Actualités de l'Urgence - APM

14/05 2021
Retour

COVID-19: ÉVOLUTION FAVORABLE DE L'ENSEMBLE DES INDICATEURS ÉPIDÉMIOLOGIQUES (SPF)

SAINT-MAURICE (Val-de-Marne), 14 mai 2021 (APMnews) - L'ensemble des indicateurs épidémiologiques ont évolué de façon favorable la semaine du 3 mai, rapporte Santé publique France (SPF) dans son bulletin épidémiologique diffusé jeudi soir, tout en alertant sur le fait que la pression hospitalière "demeure forte", notamment dans les services de soins critiques.

Ceci invite "à la plus grande vigilance dans les prochaines semaines compte tenu de l’assouplissement progressif des mesures collectives", écrit l'agence sanitaire.

Dans son bulletin, allégé cette semaine en raison du jeudi 13 mai férié, SPF rapporte une baisse de l'ensemble des indicateurs épidémiologiques, qu'il s'agisse du taux d'incidence des infections par le Sars-CoV-2, des consultations et passages aux urgences pour suspicion de Covid-19 ou des nouvelles hospitalisations et admissions en soins critiques de patients Covid-19.

Du côté de l'incidence, le taux était en baisse pour la 4e semaine consécutive. Au niveau national, 123.183 nouveaux cas d'infection par le Sars-CoV-2 ont été confirmés la semaine du 3 mai, soit près de 17.600 cas en moyenne chaque jour. Le taux d'incidence, corrigé pour tenir compte des samedis 1er et 8 mai fériés, était en baisse de 18% par rapport à la semaine précédente. Le taux de dépistage était quant à lui en hausse de 12%.

Le taux d'incidence corrigé pour 100.000 habitants la semaine du 3 mai était, des moins touchés aux plus touchés, de 89 chez les 75 ans et plus (-31% par rapport à la semaine précédente), 102 chez les 65-74 ans (-29%), 165 chez les 0-14 ans (-1%), 188 chez les 45-64 ans (-23%) et 273 chez les 15-44 ans (-18%).

Le taux de reproduction R effectif, inférieur à 1 en métropole pour la 4e semaine consécutive, était de 0,74 samedi 8 mai (données Sidep).

Au niveau hospitalier, le nombre de nouvelles hospitalisations et d'admissions en réanimation de patients Covid-19 étaient en baisse respective de 25% et 24% la semaine du 3 mai par rapport à la semaine précédente.

SPF pointe toutefois que "le nombre de personnes en cours d’hospitalisation se maintenait toujours à un niveau élevé". Il y avait jeudi 23.656 patients Covid-19 hospitalisés en France, dont 4.442 en soins critiques.

Le nombre de passages aux urgences et d'actes SOS Médecins pour suspicion de Covid-19 étaient en baisse respective de 26% et 5% la semaine du 3 mai.

Les données de mortalité révèlent quant à elles un nombre de décès de patients Covid-19 hospitalisés "en nette diminution" la semaine du 3 mai (1.570 décès contre 1.994 la semaine précédente), en parallèle d'une mortalité en établissements sociaux et médico-sociaux (ESMS) qui "restait faible", "traduisant l’impact de la vaccination", rapporte SPF (cf dépêche du 14/05/2021 à 11:15). Le chapitre relatif à la surveillance dans les ESMS ne figure pas dans ce bulletin allégé, note-t-on.

Le nombre de morts du Covid en France s'élevait jeudi à 107.279 patients, selon les données pour les hôpitaux et les ESMS disponibles sur le site de SPF.

L'agence sanitaire rapporte par ailleurs que "le nombre de décès toutes causes et tous âges confondus était toujours significativement supérieur à celui attendu au niveau national avec néanmoins un début de diminution" la semaine du 26 avril.

5 variants préoccupants détectés en France

Parmi les tests RT-PCR positifs criblés la semaine du 3 mai, la proportion de suspicions de variant anglais était de 79,5% et celle de variant de type sud-africain ou brésilien était de 5,6%. Ces pourcentages varient peu à l'échelle nationale depuis plusieurs semaines, note-t-on.

