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COVID-19: LA HAS AUTORISE VÉTÉRINAIRES, MANIPULATEURS RADIO, ÉTUDIANTS EN SANTÉ, DENTISTES ET TECHNICIENS DE LABORATOIRES À VACCINER
Après les médecins, sages-femmes, infirmiers et pharmaciens d’officine, d'autres professionnels de santé pourraient bientôt vacciner les Français contre le Covid-19.
Jeudi soir déjà, Olivier Véran, ministre des solidarités et de la santé, avait annoncé l'entrée des étudiants en santé dans la boucle et l'autorisation de prescrire les vaccins par les infirmiers (cf dépêche du 25/03/2021 à 21:02).
Saisie dans le cadre d'un projet de décret d’état d’urgence sanitaire visant à augmenter le nombre de professionnels habilités à pratiquer des vaccinations contre le Sars-CoV-2, la HAS recommande, dans son avis, de donner la possibilité aussi "aux pharmaciens mutualistes et des secours miniers et aux chirurgiens-dentistes" d’administrer les vaccins en ville et dans les centres de vaccination.
Elle préconise également d'ajouter à la liste des professionnels autorisés à vacciner, mais seulement en centres: les manipulateurs d'électroradiologie médicale (Merm); les techniciens de laboratoire; les vétérinaires et les étudiants en deuxième année de médecine (sous réserve d’avoir réalisé leur stage infirmier), en deuxième cycle et troisième cycles de médecine, odontologie, pharmacie et en maïeutique, ainsi qu'aux étudiants en soins infirmiers en deuxième et troisième années de formation.
Les pharmaciens exerçant dans une pharmacie à usage intérieur (PUI), dans un laboratoire d’analyse de biologie médicale, dans les services d’incendie et de secours (Sdis) et ceux du bataillon de marins-pompiers de Marseille sont aussi invités à vacciner.
Par ailleurs, la HAS s'est dite favorable à ce que "les pharmaciens et les vétérinaires puissent procéder à l’intégralité de l’administration du vaccin, y compris la préparation des doses".
L'autorité sanitaire suggère également d’élargir la liste aux professionnels retraités volontaires -pharmaciens, infirmiers, médecins, sages-femmes, vétérinaires, chirurgiens-dentistes, manipulateurs d’électroradiologie et techniciens de laboratoire- et aux professionnels de la réserve sanitaire.
L'instance note que les personnels habilités à administrer ou à injecter le vaccin devront tout de même suivre une formation spécifique.
Prescriptions des vaccins élargies
Actuellement, la prescription des vaccins contre le Sars-CoV-2 en ville et en centres de vaccination est limité aux médecins, sages-femmes et pharmaciens d’officine. La HAS souhaite inclure, après le suivi d'une formation, les pharmaciens mutualistes et des secours miniers, les chirurgiens-dentistes et les infirmiers en pratique avancée.
Cet acte de prescription sera aussi ouvert aux pharmaciens exerçant dans une PUI, un laboratoire d’analyse de biologie médicale, ou dans un Sdis ou au bataillon de marins-pompiers de Marseille.
Comme annoncé par Olivier Véran jeudi, les infirmiers sont aussi mis dans la boucle. Toutefois, la HAS recommande que la prescription soit réservée dans un premier temps aux infirmiers d’équipes mobiles de vaccination. Puis, dans un second temps, elle sera accessible à tous les infirmiers, "dès lors que la vaccination s’étendra à la population générale et que la couverture des personnes les plus âgées et les plus vulnérables sera suffisamment avancée (phase 4 de la stratégie de priorisation recommandée par la HAS)", peut-on lire dans le document.
L'ordre national des infirmiers a salué l'annonce d'Olivier Véran, la qualifiant "d'avancée majeure". Il réclamait depuis plusieurs semaines cette autorisation à prescrire. "Cette avancée va permettre d’accélérer considérablement la campagne de vaccination et de toucher un plus grand nombre de patients, y compris les plus isolés", a-t-il déclaré dans un communiqué, ajoutant que des "dotations spécifiques de vaccins" devront être "réservées aux infirmiers pour leur permettre de vacciner".
sm/fb/ab/APMnews
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COVID-19: LA HAS AUTORISE VÉTÉRINAIRES, MANIPULATEURS RADIO, ÉTUDIANTS EN SANTÉ, DENTISTES ET TECHNICIENS DE LABORATOIRES À VACCINER
Après les médecins, sages-femmes, infirmiers et pharmaciens d’officine, d'autres professionnels de santé pourraient bientôt vacciner les Français contre le Covid-19.
