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02/09 2020
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COVID-19 EN EHPAD: "ON EST BEAUCOUP MIEUX PRÉPARÉS À UNE REPRISE DE L'ÉPIDÉMIE" (DGCS)

PARIS, 2 septembre 2020 (APMnews) - "On est beaucoup mieux préparés à une reprise de l'épidémie" de Covid-19 qui pourrait toucher les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) que le secteur ne l'était en février-mars, a affirmé mardi la directrice générale de la cohésion sociale (DGCS), Virginie Lasserre, lors d'une audition par la commission d'enquête du Sénat sur la gestion de la crise sanitaire liée au Covid-19.

Après l'Assemblée nationale, le Sénat a créé sa propre commission d'enquête sur la gestion du Covid-19 le 30 juin, rappelle-t-on (cf dépêche du 30/06/2020 à 17:02). Les commissions des deux chambres ont déjà procédé à de nombreuses auditions (cf dépêche du 06/08/2020 à 15:50). Celle du Sénat a repris ses travaux mardi matin (cf dépêche du 01/09/2020 à 19:01).

Mardi après-midi, plusieurs acteurs du monde des Ehpad étaient auditionnés.

Parmi eux, Pascal Meyvaert, vice-président de la Fédération française des médecins coordonnateurs en Ehpad (Ffamco-Ehpad) et président de l'Association des médecins coordonnateurs d'Alsace, déjà auditionné en avril par l'Assemblée nationale (cf dépêche du 30/04/2020 à 19:23).

"Un véritable tsunami nous a submergés fin février et début mars, et nous avons l'impression que les autorités avaient chaque fois un train de retard, en tout cas en ce qui nous concerne" en Alsace, a-t-il rappelé.

"C'était quelque chose de totalement inimaginable; [...] on n'a jamais pensé que cela pourrait revêtir une telle gravité, une telle vitesse, c'était explosif."

Et il a alerté: "L'inquiétude est toujours présente; nous avons vraiment peur. Tous ceux qui ont été fortement impactés, confrontés à cette situation, nous avons vraiment peur de la suite"...

Jean-Pierre Riso, président de la Fédération nationale des associations de directeurs d'établissements et services pour personnes âgées (Fnadepa), a lui aussi estimé que "la crise n'est pas derrière nous", évoquant "certains établissements qui reconfinent partiellement [cf dépêche du 20/08/2020 à 12:19], qui réduisent les visites parce que des cas de Covid réapparaissent".

"On ne peut pas faire abstraction de la situation d'avant-Covid, où nos Ehpad manquaient, manquent encore, de professionnels et il faut nécessairement que nous sortions de cette crise avec un dispositif rénové avec plus de professionnels, mieux rémunérés et formés différemment", a-t-il réclamé. "La crise a révélé par exemple que les psychologues étaient des fonctions essentielles", a-t-il donné en exemple.

Une plateforme nationale de renfort RH

Mais il a souligné que, pendant toute la période, si de nombreux manquements ont été déplorés et depuis maintes fois pointés, "des forces se sont révélées, et continuent de se révéler".

"Ces forces tiennent d'abord aux organisations au sein des établissements et des services à domicile, qui ont su s'adapter, être mobiles. Certaines organisations nous semblaient impossibles, et elles ont été possibles. Je pense à des animations très individualisées, au numérique qui s'est mis en oeuvre de façon extraordinaire dans les Ehpad", a-t-il listé.

Il a loué aussi 'les collaborations qui se sont mises en oeuvre sur beaucoup de territoires entre le sanitaire et le médico-social, mais aussi entre les établissements et les services d'aide à domicile. Ces souplesses [d'organisation] doivent se poursuivre au-delà de cette période."

Sollicitée par les sénateurs pour savoir si le secteur serait prêt face à une éventuelle deuxième vague épidémique, Virginie Lasserre, directrice générale de la cohésion sociale (DGCS), a ainsi estimé qu'"il y a des acquis indéniables et qui permettent de dire qu'on est beaucoup mieux préparés à une reprise de l'épidémie".

Concernant le manque de personnel dans le secteur, "on a mis en place des dispositifs de soutien en ressources humaines à l'ensemble du secteur, [...] avec une plateforme nationale qui s'appelle 'Renfort RH' et qui dès à présent a enregistré 3.000 volontaires prêts à intervenir très rapidement dans les Ehpad si besoin, et on a environ 1.000 inscriptions d'établissements", a-t-elle annoncé, précisant que cette plateforme avait été mise en place "fin juillet".

"Sachant que la priorité, c'est que les ARS [agences régionales de santé], qui ont toutes monté pendant la crise des plateformes RH elles-mêmes, puissent continuer à les utiliser pour pouvoir apporter des renforts RH auprès du secteur médico-social", a-t-elle poursuivi.

