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01/01 2016
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CAP SANTÉ RACHÈTE LES CLINIQUES SAINT-LOUIS À GANGES (HÉRAULT) ET LES CHÂTAIGNIERS AU VIGAN (GARD)

PEZENAS (Hérault), 31 décembre 2015 (APM) - Le groupe d'hospitalisation privée Cap Santé rachète les cliniques Saint-Louis à Ganges (Hérault) et Les Châtaigniers au Vigan (Gard), situées à moins de 20 kilomètres l'une de l'autre, a annoncé mercredi à l'APM, son président, Lamine Gharbi.

La clinique de médecine, chirurgie, obstétrique (MCO) Saint-Louis est en difficultés économiques depuis plusieurs années. Elle présente un déficit structurel de 200.000 euros, a indiqué Lamine Gharbi, également président de la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP).

Dans un entretien paru fin octobre à la gazette économique de l'Hérault, 7officiel, le directeur de la clinique, Olivier Bougette, précisait que le budget était équilibré si l'on ne tenait pas compte du déficit annuel de la maternité (environ 280 accouchements en 2015), de l'ordre de 1,3 million d'euros.

Il déplorait alors l'absence d'aide de Languedoc-Mutualité, partenaire de la clinique (74 lits et places), et prévoyait la tenue d'un conseil d'administration pour exclure les administrateurs de Languedoc-Mutualité.

L'assemblée générale de la clinique Saint-Louis a validé son rachat par le groupe Cap Santé le 21 décembre, a annoncé Lamine Gharbi.

Pour la clinique de soins de suite et de réadaptation (SSR) Les Châtaigniers, la décision a été votée par le conseil d'administration le 22 décembre, a-t-il ajouté.

Le montant des reprises des deux établissements s'est limité au montant de leurs dettes, "soit huit millions d'euros pour Saint-Louis et quatre millions pour Les Châtaigniers", a indiqué Lamine Gharbi.

"Cette reprise [sera] effective dès le 4 janvier", a-t-il affirmé. Un mandat de gestion d'une durée de six mois, "pour permettre le transfert", lui a été délivré.

A la clinique Saint-Louis, le président de Cap Santé prévoit d'investir trois millions d'euros "dans les matériaux et rénovations" et 12 millions dans une "reconstruction totale" de l'établissement sur un "autre terrain". L'ancien bâtiment devrait être rénové puis revendu "en logements", a expliqué Lamine Gharbi.

Il a par ailleurs indiqué qu'il avait déjà visité quatre terrains sur la commune pour la nouvelle clinique. "On peut envisager un début des travaux fin 2016 pour une livraison 18 mois plus tard avec une ouverture en 2018. La surface du nouvel établissement fera 8.000 m2", a précisé l'acquéreur.

Avec Saint-Louis, qui dispose d'un service d'urgence et d'un Smur, "ce qui est très rare", Cap santé dispose désormais de "quatre services d'urgence dans l'Hérault", s'est félicité le repreneur des deux établissements.

"C'est une fierté d'avoir été choisi. Nous allons faire un maximum pour retrouver l'équilibre. Nous avons bon espoir", a-t-il assuré.

Pour Les Châtaigniers, une rénovation, avec "création de cuisine intégrée" et "différents lieux de vie communs", est prévue. Son coût est estimé à deux millions d'euros.

DEVELOPPEMENT DES ACTIVITES ET MUTUALISATIONS

A Ganges et au Vigan, toutes les activités seront maintenues et développées, a affirmé Lamine Gharbi.

Parmi les évolutions prévues pour les deux cliniques, il évoque le développement d'une "politique d'achat" et la "restauration de la confiance des médecins généralistes et des patients" vis-à-vis des établissements, "parce que l'équipe qui est en place est d'une grande qualité". Il mentionne également le développement de l'ambulatoire et de la médecine car la population est rurale et vieillissante.

Des projets de mutualisation sur "les ressources humaines, l'informatique et la procédure qualité" entre les établissements du groupe, "en interne", seront aussi mis en place. "Il y aura un transfert de technologies et de fonctions mais pas de licenciements", a garanti Lamine Gharbi.

Il juge le "staff" des deux cliniques actuellement en place "compétent" et précise qu'il ne devrait pas changer.

Pour lui, ces deux rachats "s'inscrivent dans la filière de soins [qu'il a] commencé à mettre en place il y a 25 ans" avec la création de Cap Santé. "Cela suit une logique de service rendu à la population".

