15 mai 2024 (APMnews) -

NOUVELLE-AQUITAINE: Le CHU de Bordeaux a mis en place une équipe spécialisée soins infirmiers précarité

BORDEAUX - Le CHU de Bordeaux a lancé en mars une équipe spécialisée soins infirmiers précarité (Essip), a-t-il présenté dans un dossier de presse diffusé lundi.

L'Essip comprend des "infirmiers chargés de réaliser des soins primaires et de nursing pour les publics en situation de précarité, adultes, résidents de Bordeaux Métropole ou commune limitrophe, quels que soient leur type d’habitat et situation administrative".

Un premier patient a été inclus le 13 mars et 16 prises en charge ont été réalisées ou sont en cours de réalisation.

Le CHU a également créé une équipe mobile santé précarité (EMSP) destinée à "toutes les personnes en situation de précarité, quelle que soit leur situation administrative". Depuis le 1er janvier, en accueil d'urgence, "29 permanences médicales" ont été effectuées et "98 personnes [ont été] reçues en consultation médicale".

S'agissant de l'accueil de jour, depuis le 18 mars, 65 personnes ont été prises en charge et 10 permanences infirmières ont été effectuées. Un accompagnement médico-social a été réalisé sur quatre situations complexes.

NORMANDIE: Lancement d'un chantier de rénovation et d'extension de parking au CHU de Rouen

ROUEN - Le CHU de Rouen et son partenaire Effia ont posé la première pierre lundi d'un chantier de rénovation et d'extension de parking.

"Jusqu’à aujourd’hui, l’hôpital Charles-Nicolle, de par son implantation en cœur de Rouen, offrait peu de perspectives d’amélioration de ses capacités de stationnement. La relocalisation du Samu-Centre 15, couplée à la fin du bail de Rouen Park, donne un peu d’air à un stationnement devenu très dense", indique le CHU dans un communiqué.

Dans le cadre d'une délégation de service public, Effia, maître d’œuvre et gestionnaire pour 20 ans du parking P3, situé à l’entrée principale du CHU, va rénover complètement le parking actuel et créer une extension de 615 places à la place de l'ancien Samu dans la continuité du parking actuel.

Le parking, une fois rénové, sera équipé de lecteurs de plaques d’immatriculation pour les abonnés et de guidage à la place depuis l’entrée du parking afin de permettre aux usagers de trouver rapidement une place.

Ce projet représente 18 millions d'euros d’investissement pour Effia, a précisé le CHU de Rouen à APMnews. Le coût du stationnement sera inchangé.

La rénovation apportera plusieurs nouveautés comme une révision des ambiances visuelles et sonores, des caméras de surveillance à tous les niveaux, des espaces réservés au covoiturage, à l'autopartage, aux véhicules d'entreprise, aux vélos et 30 bornes de charge seront installées pour les véhicules électriques et un pré-équipement pour 300 véhicules supplémentaires.

Le nombre de places réservées au personnel du CHU sera doublé. Ce nouveau parking de huit étages disposera de panneaux photovoltaïques en terrasse, de détecteurs de présence et d’ampoules économiques (LED) au niveau des plateaux. Enfin, une application de réservation de place en ligne sera disponible pour les patients et visiteurs.

En parallèle, la guérite de l’entrée Gambetta sera démontée et remplacée par des bornes et des commandes à distance comme c’est déjà le cas au niveau de l’entrée rue de Germont, réservée aux fournisseurs, ajoute le CHU.

ILE-DE-FRANCE: Une nouvelle unité pharmaceutique de préparation et de contrôle des chimiothérapies à l'hôpital Henri-Mondor (AP-HP)

PARIS, CRETEIL - L'hôpital Henri-Mondor à Créteil a ouvert une nouvelle unité pharmaceutique de préparation et de contrôle des chimiothérapies (UPC) afin de faire face à des besoins croissants, a annoncé l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), mercredi dans un communiqué.

La nouvelle unité technique de la pharmacie à usage intérieur (PUI) de l’hôpital Henri-Mondor est opérationnelle depuis le 29 avril. Elle répond à la nécessité de prises en charge de plus en plus nombreuses de patients atteints de cancer. Cette nouvelle unité a pour objectif de mieux structurer et améliorer le parcours des patients atteints d’un cancer dans un contexte de recours croissant à l’expertise et à l‘innovation médicale. Elle s’inscrit dans le cadre de la stratégie Cancer 2023-2025 de l’AP-HP, explique l'institution.

Le coût de l’opération s'élève à 4 M€ (travaux et équipements). Les travaux ont duré deux ans et ont été financés par le GHU AP-HP Mondor.

L’UPC a pour rôle de préparer des chimiothérapies, des anticorps monoclonaux, des médicaments de thérapie innovante (MTI), des préparations stériles ou non stériles, et ce, en constante collaboration avec les équipes médicales et soignantes. En 2023, ce sont 31.500 poches et seringues et 48 CAR-T cells qui ont été produits. Chaque année ce sont plus de 2.700 patients qui en bénéficient.