Virginie Lasserre a ensuite, elle aussi, fait valoir "l'appui du secteur sanitaire au médico-social", avec "des choses dont on a tous rêvé pouvoir les mettre en place depuis pas mal de temps".

"On a mis en place des dispositifs pendant la crise, qu'on pérennise", a-t-elle assuré, citant "les astreintes gériatriques qui ont prouvé tout leur intérêt", les équipes mobiles de soins palliatifs, "l'appui des Cpias -les centres d'appui pour la prévention des infections liées aux soins et des équipes d'hygiène hospitalière qui interviennent encore plus sur le secteur médico-social".

La DGCS a également évoqué les mesures financières prolongées "au moins jusqu'au 30 septembre", permettant "l'intervention de médecins et d'infirmiers libéraux au sein des Ehpad [cf dépêche du 31/08/2020 à 17:54]", et l'hospitalisation à domicile (HAD) "qui a été extrêmement développée pendant la crise" et dont les conditions d'intervention sont assouplies "jusqu'au 30 octobre" (cf dépêche du 03/04/2020 à 10:59).

De plus, "nous disposons de masques et d'EPI [équipements de protection individuelle]. Concernant les masques, nous en avons 1,52 milliard en stock stratégique de l'Etat".

Tout cela "nous permet de dire que la situation n'est absolument pas la même que celle que nous connaissions en tout début de crise", a-t-elle insisté. "On est quand même beaucoup mieux armés face à un rebond de l'épidémie."

Trois semaines de stocks de masques ?

Cela dit, elle a confirmé l'arrêt de l'approvisionnement en stocks d'Etat du secteur médico-social. "Nous avons très tôt indiqué au secteur qu'en effet, l'approvisionnement s'arrêtait au 30 septembre et qu'il était important que les établissements fassent un stock de trois semaines […] pour pouvoir appréhender une dégradation de l'épidémie", a-t-elle émis, ajoutant que "néanmoins, nous avons mis en place un dispositif de suivi très précis de l'état des stocks auprès de l'ensemble du secteur médico-social pour pouvoir, si un établissement était en grande difficulté, réagir extrêmement vite et apporter des solutions en masques". Ce dispositif est "en cours de déploiement".

Florence Arnaiz-Maumé, déléguée générale du Syndicat national des établissements et résidences privés pour personnes âgées (Synerpa) a ironisé: "Évidemment, aujourd'hui nous ne sommes pas à trois semaines de stocks. Ce serait suicidaire! On a évidemment plus que trois semaines de stocks, parce qu'on n'a pas envie d'être repris au même jeu".

"En mars, on est en fin de grippe et on a trois semaines de stocks", a-t-elle rappelé, soulignant que ce qui a déclenché "un problème grave, c'est la réquisition qui a eu lieu début mars […]: l'Etat achète les masques que d'habitude nous avons".

De son côté, Jean-Claude Brdenk, vice-président du Synerpa mais aussi directeur général délégué d’Orpea, a expliqué que son groupe a "considéré qu'il fallait [des stocks] de deux mois […], dont trois semaines au sein des établissements. Parce qu'on ne stocke pas que des masques […] et ça prend énormément de place". Au-delà, "il faut stocker au plus près des territoires […] au niveau des mairies", a-t-il estimé.

Sur ce sujet des masques, Jean-Pierre Riso a cité certains services à domicile "qui ont parfois jusqu'à 3.000 salariés" et pour lesquels "ce sont des financements considérables". "Avoir trois semaines d'avance, lorsque vous avez 3.000 salariés, au prix que coûtent aujourd'hui les masques, dans un contexte où les conseils départementaux n'ont pas de CNR [crédits non reconductibles]… On est dans des problématiques financières graves", a-t-il martelé. "Bien sûr, l'Etat ne peut pas se substituer tout le temps à tout, mais c'est un vrai enjeu…"

Par ailleurs, Pascal Champvert, président de l'Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA) a fait remarquer que la baisse des revenus des Ehpad pendant la crise n'a pas été compensée entièrement, malgré le dispositif de soutien mis en place (cf dépêche du 18/05/2020 à 19:39 et dépêche du 10/06/2020 à 19:01).

