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07/07 2021
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COMMENT L'ANSM ET LE HEALTH DATA HUB S'ORGANISENT POUR FACILITER L'ACCÈS AUX DONNÉES SUR LES PRODUITS DE SANTÉ

(Par Wassinia ZIRAR)

PARIS, 7 juillet 2021 (APMnews) - L'Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM) et le Health Data Hub (HDH) ont signé fin juin une convention-cadre pour favoriser le partage des données dont dispose l'ANSM: le fruit d'une "réflexion collective qui s'inscrit dans une dynamique d'ouverture des données de santé", ont expliqué cette semaine à APMnews Patrick Maison, conseiller scientifique de l'ANSM, et Stéphanie Combes, directrice du HDH.

Le partenariat entre l'ANSM et le HDH vise plus globalement à "faciliter pour tous l'accès aux données sur les médicaments et assurer une plus grande transparence", ont fait valoir les deux structures dans un communiqué diffusé fin juin.

"Nous échangeons avec l'ANSM pratiquement depuis la période de préfiguration du HDH [en 2018 NDLR, cf dépêche du 12/10/2018 à 18:54] et dans l'écosystème des agences sanitaires, il y a une vraie volonté de mettre en place une stratégie data. Du côté de l'ANSM, nous avons senti la volonté de se lancer dans ces sujets-là et notre objectif est de les accompagner, cela rentre dans nos missions: accès facilité aux données de santé, facilitation du partage de connaissances et transparence sur les projets", a expliqué mercredi à APMnews Stéphanie Combes.

"Il est essentiel de développer ces compétences spécifiques dans toutes les agences et dans toutes les administrations, cela rejoint les travaux menés avec le député Eric Bothorel [cf dépêche du 23/12/2020 à 13:13] qui donneront très prochainement corps à des feuilles de route ministérielles", a-t-elle complété.

"Tout est parti de la réorganisation de l'agence, qui souhaitait renforcer l'ouverture de ses actions et cela a touché ses données. Nous souhaitons plus d'ouverture et de transparence autour des données sur les produits de santé de l'ANSM et une meilleure valorisation de ces données", a confirmé lundi à APMnews Patrick Maison, conseiller scientifique auprès de la direction générale de l'ANSM.

Ainsi, le partenariat entre l'ANSM et le HDH -et la nouvelle convention-cadre qui le scelle-, encadre les projets déjà existants et les futurs projets communs entre le "gendarme du médicament" et le hub.

Ordei et DataMed: deux projets déjà en cours

"En 2019, l'agence a organisé un hackathon sur les erreurs médicamenteuses et après cet événement, elle a initié un projet de partage des déclarations des erreurs médicamenteuses. Nous avons eu l'idée de mettre au point un service numérique pour répondre à ce qui était alors un besoin", a rapporté Patrick Maison.

En avril 2019, le HDH dévoilait les 10 premiers lauréats de son appel à projets pour la création de la plateforme. Parmi eux: le projet "Ordei" de l'ANSM, qui prévoit donc de quantifier la proportion de patients touchés par un effet indésirable médicamenteux.

"L'idée est de mettre au point un outil permettant de restituer automatiquement des indicateurs sur les déclarations des effets indésirables aux médicaments. Ces calculs sont faits manuellement et ils ne permettent pas de passer à l'échelle. Avec le système national des données de santé (SNDS) [dont les données sont mises à disposition par le HDH, ndlr], nous avons la possibilité d'automatiser ces calculs", a expliqué Stéphanie Combes.

"Nous sommes typiquement dans le cadre de projets pour lesquels l'intelligence artificielle (IA) apporte vraiment quelque chose puisqu'elle va permettre d'industrialiser un processus", a-t-elle salué.

Une fois finalisé, l'outil sera intégré au tableau de bord DataMed. Ce deuxième projet, mené de front par l'ANSM et le HDH, a été lancé en septembre 2020.

Ce tableau de bord entend mettre à disposition de nombreuses données sur les médicaments en automatisant leur publication. Cela permettra d'en faciliter l'accès et leur compréhension par "tous les citoyens", y compris les patients et les professionnels de santé.

Les usagers pourront ainsi trouver et visualiser, pour chaque médicament ou substance active, des informations telles que le nombre de cas d'effets indésirables, leur distribution par sexe et âge, leur localisation par groupes d'organes, le taux de notification, etc.

La mise à disposition de "compétences"

Dans le cadre du programme des entrepreneurs d'intérêt général (EIG) de la direction interministérielle du numérique (Dinum), une équipe mise à disposition de l'ANSM participe à la conception de cette plateforme et à l'acculturation des équipes de l'agence aux méthodes et outils pour y parvenir.

En outre, le HDH a mis "à disposition de l'ANSM" un data scientist issu de ses effectifs.

