Actualités de l'Urgence - APM
AGNÈS BUZYN ANNONCE UNE FEUILLE DE ROUTE POUR AMÉLIORER LA QUALITÉ DU TRAITEMENT DES APPELS AU SAMU AVANT LE 1ER JUILLET
Cette réunion se tenait à la demande de la ministre en réaction aux "conditions inacceptables du décès de Naomi Musenga" survenu le 29 décembre 2017 aux urgences du CHU de Strasbourg et qui ont été rendues publiques la semaine dernière.
La jeune femme était décédée aux urgences du CHU en fin d'après-midi, plusieurs heures après avoir été éconduite par une agent de régulation médicale du Samu 67, rappelle-t-on (cf dépêche du 09/05/2018 à 18:16).
La ministre avait annoncé vendredi qu'elle réunirait lundi François Braun, président de Samu-Urgences de France (SUDF), Pierre Carli, président du Conseil national de l'urgence hospitalière (CNUH), Agnès Ricard Hibon, présidente de la Société française de médecine d'urgence (SFMU), et Patrick Pelloux, président de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf) afin "d'aborder avec eux l'organisation de l'accueil et du traitement des appels des patients dans les Samu" après les révélations sur le décès de Naomi Musenga (cf dépêche du 11/05/2018 à 17:59).
À l'issue de cette réunion, Agnès Buzyn a annoncé que les participants devraient lui remettre avant le 1er juillet une feuille de route "pour qu'il n'y ait plus d'erreurs de ce type".
"Nous avons prévu de travailler sur trois thèmes: la formation et notamment celle des agents de régulation médicale (ARM), les procédures et l'assurance qualité, pour qu'elle soit la même pour tous dans tous les services de Samu", a poursuivi la ministre, en assurant que les propositions attendues seraient "très concrètes" pour être "mises en oeuvre dans tous les Samu de façon à harmoniser les pratiques".
Si la question des "moyens" accordés au Samu n'a pas été abordée lors de cette réunion, Agnès Buzyn a assuré que "si, à l'issue de la réflexion, il y a besoin de moyens, notamment pour la formation, ils seront dégagés".
L'absence de formation initiale des ARM est l'un des points soulevés par les organisations de médecins urgentistes après les révélations sur l'affaire Naomi Musenga (cf dépêche du 11/05/2018 à 17:59).
"Une formation existe mais elle est inhomogène", a indiqué de son côté la présidente de la SFMU, Agnès Ricard Hibon, avant d'ajouter qu'il existait depuis 2016 "un référencement national" sur la formation des ARM.
Du côté de l'Union nationale des assistants de régulation médicale (Unarm), on réclame "une formation nationale et homogène qui soit sanctionnée par un diplôme d'Etat" depuis 2007, a assuré Patrice Beauvilain, président de l'Unarm, contacté lundi matin par APMnews (cf dépêche du 14/05/2018 à 15:11).
Pas de conclusion sur un numéro unique avant fin juin
Interrogée sur la possible mise en place d'une plateforme et d'un numéro unique sur la prise en charge des appels d'urgence, la ministre des solidarités et de la santé a fait remarquer qu'il existait "des avantages et des inconvénients dans tous les systèmes", tout en reconnaissant que la multiplication des intermédiaires provoquait "des pertes d'information".
Elle a également rappelé qu'un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) et de l'Inspection générale de l'administration (IGA) devrait être rendu "avant l'été" sur le sujet (cf dépêche du 22/02/2018 à 17:40). Ce rapport, initialement annoncé pour le 15 mai, ne devrait pas être finalisé avant "fin juin", indique-t-on dans l'entourage de la ministre.
"Le numéro d'urgence unique est un sujet qui sera traité sur le long terme, comme la question du manque de moyens", a annoncé de son côté Patrick Pelloux, président de l'Amuf.
"J'ai diligenté une mission flash de l'Igas qui commence aujourd'hui et qui sera bien évidemment remise à la justice", a également annoncé la ministre en revenant plus précisément sur les circonstances de la mort de Naomi Musenga.