Jeudi soir déjà, Olivier Véran, ministre des solidarités et de la santé, avait annoncé l'entrée des étudiants en santé dans la boucle et l'autorisation de prescrire les vaccins par les infirmiers (cf dépêche du 25/03/2021 à 21:02).
Saisie dans le cadre d'un projet de décret d’état d’urgence sanitaire visant à augmenter le nombre de professionnels habilités à pratiquer des vaccinations contre le Sars-CoV-2, la HAS recommande, dans son avis, de donner la possibilité aussi "aux pharmaciens mutualistes et des secours miniers et aux chirurgiens-dentistes" d’administrer les vaccins en ville et dans les centres de vaccination.
Elle préconise également d'ajouter à la liste des professionnels autorisés à vacciner, mais seulement en centres: les manipulateurs d'électroradiologie médicale (Merm); les techniciens de laboratoire; les vétérinaires et les étudiants en deuxième année de médecine (sous réserve d’avoir réalisé leur stage infirmier), en deuxième cycle et troisième cycles de médecine, odontologie, pharmacie et en maïeutique, ainsi qu'aux étudiants en soins infirmiers en deuxième et troisième années de formation.
Les pharmaciens exerçant dans une pharmacie à usage intérieur (PUI), dans un laboratoire d’analyse de biologie médicale, dans les services d’incendie et de secours (Sdis) et ceux du bataillon de marins-pompiers de Marseille sont aussi invités à vacciner.
Par ailleurs, la HAS s'est dite favorable à ce que "les pharmaciens et les vétérinaires puissent procéder à l’intégralité de l’administration du vaccin, y compris la préparation des doses".
L'autorité sanitaire suggère également d’élargir la liste aux professionnels retraités volontaires -pharmaciens, infirmiers, médecins, sages-femmes, vétérinaires, chirurgiens-dentistes, manipulateurs d’électroradiologie et techniciens de laboratoire- et aux professionnels de la réserve sanitaire.
L'instance note que les personnels habilités à administrer ou à injecter le vaccin devront tout de même suivre une formation spécifique.
Prescriptions des vaccins élargies
Actuellement, la prescription des vaccins contre le Sars-CoV-2 en ville et en centres de vaccination est limité aux médecins, sages-femmes et pharmaciens d’officine. La HAS souhaite inclure, après le suivi d'une formation, les pharmaciens mutualistes et des secours miniers, les chirurgiens-dentistes et les infirmiers en pratique avancée.
Cet acte de prescription sera aussi ouvert aux pharmaciens exerçant dans une PUI, un laboratoire d’analyse de biologie médicale, ou dans un Sdis ou au bataillon de marins-pompiers de Marseille.
Comme annoncé par Olivier Véran jeudi, les infirmiers sont aussi mis dans la boucle. Toutefois, la HAS recommande que la prescription soit réservée dans un premier temps aux infirmiers d’équipes mobiles de vaccination. Puis, dans un second temps, elle sera accessible à tous les infirmiers, "dès lors que la vaccination s’étendra à la population générale et que la couverture des personnes les plus âgées et les plus vulnérables sera suffisamment avancée (phase 4 de la stratégie de priorisation recommandée par la HAS)", peut-on lire dans le document.
L'ordre national des infirmiers a salué l'annonce d'Olivier Véran, la qualifiant "d'avancée majeure". Il réclamait depuis plusieurs semaines cette autorisation à prescrire. "Cette avancée va permettre d’accélérer considérablement la campagne de vaccination et de toucher un plus grand nombre de patients, y compris les plus isolés", a-t-il déclaré dans un communiqué, ajoutant que des "dotations spécifiques de vaccins" devront être "réservées aux infirmiers pour leur permettre de vacciner".
sm/fb/ab/APMnews