"Les projets autour de la réutilisation des données de santé mobilisent de multiples compétences (juridiques, informatiques, médicales, analytiques…), difficiles à réunir et notre offre de services comprend l'accompagnement avec des compétences rares, que nous avons la capacité de recruter au HDH", a souligné Stéphanie Combes.

"Nous avons un réseau de data scientists recrutés par nous, chez nous et que nous mettons à disposition de nos partenaires pendant une durée déterminée pour faire un traitement particulier et accélérer les projets."

Dans le cadre du projet Ordei, "des premiers travaux ont été menés à partir des données ouvertes d'Open Medic [base constituée d'un ensemble de bases annuelles portant sur l'usage du médicament, délivré en pharmacie de ville de 2014 à 2020, NDLR] qui sont des données agrégées du SNDS mais pour être beaucoup plus précis, il fallait travailler directement avec les données 'fines' du SNDS et notre data scientist accompagne l'ANSM en travaillant avec le portail de l'assurance maladie", a détaillé la directrice du hub.

"Nous bénéficions des compétences techniques et technologiques du HDH et nous nous appuyons sur nos compétences métiers pour mener à bien nos projets", a résumé Patrick Maison, qui a annoncé à APMnews la mise en place d'un nouvel outil "en septembre" autour de l'aide à la décision.

"Nous allons l'appeler 'GDR santé' pour 'gestion de risques santé', il sera interne et il doit nous permettre de donner un niveau de sensibilité à tous les dossiers qui arrivent au sein de l'agence, pour mieux traiter le flux et bien orienter les sujets", a-t-il expliqué.

L'outil qui a été retenu par l'ANSM "il y a quelques jours", n'implique pas le HDH "à date" mais l'agence n'exclut pas d'en discuter avec son partenaire.

L'ouverture des données en fil rouge

Dans le cadre du plan national pour la science ouverte de 2018, le HDH et ses partenaires mettent à disposition de la documentation, des outils et des formations afin de mutualiser les connaissances.

Dès 2019, une documentation collaborative portant sur le SNDS, un forum d'entraide ainsi qu'un dictionnaire interactif permettant de comprendre la structure du SNDS avaient été créés et enrichis par la communauté.

"La dimension du partage est très importante et l'ANSM s'est engagée à partager les algorithmes qui vont permettre de prétraiter les données du SNDS pour construire les indicateurs. C'est important car cela va permettre à d'autres de les réutiliser sans mettre plusieurs mois à les reconstruire. Par ailleurs, l'ANSM va permettre aussi de partager des données dans des programmes qui pourront être croisées avec les données de l'ANSM elle-même", a insisté Stéphanie Combes.

"Nous cherchons à diffuser la valeur de l'open source, qui nous est très chère et nous essayons de la démocratiser et de démontrer qu'il y a un réel intérêt à y contribuer. Nous avons encore beaucoup de réflexes propriétaires dans l'écosystème des données de santé et c'est la raison pour laquelle nous travaillons depuis 2019 à mettre en place de la documentation ouverte avec nos partenaires", a-t-elle complété.

En 2021, le HDH continue à mettre en commun les connaissances, avec notamment la mise à disposition d'un catalogue de métadonnées pour les bases qui seront accessibles sur la plateforme du HDH, l'alimentation et le développement d'une bibliothèque open source d'algorithmes, ainsi que la mise en place de techniques d'anonymisation pour concilier mise à disposition des données et protection des données sensibles.

Par ailleurs, le HDH organise régulièrement des meet-up pour "avoir accès à des formations, dont une formation citoyenne en cours de création pour vulgariser le SNDS", a fait savoir la directrice du hub. Ces rendez-vous réunissent virtuellement "une centaine de personnes" à chaque fois.

Pour aller plus loin dans cette démarche de "partage", le HDH va présenter vendredi [9 juillet], un appel à manifestation d'intérêt (AMI) pour une "bibliothèque ouverte d'algorithmes en santé" (BOAS), a annoncé Stéphanie Combes à APMnews.

Il s'adresse à des projets portant sur le développement, l'évolution et/ou la validation d'algorithmes de ciblage dans le SNDS et les projets sélectionnés seront accompagnés tout au long de leur parcours par le HDH sur différents aspects: accompagnement financier, appui dans la demande d'accès aux données, accompagnement technique et accompagnement scientifique.

"Clairement documentés et décrits en langage naturel, implémentés dans différents langages de programmation, les algorithmes des lauréats devront pouvoir être ouverts à la revue et l'amélioration par les pairs dans un cadre collaboratif et fourniront ainsi à la communauté une boîte à outils facilitant la mutualisation des efforts et ainsi l'innovation en santé", a souligné le HDH, qui veut, via cet AMI, stimuler l'open innovation.

