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30/09 2021
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COVID-19: DES VACCINS PÉRIMÉS DE QUELQUES JOURS UTILISÉS DANS LA LOIRE SUR 260 PERSONNES

L'agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes a annoncé jeudi avoir été informée, le 21 septembre, de "l'utilisation par erreur, par des professionnels de santé, de flacons de vaccins Pfizer plusieurs jours après leur date limite d'utilisation".

Les flacons du vaccin Cominarty* ayant été décongelés le 6 août, ils pouvaient être utilisés par les professionnels de vaccination jusqu’au 5 septembre. "Une partie d’entre eux a cependant été administrée entre le 7 et le 21 septembre soit entre 2 et 16 jours après la date possible d’utilisation", explique l'ARS.

Elle précise que "l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) n’a pas identifié de risque lié à cette situation particulière sur les adultes et adolescents concernés".

"Il n’est par contre pas impossible que ces personnes développent des effets indésirables déjà observés dans le cadre de la vaccination contre la Covid-19 (douleur au point d’injection, maux de tête…)", ajoute-t-elle.

Dès qu'elle a reçu le signalement, l'agence a déclenché un audit afin de déterminer "les causes de l'erreur" et de "définir la liste exacte des personnes concernées par l'injection de ces lots de vaccin et les sites de vaccination".

Elle révèle que la date de décongélation, qui est "précisé sur les plateaux contenant les flacons de vaccin", "n'a été pas reportée sur chacun des flacons, comme cela doit être le cas"

Sur les personnes concernées, elle annonce que d'après la base de données issues du logiciel SI-VAC, 260 personnes ayant été vaccinées par ces lots ont été identifiées. "Il s’agit de 106 adolescents de 12 à 17 ans (dont 76 vaccinés lors d’opérations en milieu scolaire) et 154 adultes vaccinés à l’occasion d’opérations mobiles 'Aller Vers' dans 4 communes de la Loire".

Ces personnes ont été informées rapidement et une nouvelle possibilité de vaccination devait leur être proposée en tenant compte des recommandations du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale (COSV).

L'ARS annonce également qu'"afin de déterminer précisément les causes de l’absence de traçabilité de ce lot de vaccins et éviter que cette erreur ne se reproduise", elle a décidé de "diligenter une inspection".

Elle a aussi rappelé à l’ensemble des opérateurs de la région, en charge de la distribution, du stockage et de l’administration du vaccin, la vigilance à avoir concernant la traçabilité des vaccins depuis leur réception jusqu’à leur administration.

Communiqué de presse Auvergne-Rhône-Alpes, 30/09/2021

san/ab/APMnews

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L'agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes a annoncé jeudi avoir été informée, le 21 septembre, de "l'utilisation par erreur, par des professionnels de santé, de flacons de vaccins Pfizer plusieurs jours après leur date limite d'utilisation".

Les flacons du vaccin Cominarty* ayant été décongelés le 6 août, ils pouvaient être utilisés par les professionnels de vaccination jusqu’au 5 septembre. "Une partie d’entre eux a cependant été administrée entre le 7 et le 21 septembre soit entre 2 et 16 jours après la date possible d’utilisation", explique l'ARS.

Elle précise que "l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) n’a pas identifié de risque lié à cette situation particulière sur les adultes et adolescents concernés".

"Il n’est par contre pas impossible que ces personnes développent des effets indésirables déjà observés dans le cadre de la vaccination contre la Covid-19 (douleur au point d’injection, maux de tête…)", ajoute-t-elle.

Dès qu'elle a reçu le signalement, l'agence a déclenché un audit afin de déterminer "les causes de l'erreur" et de "définir la liste exacte des personnes concernées par l'injection de ces lots de vaccin et les sites de vaccination".

Elle révèle que la date de décongélation, qui est "précisé sur les plateaux contenant les flacons de vaccin", "n'a été pas reportée sur chacun des flacons, comme cela doit être le cas"

Sur les personnes concernées, elle annonce que d'après la base de données issues du logiciel SI-VAC, 260 personnes ayant été vaccinées par ces lots ont été identifiées. "Il s’agit de 106 adolescents de 12 à 17 ans (dont 76 vaccinés lors d’opérations en milieu scolaire) et 154 adultes vaccinés à l’occasion d’opérations mobiles 'Aller Vers' dans 4 communes de la Loire".

Ces personnes ont été informées rapidement et une nouvelle possibilité de vaccination devait leur être proposée en tenant compte des recommandations du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale (COSV).

L'ARS annonce également qu'"afin de déterminer précisément les causes de l’absence de traçabilité de ce lot de vaccins et éviter que cette erreur ne se reproduise", elle a décidé de "diligenter une inspection".

Elle a aussi rappelé à l’ensemble des opérateurs de la région, en charge de la distribution, du stockage et de l’administration du vaccin, la vigilance à avoir concernant la traçabilité des vaccins depuis leur réception jusqu’à leur administration.

Communiqué de presse Auvergne-Rhône-Alpes, 30/09/2021

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