"Pendant la crise, tous les établissements ont perdu des rentrées d'argent puisque malheureusement il n'y avait plus de nouveaux résidents." Or "on nous dit 'vous serez remboursés de vos pertes mais à hauteur de 60 euros par jour'", a-t-il déploré, rappelant que les tarifs étaient supérieurs. "Il ne s'agit pas qu'à cause de ça, des directeurs d'établissements soient dans l'avenir amenés à ne pas remplacer des professionnels parce qu'il faudrait payer le déficit de la crise", a-t-il prévenu.

vl/ab/APMnews

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PARIS, 2 septembre 2020 (APMnews) - "On est beaucoup mieux préparés à une reprise de l'épidémie" de Covid-19 qui pourrait toucher les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) que le secteur ne l'était en février-mars, a affirmé mardi la directrice générale de la cohésion sociale (DGCS), Virginie Lasserre, lors d'une audition par la commission d'enquête du Sénat sur la gestion de la crise sanitaire liée au Covid-19.

Après l'Assemblée nationale, le Sénat a créé sa propre commission d'enquête sur la gestion du Covid-19 le 30 juin, rappelle-t-on (cf dépêche du 30/06/2020 à 17:02). Les commissions des deux chambres ont déjà procédé à de nombreuses auditions (cf dépêche du 06/08/2020 à 15:50). Celle du Sénat a repris ses travaux mardi matin (cf dépêche du 01/09/2020 à 19:01).

Mardi après-midi, plusieurs acteurs du monde des Ehpad étaient auditionnés.

Parmi eux, Pascal Meyvaert, vice-président de la Fédération française des médecins coordonnateurs en Ehpad (Ffamco-Ehpad) et président de l'Association des médecins coordonnateurs d'Alsace, déjà auditionné en avril par l'Assemblée nationale (cf dépêche du 30/04/2020 à 19:23).

"Un véritable tsunami nous a submergés fin février et début mars, et nous avons l'impression que les autorités avaient chaque fois un train de retard, en tout cas en ce qui nous concerne" en Alsace, a-t-il rappelé.

"C'était quelque chose de totalement inimaginable; [...] on n'a jamais pensé que cela pourrait revêtir une telle gravité, une telle vitesse, c'était explosif."

Et il a alerté: "L'inquiétude est toujours présente; nous avons vraiment peur. Tous ceux qui ont été fortement impactés, confrontés à cette situation, nous avons vraiment peur de la suite"...

Jean-Pierre Riso, président de la Fédération nationale des associations de directeurs d'établissements et services pour personnes âgées (Fnadepa), a lui aussi estimé que "la crise n'est pas derrière nous", évoquant "certains établissements qui reconfinent partiellement [cf dépêche du 20/08/2020 à 12:19], qui réduisent les visites parce que des cas de Covid réapparaissent".

"On ne peut pas faire abstraction de la situation d'avant-Covid, où nos Ehpad manquaient, manquent encore, de professionnels et il faut nécessairement que nous sortions de cette crise avec un dispositif rénové avec plus de professionnels, mieux rémunérés et formés différemment", a-t-il réclamé. "La crise a révélé par exemple que les psychologues étaient des fonctions essentielles", a-t-il donné en exemple.

Une plateforme nationale de renfort RH

Mais il a souligné que, pendant toute la période, si de nombreux manquements ont été déplorés et depuis maintes fois pointés, "des forces se sont révélées, et continuent de se révéler".

"Ces forces tiennent d'abord aux organisations au sein des établissements et des services à domicile, qui ont su s'adapter, être mobiles. Certaines organisations nous semblaient impossibles, et elles ont été possibles. Je pense à des animations très individualisées, au numérique qui s'est mis en oeuvre de façon extraordinaire dans les Ehpad", a-t-il listé.

Il a loué aussi 'les collaborations qui se sont mises en oeuvre sur beaucoup de territoires entre le sanitaire et le médico-social, mais aussi entre les établissements et les services d'aide à domicile. Ces souplesses [d'organisation] doivent se poursuivre au-delà de cette période."

Sollicitée par les sénateurs pour savoir si le secteur serait prêt face à une éventuelle deuxième vague épidémique, Virginie Lasserre, directrice générale de la cohésion sociale (DGCS), a ainsi estimé qu'"il y a des acquis indéniables et qui permettent de dire qu'on est beaucoup mieux préparés à une reprise de l'épidémie".

Concernant le manque de personnel dans le secteur, "on a mis en place des dispositifs de soutien en ressources humaines à l'ensemble du secteur, [...] avec une plateforme nationale qui s'appelle 'Renfort RH' et qui dès à présent a enregistré 3.000 volontaires prêts à intervenir très rapidement dans les Ehpad si besoin, et on a environ 1.000 inscriptions d'établissements", a-t-elle annoncé, précisant que cette plateforme avait été mise en place "fin juillet".

"Sachant que la priorité, c'est que les ARS [agences régionales de santé], qui ont toutes monté pendant la crise des plateformes RH elles-mêmes, puissent continuer à les utiliser pour pouvoir apporter des renforts RH auprès du secteur médico-social", a-t-elle poursuivi.