L'AMI est ouvert pour un an, de juillet 2021 à juin 2022 et les projets seront sélectionnés "par vagues", à raison d'une vague tous les 4 mois (octobre 2021, février 2022, juin 2022).

wz/ab/APMnews

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(Par Wassinia ZIRAR)

PARIS, 7 juillet 2021 (APMnews) - L'Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM) et le Health Data Hub (HDH) ont signé fin juin une convention-cadre pour favoriser le partage des données dont dispose l'ANSM: le fruit d'une "réflexion collective qui s'inscrit dans une dynamique d'ouverture des données de santé", ont expliqué cette semaine à APMnews Patrick Maison, conseiller scientifique de l'ANSM, et Stéphanie Combes, directrice du HDH.

Le partenariat entre l'ANSM et le HDH vise plus globalement à "faciliter pour tous l'accès aux données sur les médicaments et assurer une plus grande transparence", ont fait valoir les deux structures dans un communiqué diffusé fin juin.

"Nous échangeons avec l'ANSM pratiquement depuis la période de préfiguration du HDH [en 2018 NDLR, cf dépêche du 12/10/2018 à 18:54] et dans l'écosystème des agences sanitaires, il y a une vraie volonté de mettre en place une stratégie data. Du côté de l'ANSM, nous avons senti la volonté de se lancer dans ces sujets-là et notre objectif est de les accompagner, cela rentre dans nos missions: accès facilité aux données de santé, facilitation du partage de connaissances et transparence sur les projets", a expliqué mercredi à APMnews Stéphanie Combes.

"Il est essentiel de développer ces compétences spécifiques dans toutes les agences et dans toutes les administrations, cela rejoint les travaux menés avec le député Eric Bothorel [cf dépêche du 23/12/2020 à 13:13] qui donneront très prochainement corps à des feuilles de route ministérielles", a-t-elle complété.

"Tout est parti de la réorganisation de l'agence, qui souhaitait renforcer l'ouverture de ses actions et cela a touché ses données. Nous souhaitons plus d'ouverture et de transparence autour des données sur les produits de santé de l'ANSM et une meilleure valorisation de ces données", a confirmé lundi à APMnews Patrick Maison, conseiller scientifique auprès de la direction générale de l'ANSM.

Ainsi, le partenariat entre l'ANSM et le HDH -et la nouvelle convention-cadre qui le scelle-, encadre les projets déjà existants et les futurs projets communs entre le "gendarme du médicament" et le hub.

Ordei et DataMed: deux projets déjà en cours

"En 2019, l'agence a organisé un hackathon sur les erreurs médicamenteuses et après cet événement, elle a initié un projet de partage des déclarations des erreurs médicamenteuses. Nous avons eu l'idée de mettre au point un service numérique pour répondre à ce qui était alors un besoin", a rapporté Patrick Maison.

En avril 2019, le HDH dévoilait les 10 premiers lauréats de son appel à projets pour la création de la plateforme. Parmi eux: le projet "Ordei" de l'ANSM, qui prévoit donc de quantifier la proportion de patients touchés par un effet indésirable médicamenteux.

"L'idée est de mettre au point un outil permettant de restituer automatiquement des indicateurs sur les déclarations des effets indésirables aux médicaments. Ces calculs sont faits manuellement et ils ne permettent pas de passer à l'échelle. Avec le système national des données de santé (SNDS) [dont les données sont mises à disposition par le HDH, ndlr], nous avons la possibilité d'automatiser ces calculs", a expliqué Stéphanie Combes.

"Nous sommes typiquement dans le cadre de projets pour lesquels l'intelligence artificielle (IA) apporte vraiment quelque chose puisqu'elle va permettre d'industrialiser un processus", a-t-elle salué.

Une fois finalisé, l'outil sera intégré au tableau de bord DataMed. Ce deuxième projet, mené de front par l'ANSM et le HDH, a été lancé en septembre 2020.

Ce tableau de bord entend mettre à disposition de nombreuses données sur les médicaments en automatisant leur publication. Cela permettra d'en faciliter l'accès et leur compréhension par "tous les citoyens", y compris les patients et les professionnels de santé.

Les usagers pourront ainsi trouver et visualiser, pour chaque médicament ou substance active, des informations telles que le nombre de cas d'effets indésirables, leur distribution par sexe et âge, leur localisation par groupes d'organes, le taux de notification, etc.

La mise à disposition de "compétences"

Dans le cadre du programme des entrepreneurs d'intérêt général (EIG) de la direction interministérielle du numérique (Dinum), une équipe mise à disposition de l'ANSM participe à la conception de cette plateforme et à l'acculturation des équipes de l'agence aux méthodes et outils pour y parvenir.

En outre, le HDH a mis "à disposition de l'ANSM" un data scientist issu de ses effectifs.

