Actualités de l'Urgence - APM
CANICULE: BAISSE DES PASSAGES AUX URGENCES POUR PATHOLOGIES LIÉES À LA CHALEUR
D'une durée de 16 jours, cet épisode caniculaire est le plus long observé depuis 2006, note l'agence sanitaire, qui souligne que "durée et intensité sont des facteurs déterminants de morbidité et de mortalité".
La vague de chaleur a débuté le 24 juillet et les passages aux urgences ainsi que les consultations de SOS Médecins pour cause de PLC ont augmenté de façon régulière depuis fin juillet, touchant en particulier les personnes de 75 ans et plus, rappelle-t-on (cf dépêche du 30/07/2018 à 13:24). La ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, avait alors lancé une campagne audiovisuelle de prévention à destination du grand public (cf dépêche du 31/07/2018 à 14:46) et multiplié les déplacements dans divers établissements de santé (cf dépêche du 02/08/2018 à 17:53, dépêche du 02/08/2018 à 19:29, dépêche du 03/08/2018 à 18:23 et dépêche du 06/08/2018 à 09:21).
Au 8 août, 29 établissements de santé avaient activé le dispositif Hôpital en tension (HET), rappelle-t-on (cf dépêche du 08/08/2018 à 13:20).
Jeudi 9 août dans l'après-midi, l'ensemble des départements sont repassés en vigilance verte canicule et la fin des épisodes de pics de pollution à l'ozone a également été constatée, indique Santé publique France dans son point épidémiologique.
Au sein des services d'urgence, une diminution de la part des PLC dans l'activité globale a été observée jeudi 9 août. Elle était alors de 0,5% tous âges confondus et de 2% pour les 75 ans et plus, contre respectivement 1% et 3,5% au cours de la période allant du jeudi 2 août au mardi 7 août.
Pour les consultations de SOS Médecins, la part des PLC dans l'activité globale, qui était le lundi 6 août de 2,8% tous âges confondus et de 6,4% pour les 75 ans et plus, est passée jeudi 9 août à 0,7% et 2%, respectivement. Une baisse avait été constatée dès le mardi 7 août, avec une part de PLC correspondant à 1,5% de l'activité globale de SOS Médecins (tous âges confondus).
Environ 45% des passages aux urgences pour PLC ont concerné des déshydratations. Dans 30% et 25% des cas, il s'agissait respectivement d'hyperthermies et d'hyponatrémies.
La part des hospitalisations parmi les passages aux urgences pour PLC est restée stable depuis le 1er août (55-60% pour l'ensemble de la population et 75-80% pour les personnes de 75 ans et plus).
Santé publique France souligne que "les indicateurs observés se situent à un niveau attendu pour la saison estivale et dans ce contexte météorologique".
Au total, 10 régions ont été concernées par l'épisode caniculaire (Hauts-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Bourgogne-Franche-Comté, Ile-de-France, Grand Est, Centre-Val de Loire, Provence-Alpes-Côte-d'Azur et Corse), la région Auvergne-Rhône-Alpes étant celle qui a été le plus durablement touchée (15 jours au total).
sb/ab/APMnews
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CANICULE: BAISSE DES PASSAGES AUX URGENCES POUR PATHOLOGIES LIÉES À LA CHALEUR
D'une durée de 16 jours, cet épisode caniculaire est le plus long observé depuis 2006, note l'agence sanitaire, qui souligne que "durée et intensité sont des facteurs déterminants de morbidité et de mortalité".
La vague de chaleur a débuté le 24 juillet et les passages aux urgences ainsi que les consultations de SOS Médecins pour cause de PLC ont augmenté de façon régulière depuis fin juillet, touchant en particulier les personnes de 75 ans et plus, rappelle-t-on (cf dépêche du 30/07/2018 à 13:24). La ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, avait alors lancé une campagne audiovisuelle de prévention à destination du grand public (cf dépêche du 31/07/2018 à 14:46) et multiplié les déplacements dans divers établissements de santé (cf dépêche du 02/08/2018 à 17:53, dépêche du 02/08/2018 à 19:29, dépêche du 03/08/2018 à 18:23 et dépêche du 06/08/2018 à 09:21).
Au 8 août, 29 établissements de santé avaient activé le dispositif Hôpital en tension (HET), rappelle-t-on (cf dépêche du 08/08/2018 à 13:20).
Jeudi 9 août dans l'après-midi, l'ensemble des départements sont repassés en vigilance verte canicule et la fin des épisodes de pics de pollution à l'ozone a également été constatée, indique Santé publique France dans son point épidémiologique.
Au sein des services d'urgence, une diminution de la part des PLC dans l'activité globale a été observée jeudi 9 août. Elle était alors de 0,5% tous âges confondus et de 2% pour les 75 ans et plus, contre respectivement 1% et 3,5% au cours de la période allant du jeudi 2 août au mardi 7 août.
Pour les consultations de SOS Médecins, la part des PLC dans l'activité globale, qui était le lundi 6 août de 2,8% tous âges confondus et de 6,4% pour les 75 ans et plus, est passée jeudi 9 août à 0,7% et 2%, respectivement. Une baisse avait été constatée dès le mardi 7 août, avec une part de PLC correspondant à 1,5% de l'activité globale de SOS Médecins (tous âges confondus).
Environ 45% des passages aux urgences pour PLC ont concerné des déshydratations. Dans 30% et 25% des cas, il s'agissait respectivement d'hyperthermies et d'hyponatrémies.
La part des hospitalisations parmi les passages aux urgences pour PLC est restée stable depuis le 1er août (55-60% pour l'ensemble de la population et 75-80% pour les personnes de 75 ans et plus).
Santé publique France souligne que "les indicateurs observés se situent à un niveau attendu pour la saison estivale et dans ce contexte météorologique".
Au total, 10 régions ont été concernées par l'épisode caniculaire (Hauts-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Bourgogne-Franche-Comté, Ile-de-France, Grand Est, Centre-Val de Loire, Provence-Alpes-Côte-d'Azur et Corse), la région Auvergne-Rhône-Alpes étant celle qui a été le plus durablement touchée (15 jours au total).
sb/ab/APMnews