Virginie Lasserre a ensuite, elle aussi, fait valoir "l'appui du secteur sanitaire au médico-social", avec "des choses dont on a tous rêvé pouvoir les mettre en place depuis pas mal de temps".

"On a mis en place des dispositifs pendant la crise, qu'on pérennise", a-t-elle assuré, citant "les astreintes gériatriques qui ont prouvé tout leur intérêt", les équipes mobiles de soins palliatifs, "l'appui des Cpias -les centres d'appui pour la prévention des infections liées aux soins et des équipes d'hygiène hospitalière qui interviennent encore plus sur le secteur médico-social".

La DGCS a également évoqué les mesures financières prolongées "au moins jusqu'au 30 septembre", permettant "l'intervention de médecins et d'infirmiers libéraux au sein des Ehpad [cf dépêche du 31/08/2020 à 17:54]", et l'hospitalisation à domicile (HAD) "qui a été extrêmement développée pendant la crise" et dont les conditions d'intervention sont assouplies "jusqu'au 30 octobre" (cf dépêche du 03/04/2020 à 10:59).

De plus, "nous disposons de masques et d'EPI [équipements de protection individuelle]. Concernant les masques, nous en avons 1,52 milliard en stock stratégique de l'Etat".

Tout cela "nous permet de dire que la situation n'est absolument pas la même que celle que nous connaissions en tout début de crise", a-t-elle insisté. "On est quand même beaucoup mieux armés face à un rebond de l'épidémie."

Trois semaines de stocks de masques ?

Cela dit, elle a confirmé l'arrêt de l'approvisionnement en stocks d'Etat du secteur médico-social. "Nous avons très tôt indiqué au secteur qu'en effet, l'approvisionnement s'arrêtait au 30 septembre et qu'il était important que les établissements fassent un stock de trois semaines […] pour pouvoir appréhender une dégradation de l'épidémie", a-t-elle émis, ajoutant que "néanmoins, nous avons mis en place un dispositif de suivi très précis de l'état des stocks auprès de l'ensemble du secteur médico-social pour pouvoir, si un établissement était en grande difficulté, réagir extrêmement vite et apporter des solutions en masques". Ce dispositif est "en cours de déploiement".

Florence Arnaiz-Maumé, déléguée générale du Syndicat national des établissements et résidences privés pour personnes âgées (Synerpa) a ironisé: "Évidemment, aujourd'hui nous ne sommes pas à trois semaines de stocks. Ce serait suicidaire! On a évidemment plus que trois semaines de stocks, parce qu'on n'a pas envie d'être repris au même jeu".

"En mars, on est en fin de grippe et on a trois semaines de stocks", a-t-elle rappelé, soulignant que ce qui a déclenché "un problème grave, c'est la réquisition qui a eu lieu début mars […]: l'Etat achète les masques que d'habitude nous avons".

De son côté, Jean-Claude Brdenk, vice-président du Synerpa mais aussi directeur général délégué d’Orpea, a expliqué que son groupe a "considéré qu'il fallait [des stocks] de deux mois […], dont trois semaines au sein des établissements. Parce qu'on ne stocke pas que des masques […] et ça prend énormément de place". Au-delà, "il faut stocker au plus près des territoires […] au niveau des mairies", a-t-il estimé.

Sur ce sujet des masques, Jean-Pierre Riso a cité certains services à domicile "qui ont parfois jusqu'à 3.000 salariés" et pour lesquels "ce sont des financements considérables". "Avoir trois semaines d'avance, lorsque vous avez 3.000 salariés, au prix que coûtent aujourd'hui les masques, dans un contexte où les conseils départementaux n'ont pas de CNR [crédits non reconductibles]… On est dans des problématiques financières graves", a-t-il martelé. "Bien sûr, l'Etat ne peut pas se substituer tout le temps à tout, mais c'est un vrai enjeu…"

Par ailleurs, Pascal Champvert, président de l'Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA) a fait remarquer que la baisse des revenus des Ehpad pendant la crise n'a pas été compensée entièrement, malgré le dispositif de soutien mis en place (cf dépêche du 18/05/2020 à 19:39 et dépêche du 10/06/2020 à 19:01).

"Pendant la crise, tous les établissements ont perdu des rentrées d'argent puisque malheureusement il n'y avait plus de nouveaux résidents." Or "on nous dit 'vous serez remboursés de vos pertes mais à hauteur de 60 euros par jour'", a-t-il déploré, rappelant que les tarifs étaient supérieurs. "Il ne s'agit pas qu'à cause de ça, des directeurs d'établissements soient dans l'avenir amenés à ne pas remplacer des professionnels parce qu'il faudrait payer le déficit de la crise", a-t-il prévenu.

vl/ab/APMnews

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