Les conclusions de cette enquête devrait être connues dans trois semaines et devraient normalement être rendues publiques, a précisé le cabinet à APMnews.
gl/sl/APMnews
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AGNÈS BUZYN ANNONCE UNE FEUILLE DE ROUTE POUR AMÉLIORER LA QUALITÉ DU TRAITEMENT DES APPELS AU SAMU AVANT LE 1ER JUILLET
Cette réunion se tenait à la demande de la ministre en réaction aux "conditions inacceptables du décès de Naomi Musenga" survenu le 29 décembre 2017 aux urgences du CHU de Strasbourg et qui ont été rendues publiques la semaine dernière.
La jeune femme était décédée aux urgences du CHU en fin d'après-midi, plusieurs heures après avoir été éconduite par une agent de régulation médicale du Samu 67, rappelle-t-on (cf dépêche du 09/05/2018 à 18:16).
La ministre avait annoncé vendredi qu'elle réunirait lundi François Braun, président de Samu-Urgences de France (SUDF), Pierre Carli, président du Conseil national de l'urgence hospitalière (CNUH), Agnès Ricard Hibon, présidente de la Société française de médecine d'urgence (SFMU), et Patrick Pelloux, président de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf) afin "d'aborder avec eux l'organisation de l'accueil et du traitement des appels des patients dans les Samu" après les révélations sur le décès de Naomi Musenga (cf dépêche du 11/05/2018 à 17:59).
À l'issue de cette réunion, Agnès Buzyn a annoncé que les participants devraient lui remettre avant le 1er juillet une feuille de route "pour qu'il n'y ait plus d'erreurs de ce type".
"Nous avons prévu de travailler sur trois thèmes: la formation et notamment celle des agents de régulation médicale (ARM), les procédures et l'assurance qualité, pour qu'elle soit la même pour tous dans tous les services de Samu", a poursuivi la ministre, en assurant que les propositions attendues seraient "très concrètes" pour être "mises en oeuvre dans tous les Samu de façon à harmoniser les pratiques".
Si la question des "moyens" accordés au Samu n'a pas été abordée lors de cette réunion, Agnès Buzyn a assuré que "si, à l'issue de la réflexion, il y a besoin de moyens, notamment pour la formation, ils seront dégagés".
L'absence de formation initiale des ARM est l'un des points soulevés par les organisations de médecins urgentistes après les révélations sur l'affaire Naomi Musenga (cf dépêche du 11/05/2018 à 17:59).
"Une formation existe mais elle est inhomogène", a indiqué de son côté la présidente de la SFMU, Agnès Ricard Hibon, avant d'ajouter qu'il existait depuis 2016 "un référencement national" sur la formation des ARM.
Du côté de l'Union nationale des assistants de régulation médicale (Unarm), on réclame "une formation nationale et homogène qui soit sanctionnée par un diplôme d'Etat" depuis 2007, a assuré Patrice Beauvilain, président de l'Unarm, contacté lundi matin par APMnews (cf dépêche du 14/05/2018 à 15:11).
Pas de conclusion sur un numéro unique avant fin juin
Interrogée sur la possible mise en place d'une plateforme et d'un numéro unique sur la prise en charge des appels d'urgence, la ministre des solidarités et de la santé a fait remarquer qu'il existait "des avantages et des inconvénients dans tous les systèmes", tout en reconnaissant que la multiplication des intermédiaires provoquait "des pertes d'information".
Elle a également rappelé qu'un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) et de l'Inspection générale de l'administration (IGA) devrait être rendu "avant l'été" sur le sujet (cf dépêche du 22/02/2018 à 17:40). Ce rapport, initialement annoncé pour le 15 mai, ne devrait pas être finalisé avant "fin juin", indique-t-on dans l'entourage de la ministre.
"Le numéro d'urgence unique est un sujet qui sera traité sur le long terme, comme la question du manque de moyens", a annoncé de son côté Patrick Pelloux, président de l'Amuf.
"J'ai diligenté une mission flash de l'Igas qui commence aujourd'hui et qui sera bien évidemment remise à la justice", a également annoncé la ministre en revenant plus précisément sur les circonstances de la mort de Naomi Musenga.
Les conclusions de cette enquête devrait être connues dans trois semaines et devraient normalement être rendues publiques, a précisé le cabinet à APMnews.
gl/sl/APMnews