SPF rappelle que 5 variants ont été qualifiés de préoccupants (VOC) en raison de leur transmissibilité augmentée et/ou d’un risque d’échappement à la réponse immunitaire.

Outre les variants anglais, sud-africain et brésilien, qui circulent en France depuis le début de l’année 2021, cette classification concerne le variant 20I/484K, qui a émergé au Royaume-Uni début 2021, ainsi que le variant indien, qui a été classé VOC mardi par l'Organisation mondiale de la santé (OMS, cf dépêche du 12/05/2021 à 14:56) puis mercredi par l’analyse de risque conjointe du Centre national de référence (CNR) et de SPF.

Le variant 20I/484K a été "très peu détecté en France jusqu’à la mi-mars mais les données de séquençage récentes montrent une augmentation du nombre de cas de ce variant, notamment en Ile-de-France et en Bretagne depuis début avril", rapporte SPF.

Concernant le variant indien, une "augmentation de la détection de cas" est constatée "depuis une quinzaine de jours en France" et "la grande majorité des épisodes [..] est liée à des cas de retour d’un séjour en Inde". SPF indique que selon les données arrêtées à mardi, 24 épisodes impliquant au moins un cas de variant indien ont été rapportés en France.

"A ce jour, aucun élément en faveur d’une diffusion communautaire significative [du variant indien] n’a été rapporté en France", ajoute l'agence sanitaire, assurant que "la situation rest[ait] suivie avec attention".

sb/ab/APMnews

Les données APM Santé sont la propriété de APM International. Toute copie, republication ou redistribution des données APM Santé, notamment via la mise en antémémoire, l'encadrement ou des moyens similaires, est expressément interdite sans l'accord préalable écrit de APM. APM ne sera pas responsable des erreurs ou des retards dans les données ou de toutes actions entreprises en fonction de celles-ci ou toutes décisions prises sur la base du service. APM, APM Santé et le logo APM International, sont des marques d'APM International dans le monde. Pour de plus amples informations sur les autres services d'APM, veuillez consulter le site Web public d'APM à l'adresse www.apmnews.com

Copyright © APM-Santé - Tous droits réservés.

Informations professionnelles

14/05 2021
Retour

COVID-19: ÉVOLUTION FAVORABLE DE L'ENSEMBLE DES INDICATEURS ÉPIDÉMIOLOGIQUES (SPF)

SAINT-MAURICE (Val-de-Marne), 14 mai 2021 (APMnews) - L'ensemble des indicateurs épidémiologiques ont évolué de façon favorable la semaine du 3 mai, rapporte Santé publique France (SPF) dans son bulletin épidémiologique diffusé jeudi soir, tout en alertant sur le fait que la pression hospitalière "demeure forte", notamment dans les services de soins critiques.

Ceci invite "à la plus grande vigilance dans les prochaines semaines compte tenu de l’assouplissement progressif des mesures collectives", écrit l'agence sanitaire.

Dans son bulletin, allégé cette semaine en raison du jeudi 13 mai férié, SPF rapporte une baisse de l'ensemble des indicateurs épidémiologiques, qu'il s'agisse du taux d'incidence des infections par le Sars-CoV-2, des consultations et passages aux urgences pour suspicion de Covid-19 ou des nouvelles hospitalisations et admissions en soins critiques de patients Covid-19.

Du côté de l'incidence, le taux était en baisse pour la 4e semaine consécutive. Au niveau national, 123.183 nouveaux cas d'infection par le Sars-CoV-2 ont été confirmés la semaine du 3 mai, soit près de 17.600 cas en moyenne chaque jour. Le taux d'incidence, corrigé pour tenir compte des samedis 1er et 8 mai fériés, était en baisse de 18% par rapport à la semaine précédente. Le taux de dépistage était quant à lui en hausse de 12%.