"Les projets autour de la réutilisation des données de santé mobilisent de multiples compétences (juridiques, informatiques, médicales, analytiques…), difficiles à réunir et notre offre de services comprend l'accompagnement avec des compétences rares, que nous avons la capacité de recruter au HDH", a souligné Stéphanie Combes.

"Nous avons un réseau de data scientists recrutés par nous, chez nous et que nous mettons à disposition de nos partenaires pendant une durée déterminée pour faire un traitement particulier et accélérer les projets."

Dans le cadre du projet Ordei, "des premiers travaux ont été menés à partir des données ouvertes d'Open Medic [base constituée d'un ensemble de bases annuelles portant sur l'usage du médicament, délivré en pharmacie de ville de 2014 à 2020, NDLR] qui sont des données agrégées du SNDS mais pour être beaucoup plus précis, il fallait travailler directement avec les données 'fines' du SNDS et notre data scientist accompagne l'ANSM en travaillant avec le portail de l'assurance maladie", a détaillé la directrice du hub.

"Nous bénéficions des compétences techniques et technologiques du HDH et nous nous appuyons sur nos compétences métiers pour mener à bien nos projets", a résumé Patrick Maison, qui a annoncé à APMnews la mise en place d'un nouvel outil "en septembre" autour de l'aide à la décision.

"Nous allons l'appeler 'GDR santé' pour 'gestion de risques santé', il sera interne et il doit nous permettre de donner un niveau de sensibilité à tous les dossiers qui arrivent au sein de l'agence, pour mieux traiter le flux et bien orienter les sujets", a-t-il expliqué.

L'outil qui a été retenu par l'ANSM "il y a quelques jours", n'implique pas le HDH "à date" mais l'agence n'exclut pas d'en discuter avec son partenaire.

L'ouverture des données en fil rouge

Dans le cadre du plan national pour la science ouverte de 2018, le HDH et ses partenaires mettent à disposition de la documentation, des outils et des formations afin de mutualiser les connaissances.

Dès 2019, une documentation collaborative portant sur le SNDS, un forum d'entraide ainsi qu'un dictionnaire interactif permettant de comprendre la structure du SNDS avaient été créés et enrichis par la communauté.

"La dimension du partage est très importante et l'ANSM s'est engagée à partager les algorithmes qui vont permettre de prétraiter les données du SNDS pour construire les indicateurs. C'est important car cela va permettre à d'autres de les réutiliser sans mettre plusieurs mois à les reconstruire. Par ailleurs, l'ANSM va permettre aussi de partager des données dans des programmes qui pourront être croisées avec les données de l'ANSM elle-même", a insisté Stéphanie Combes.

"Nous cherchons à diffuser la valeur de l'open source, qui nous est très chère et nous essayons de la démocratiser et de démontrer qu'il y a un réel intérêt à y contribuer. Nous avons encore beaucoup de réflexes propriétaires dans l'écosystème des données de santé et c'est la raison pour laquelle nous travaillons depuis 2019 à mettre en place de la documentation ouverte avec nos partenaires", a-t-elle complété.

En 2021, le HDH continue à mettre en commun les connaissances, avec notamment la mise à disposition d'un catalogue de métadonnées pour les bases qui seront accessibles sur la plateforme du HDH, l'alimentation et le développement d'une bibliothèque open source d'algorithmes, ainsi que la mise en place de techniques d'anonymisation pour concilier mise à disposition des données et protection des données sensibles.

Par ailleurs, le HDH organise régulièrement des meet-up pour "avoir accès à des formations, dont une formation citoyenne en cours de création pour vulgariser le SNDS", a fait savoir la directrice du hub. Ces rendez-vous réunissent virtuellement "une centaine de personnes" à chaque fois.

Pour aller plus loin dans cette démarche de "partage", le HDH va présenter vendredi [9 juillet], un appel à manifestation d'intérêt (AMI) pour une "bibliothèque ouverte d'algorithmes en santé" (BOAS), a annoncé Stéphanie Combes à APMnews.

Il s'adresse à des projets portant sur le développement, l'évolution et/ou la validation d'algorithmes de ciblage dans le SNDS et les projets sélectionnés seront accompagnés tout au long de leur parcours par le HDH sur différents aspects: accompagnement financier, appui dans la demande d'accès aux données, accompagnement technique et accompagnement scientifique.

"Clairement documentés et décrits en langage naturel, implémentés dans différents langages de programmation, les algorithmes des lauréats devront pouvoir être ouverts à la revue et l'amélioration par les pairs dans un cadre collaboratif et fourniront ainsi à la communauté une boîte à outils facilitant la mutualisation des efforts et ainsi l'innovation en santé", a souligné le HDH, qui veut, via cet AMI, stimuler l'open innovation.

L'AMI est ouvert pour un an, de juillet 2021 à juin 2022 et les projets seront sélectionnés "par vagues", à raison d'une vague tous les 4 mois (octobre 2021, février 2022, juin 2022).

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