Avec les deux nouvelles cliniques, Cap Santé regroupe 13 établissements: quatre de MCO, deux de SSR, un d'hospitalisation à domicile (HAD), cinq d'hébergements pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et une crèche.

clt/cb/APM polsan

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PEZENAS (Hérault), 31 décembre 2015 (APM) - Le groupe d'hospitalisation privée Cap Santé rachète les cliniques Saint-Louis à Ganges (Hérault) et Les Châtaigniers au Vigan (Gard), situées à moins de 20 kilomètres l'une de l'autre, a annoncé mercredi à l'APM, son président, Lamine Gharbi.

La clinique de médecine, chirurgie, obstétrique (MCO) Saint-Louis est en difficultés économiques depuis plusieurs années. Elle présente un déficit structurel de 200.000 euros, a indiqué Lamine Gharbi, également président de la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP).

Dans un entretien paru fin octobre à la gazette économique de l'Hérault, 7officiel, le directeur de la clinique, Olivier Bougette, précisait que le budget était équilibré si l'on ne tenait pas compte du déficit annuel de la maternité (environ 280 accouchements en 2015), de l'ordre de 1,3 million d'euros.

Il déplorait alors l'absence d'aide de Languedoc-Mutualité, partenaire de la clinique (74 lits et places), et prévoyait la tenue d'un conseil d'administration pour exclure les administrateurs de Languedoc-Mutualité.

L'assemblée générale de la clinique Saint-Louis a validé son rachat par le groupe Cap Santé le 21 décembre, a annoncé Lamine Gharbi.

Pour la clinique de soins de suite et de réadaptation (SSR) Les Châtaigniers, la décision a été votée par le conseil d'administration le 22 décembre, a-t-il ajouté.

Le montant des reprises des deux établissements s'est limité au montant de leurs dettes, "soit huit millions d'euros pour Saint-Louis et quatre millions pour Les Châtaigniers", a indiqué Lamine Gharbi.

"Cette reprise [sera] effective dès le 4 janvier", a-t-il affirmé. Un mandat de gestion d'une durée de six mois, "pour permettre le transfert", lui a été délivré.

A la clinique Saint-Louis, le président de Cap Santé prévoit d'investir trois millions d'euros "dans les matériaux et rénovations" et 12 millions dans une "reconstruction totale" de l'établissement sur un "autre terrain". L'ancien bâtiment devrait être rénové puis revendu "en logements", a expliqué Lamine Gharbi.

Il a par ailleurs indiqué qu'il avait déjà visité quatre terrains sur la commune pour la nouvelle clinique. "On peut envisager un début des travaux fin 2016 pour une livraison 18 mois plus tard avec une ouverture en 2018. La surface du nouvel établissement fera 8.000 m2", a précisé l'acquéreur.

Avec Saint-Louis, qui dispose d'un service d'urgence et d'un Smur, "ce qui est très rare", Cap santé dispose désormais de "quatre services d'urgence dans l'Hérault", s'est félicité le repreneur des deux établissements.

"C'est une fierté d'avoir été choisi. Nous allons faire un maximum pour retrouver l'équilibre. Nous avons bon espoir", a-t-il assuré.

Pour Les Châtaigniers, une rénovation, avec "création de cuisine intégrée" et "différents lieux de vie communs", est prévue. Son coût est estimé à deux millions d'euros.

DEVELOPPEMENT DES ACTIVITES ET MUTUALISATIONS

A Ganges et au Vigan, toutes les activités seront maintenues et développées, a affirmé Lamine Gharbi.

Parmi les évolutions prévues pour les deux cliniques, il évoque le développement d'une "politique d'achat" et la "restauration de la confiance des médecins généralistes et des patients" vis-à-vis des établissements, "parce que l'équipe qui est en place est d'une grande qualité". Il mentionne également le développement de l'ambulatoire et de la médecine car la population est rurale et vieillissante.

Des projets de mutualisation sur "les ressources humaines, l'informatique et la procédure qualité" entre les établissements du groupe, "en interne", seront aussi mis en place. "Il y aura un transfert de technologies et de fonctions mais pas de licenciements", a garanti Lamine Gharbi.

Il juge le "staff" des deux cliniques actuellement en place "compétent" et précise qu'il ne devrait pas changer.

Pour lui, ces deux rachats "s'inscrivent dans la filière de soins [qu'il a] commencé à mettre en place il y a 25 ans" avec la création de Cap Santé. "Cela suit une logique de service rendu à la population".

Avec les deux nouvelles cliniques, Cap Santé regroupe 13 établissements: quatre de MCO, deux de SSR, un d'hospitalisation à domicile (HAD), cinq d'hébergements pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et une crèche.

clt/cb/APM polsan

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