Le taux d'incidence corrigé pour 100.000 habitants la semaine du 3 mai était, des moins touchés aux plus touchés, de 89 chez les 75 ans et plus (-31% par rapport à la semaine précédente), 102 chez les 65-74 ans (-29%), 165 chez les 0-14 ans (-1%), 188 chez les 45-64 ans (-23%) et 273 chez les 15-44 ans (-18%).

Le taux de reproduction R effectif, inférieur à 1 en métropole pour la 4e semaine consécutive, était de 0,74 samedi 8 mai (données Sidep).

Au niveau hospitalier, le nombre de nouvelles hospitalisations et d'admissions en réanimation de patients Covid-19 étaient en baisse respective de 25% et 24% la semaine du 3 mai par rapport à la semaine précédente.

SPF pointe toutefois que "le nombre de personnes en cours d’hospitalisation se maintenait toujours à un niveau élevé". Il y avait jeudi 23.656 patients Covid-19 hospitalisés en France, dont 4.442 en soins critiques.

Le nombre de passages aux urgences et d'actes SOS Médecins pour suspicion de Covid-19 étaient en baisse respective de 26% et 5% la semaine du 3 mai.

Les données de mortalité révèlent quant à elles un nombre de décès de patients Covid-19 hospitalisés "en nette diminution" la semaine du 3 mai (1.570 décès contre 1.994 la semaine précédente), en parallèle d'une mortalité en établissements sociaux et médico-sociaux (ESMS) qui "restait faible", "traduisant l’impact de la vaccination", rapporte SPF (cf dépêche du 14/05/2021 à 11:15). Le chapitre relatif à la surveillance dans les ESMS ne figure pas dans ce bulletin allégé, note-t-on.

Le nombre de morts du Covid en France s'élevait jeudi à 107.279 patients, selon les données pour les hôpitaux et les ESMS disponibles sur le site de SPF.

L'agence sanitaire rapporte par ailleurs que "le nombre de décès toutes causes et tous âges confondus était toujours significativement supérieur à celui attendu au niveau national avec néanmoins un début de diminution" la semaine du 26 avril.

5 variants préoccupants détectés en France

Parmi les tests RT-PCR positifs criblés la semaine du 3 mai, la proportion de suspicions de variant anglais était de 79,5% et celle de variant de type sud-africain ou brésilien était de 5,6%. Ces pourcentages varient peu à l'échelle nationale depuis plusieurs semaines, note-t-on.

SPF rappelle que 5 variants ont été qualifiés de préoccupants (VOC) en raison de leur transmissibilité augmentée et/ou d’un risque d’échappement à la réponse immunitaire.

Outre les variants anglais, sud-africain et brésilien, qui circulent en France depuis le début de l’année 2021, cette classification concerne le variant 20I/484K, qui a émergé au Royaume-Uni début 2021, ainsi que le variant indien, qui a été classé VOC mardi par l'Organisation mondiale de la santé (OMS, cf dépêche du 12/05/2021 à 14:56) puis mercredi par l’analyse de risque conjointe du Centre national de référence (CNR) et de SPF.

Le variant 20I/484K a été "très peu détecté en France jusqu’à la mi-mars mais les données de séquençage récentes montrent une augmentation du nombre de cas de ce variant, notamment en Ile-de-France et en Bretagne depuis début avril", rapporte SPF.

Concernant le variant indien, une "augmentation de la détection de cas" est constatée "depuis une quinzaine de jours en France" et "la grande majorité des épisodes [..] est liée à des cas de retour d’un séjour en Inde". SPF indique que selon les données arrêtées à mardi, 24 épisodes impliquant au moins un cas de variant indien ont été rapportés en France.

"A ce jour, aucun élément en faveur d’une diffusion communautaire significative [du variant indien] n’a été rapporté en France", ajoute l'agence sanitaire, assurant que "la situation rest[ait] suivie avec attention".

sb/ab/APMnews

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour réaliser des statistiques de visites.