La nouvelle unité dans laquelle travaillent 25 professionnels, pharmaciens spécialisés, préparateurs en pharmacie, techniciens de laboratoire et agents logistiques a été entièrement repensée et érigée dans un nouveau bâtiment sur pilotis couvrant une superficie de 780 m².

Unité pharmaceutique de préparation et de contrôle des chimiothérapies
Unité pharmaceutique de préparation et de contrôle des chimiothérapies

Elle dispose de quatre unités de préparations pharmaceutiques, dont trois stériles, et un laboratoire de contrôle commun ainsi que des locaux tertiaires. Les unités stériles permettent de réaliser des préparations comme les chimiothérapies prêtes à l’emploi, les médicaments hors anticancéreux en essais cliniques ou dans le cadre des soins courants ainsi que les MTI tels que les CAR-T cells. Elles garantissent la manipulation en toute sécurité, en environnement contrôlé et maîtrisé de type ISO 7 et ISO 5.

L’unité préparatoire non stérile assure la fabrication de formes pharmaceutiques variées: gélule, préparations semi-solides et solutions buvables afin de répondre à des besoins non couverts par l’industrie pharmaceutique (maladies rares, ruptures...). Cette activité représentait en 2023 13.000 unités thérapeutiques.

Ces unités sont dotées de nouveaux équipements de dernières générations intégrant l’ensemble des avancées technologiques. Les préparations sont entièrement contrôlées par méthodes d’analyse disponibles au laboratoire de contrôle ou par analyse d’image. Elles sont donc tracées à toutes les étapes, de la préparation à l’administration, pour une fiabilité accrue et une plus grande sécurité des soins, souligne l'AP-HP.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH de Roanne (Loire) améliore les prises en charge des patients atteints d’amylose en cardiologie

ROANNE (Loire) - Le service de cardiologie du centre hospitalier de Roanne propose désormais aux patients souffrant d’amyloses à transthyrétine de participer à des séances d’éducation thérapeutique du patient (ETP).

Les médecins du service de cardiologie du centre hospitalier réalisent depuis fin 2019 des bilans génétiques pour les patients atteints d’amyloses à transthyrétine, "maladie rare et souvent mal diagnostiquée". "Grâce à ces avancées, les patients bénéficient d’une prise en charge plus ciblée et adaptée à leur profil génétique, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives dans la gestion de cette pathologie complexe", souligne l'établissement.

Les ateliers d’éducation thérapeutique qui sont aussi proposés "visent à aider le patient et ses proches à comprendre la maladie et le traitement, coopérer avec les soignants, vivre le plus sainement possible et maintenir ou améliorer sa qualité de vie".

"Ils sont une occasion d’aplanir nombre d’interrogations, d’échanger avec les professionnels de santé et avec d’autres patients dans un cadre ouvert et dans un temps plus posé", explique le CH.

L'ETP se déroule à travers trois ateliers, l'un intitulé "mieux comprendre l'amylose, une maladie chronique" et mis en place grâce à un partenariat avec l’Association française contre l’amylose (Afca), un deuxième appelé "comprendre l’intérêt de l’activité physique adaptée" et l'atelier 3, "comment manger équilibré tout en préservant sa fonction cardiaque".

Une première session a été mise en place le 6 mai avec quatre patients. Une seconde sera envisagée sur le second semestre 2024.

Le centre hospitalier de Roanne précise qu'il est le 2e établissement d'Auvergne-Rhône-Alpes à mettre en place ces séances.

GRAND EST: La HAS confirme la certification du groupe hospitalier Saint-Vincent (GHSV) au niveau "qualité des soins confirmée"

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis), STRASBOURG - La Haute autorité de santé (HAS) a confirmé sa décision de certifier le groupe hospitalier Saint-Vincent (GHSV) avec le niveau "qualité des soins confirmée", selon un rapport mis en ligne début mai.

Le GHSV est un établissement privé à but non lucratif (Espic) alsacien, composé des cliniques Sainte-Anne, Sainte-Barbe, de la Toussaint à Strasbourg, et Saint-Luc à Schirmeck (Bas-Rhin).

Après avoir été certifié fin 2023 (cf dépêche du 12/12/2023 à 17:48), le groupe hospitalier avait formé un recours gracieux pour que la HAS réévalue sa certification au niveau supérieur (haute qualité des soins), mais la HAS a réaffirmé sa décision.

L'établissement a obtenu un score identique de 98% pour le chapitre 1 (le patient), 91% dans le cadre du chapitre 2 (les équipes de soins) et 93% pour le chapitre 3 (l'établissement).

Dans son rapport, la Haute autorité a, à nouveau, encouragé le groupe à "s'assurer de l'appropriation et de l'efficacité de la nouvelle organisation relative à la prise en charge de l'urgence vitale sur le site de Toussaint" et à "sensibiliser les professionnels à la démarche qualité".

En revanche, il n'est plus fait mention de "l'adaptation de la liste des médicaments à risque selon chaque activité", le GHSV ayant, semble-t-il, satisfait les attentes de la HAS à ce sujet.

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