Actualités de l'Urgence - APM
CH DE CAYENNE: UN ACCORD DE SORTIE DE CRISE TROUVÉ AUX URGENCES
Jusqu'à 17 urgentistes du CH avaient déposé en mai des préavis de démission et de mise en disponibilité pour protester contre la dégradation de leurs conditions de travail, liée en particulier au manque de médecins, rappelle-t-on (cf dépêche du 09/05/2018 à 17:33).
L'hôpital fait face de manière récurrente à des difficultés pour recruter des urgentistes. Sur les 40 médecins normalement prévus pour faire fonctionner le service d'urgence, ils n'étaient plus que 25 avant l'été (cf dépêche du 14/05/2018 à 13:05).
Pour éviter une démission collective, un accord provisoire avait été signé début juillet par la direction du CH et les urgentistes (cf dépêche du 04/07/2018 à 12:37).
L'accord de vendredi doit définitivement mettre un terme au conflit à travers "30 points" dont la mise en oeuvre, prévue jusqu'à fin 2019, doit permettre une forte amélioration des conditions de travail.
"Ces 30 points portent sur des thématiques très précises et très ponctuelles", explique Agnès Drouhin, comme "l'organisation des ressources humaines (travail sur les plans de formation), la rédaction de nouvelles procédures et la redéfinition du parcours patient."
"Il contient également des points plus concrets: changer des serrures et des portes, remettre des codes, racheter des brancards et des fauteuils", ajoute-t-elle.
De plus, il prévoit une "amélioration de la performance du système d'information", des "transferts d'images vers d'autres établissements", ou encore le "renouvellement du matériel d'urgence" et "l'arrivée de deux techniciens supplémentaires".
Un nouveau chef de service et une dizaine d'urgentistes en renfort
En ce qui concerne les effectifs, l'accord reprend l'objectif de maintenir 40 urgentistes dans le service, avec notamment des mesures pour "améliorer l'accueil des nouveaux arrivants", explique la directrice, soulignant que la direction "n'est pas en cause dans la pénurie de médecins".
"Il s'agit d'un problème d'attractivité, si 15 urgentistes étaient venus frapper à notre porte, on les aurait embauchés tout de suite", commente-t-elle.
Agnès Drouhin indique par ailleurs que le service d'urgence a pu "tourner cet été avec entre 28 et 30 urgentistes, en comptant les intérimaires". Elle annonce à cette occasion qu'un chef de service doit prendre ses fonctions en septembre, ce dernier arrivant "avec une dizaine d'urgentistes qu'il a réussi à recruter".
"Il s'agit du Dr Jean-Marc Pujo, praticien hospitalier en disponibilité qui souhaite réintégrer la fonction publique", annonce-t-elle.
syl/ab/APMnews
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CH DE CAYENNE: UN ACCORD DE SORTIE DE CRISE TROUVÉ AUX URGENCES
Jusqu'à 17 urgentistes du CH avaient déposé en mai des préavis de démission et de mise en disponibilité pour protester contre la dégradation de leurs conditions de travail, liée en particulier au manque de médecins, rappelle-t-on (cf dépêche du 09/05/2018 à 17:33).
L'hôpital fait face de manière récurrente à des difficultés pour recruter des urgentistes. Sur les 40 médecins normalement prévus pour faire fonctionner le service d'urgence, ils n'étaient plus que 25 avant l'été (cf dépêche du 14/05/2018 à 13:05).
Pour éviter une démission collective, un accord provisoire avait été signé début juillet par la direction du CH et les urgentistes (cf dépêche du 04/07/2018 à 12:37).
L'accord de vendredi doit définitivement mettre un terme au conflit à travers "30 points" dont la mise en oeuvre, prévue jusqu'à fin 2019, doit permettre une forte amélioration des conditions de travail.
"Ces 30 points portent sur des thématiques très précises et très ponctuelles", explique Agnès Drouhin, comme "l'organisation des ressources humaines (travail sur les plans de formation), la rédaction de nouvelles procédures et la redéfinition du parcours patient."
"Il contient également des points plus concrets: changer des serrures et des portes, remettre des codes, racheter des brancards et des fauteuils", ajoute-t-elle.
De plus, il prévoit une "amélioration de la performance du système d'information", des "transferts d'images vers d'autres établissements", ou encore le "renouvellement du matériel d'urgence" et "l'arrivée de deux techniciens supplémentaires".
Un nouveau chef de service et une dizaine d'urgentistes en renfort
En ce qui concerne les effectifs, l'accord reprend l'objectif de maintenir 40 urgentistes dans le service, avec notamment des mesures pour "améliorer l'accueil des nouveaux arrivants", explique la directrice, soulignant que la direction "n'est pas en cause dans la pénurie de médecins".
"Il s'agit d'un problème d'attractivité, si 15 urgentistes étaient venus frapper à notre porte, on les aurait embauchés tout de suite", commente-t-elle.
Agnès Drouhin indique par ailleurs que le service d'urgence a pu "tourner cet été avec entre 28 et 30 urgentistes, en comptant les intérimaires". Elle annonce à cette occasion qu'un chef de service doit prendre ses fonctions en septembre, ce dernier arrivant "avec une dizaine d'urgentistes qu'il a réussi à recruter".
"Il s'agit du Dr Jean-Marc Pujo, praticien hospitalier en disponibilité qui souhaite réintégrer la fonction publique", annonce-t-elle.
syl/ab/APMnews