Actualités de l'Urgence - APM

HAUTS-DE-FRANCE: Le CH d'Abbeville a ouvert une unité de médecine polyvalente et une unité d'accueil transitoire gériatrique

ABBEVILLE (Somme) - Le centre hospitalier (CH) d'Abbeville a ouvert le 17 septembre une unité de médecine polyvalente et une unité d’accueil transitoire gériatrique, a annoncé l'établissement dans un communiqué diffusé à la même date.

L'unité d’accueil transitoire gériatrique, qui accueille des patients de plus de 75 ans, dispose de sept lits. Elle a pour objectif de "reconnaître la fragilité du sujet âgé".

L'équipe mobile de gériatrie (EMG) est chargée d'orienter les patients concernés se rendant aux urgences vers cette unité. Ensuite, l’équipe de gériatres du CH "participe à cette prise en charge de courte durée et après une évaluation gérontologique gère l’orientation du patient vers la sortie et le retour à domicile ou vers le service de court séjour gériatrique si besoin", explique l'établissement.

Selon le CH (830 lits et places), "lors d’une hospitalisation, environ 30% des sujets de plus de 70 ans perdent la capacité à réaliser une ou plusieurs activités de base de la vie quotidienne en raison de la pathologie aiguë, mais aussi des modalités de prise en charge", jugeant "que cette dépendance est évitable dans la moitié des cas".

L’unité de médecine polyvalente, dotée de huit lits, est destinée à accueillir des patients touchés par des polypathologies "ne relevant pas d'une spécialité". La prise en charge "est gérée par un praticien ayant une longue expérience en tant qu’urgentiste", explique l'établissement.

La mise en place de ces deux unités s'est faite dans le cadre du projet de modernisation de l'établissement (cf dépêche du 17/09/2018 à 18:41) "avec la finalité d’un dimensionnement pertinent de ses activités de soins".

HAUTS-DE-FRANCE: Inauguration de l'antenne SSR de la fondation La Renaissance sanitaire au CH de Soissons (Aisne)

SOISSONS (Aisne) - Le centre hospitalier (CH) de Soissons (750 lits et places) a inauguré mercredi dans ses locaux l'antenne de soins de suite et réadaptation (SSR) de 12 places de l'hôpital Villiers Saint-Denis (Aisne) de la fondation La Renaissance sanitaire, a annoncé cette dernière dans un communiqué transmis vendredi.

"Après avoir conduit d’importants travaux d’aménagement représentant un investissement de 399.000 €, l’hôpital Villiers Saint-Denis accueille ses premiers patients à Soissons, pour des prises en charge diversifiées, tenant aux affections de l’appareil locomoteur, respiratoires et du système nerveux. Des consultations avancées d’appareillage complèteront prochainement cette offre", précise la fondation.

"L’antenne occupe, dans le cadre d’une convention d’occupation du domaine public d’une durée de 15 ans, un plateau médical dédié à la rééducation de 400 m2" notamment équipé d'un exosquelette de rééducation, poursuit-elle.

L’enjeu pour le CH de Soissons est de disposer de solutions de SSR d’aval à ses prises en charge sanitaires de court séjour (médecine et chirurgie). Pour l’hôpital Villiers Saint-Denis, il s'agit de "déployer, au plus près des patients, son expertise de SSR spécialisés".

ILE-DE-FRANCE: Nadège Sicard-Theron, nouvelle directrice de la clinique du Val d'Or (Hauts-de-Seine)

SAINT-CLOUD (Hauts-de-Seine) - Nadège Sicard-Theron est devenue directrice générale de la clinique du Val d’Or à Saint-Cloud, a fait savoir le groupe Vivalto santé dans un communiqué.

Issue d’une formation de gestion (DESS de gestion des cliniques et des Ehpad), Nadège Sicard-Theron a été directrice adjointe du groupement d'intérêt économique (GIE) Santé et Retraite à partir de 2011 puis directrice de la clinique de l'Alma, à Paris, à partir de 2013.

La Clinique du Val d’Or a intégré Vivalto santé en 2014, rappelle le communiqué. Elle comprend 110 lits et places, 71 praticiens, 134 salariés et présente un chiffre d'affaires de 14,4 millions €.

Ses activités principales sont la chirurgie digestive et viscérale, la chirurgie vasculaire, l'urologie, l'orthopédie, la chirurgie ORL, la stomatologie, l'ophtalmologie et la gastroentérologie.

ILE-DE-FRANCE: En quatre ans, l'activité MCO de l'AP-HP a crû davantage que la moyenne des établissements de la région

PARIS - En quatre ans, l'activité MCO de l'AP-HP a crû davantage que la moyenne des établissements de la région, a fait savoir l'institution jeudi dans un communiqué, sur la base des données d’activité des établissements de santé d’Ile-de-France issues de la base nationale du programme de médicalisation des systèmes d’information en médecine, chirurgie et obstétrique (PMSI MCO).

De 2013 à 2017, la période a été marquée pour l'AP-HP par un "renforcement de son positionnement en médecine, en chirurgie et en obstétrique et par la forte progression de l’ambulatoire dans tous les domaines d’activité du champ MCO", souligne le CHU francilien. "Son activité a donc crû plus rapidement que la moyenne des établissements de santé de la région Ile-de-France et le rythme soutenu de progression de l’activité ambulatoire montre la transformation de ses pratiques".

"Les hôpitaux publics, AP-HP et centres hospitaliers, réalisent plus de 60% de l’hospitalisation complète adulte en MCO en 2017 et 76% de l’hospitalisation complète pédiatrique, ces parts se renforçant par rapport à 2013", explique-t-il. "Chez les adultes, l’activité chirurgicale de l’AP-HP progresse plus vite que la moyenne régionale soit +7,2% versus +6%".

L'AP-HP pointe qu'elle est "en position de leader sur les secteurs de la neurochirurgie -63% de l’activité régionale en 2017 est assurée par les hôpitaux Pitié-Salpêtrière, Lariboisière, Bicêtre, Henri-Mondor, Beaujon- et de la chirurgie thoracique -44% de l’activité régionale assurée à l’AP-HP avec l’hôpital Cochin comme leader régional".

En médecine adulte, son activité a fortement progressé, de +14,4%, contre +12,2% pour l'activité régionale. L’AP-HP devient par ailleurs "le premier acteur régional pour les séances de chimiothérapie pour cancers solides et hématologiques: 32% de l’activité régionale est assurée par les hôpitaux Saint-Louis, Pitié-Salpêtrière et Georges-Pompidou". Elle est "également leader régional dans le domaine des biothérapies des pathologies inflammatoires, dont 60% de l’activité régionale est assurée notamment par les hôpitaux Saint-Antoine, Pitié-Salpêtrière et Cochin".

L’institution est également en tête pour la chirurgie digestive -"39% de l’activité régionale"- et orthopédique (41%). "Elle conforte sa place en médecine pédiatrique, soit 46% de l’activité régionale".

GRAND EST: Le CHU de Reims inaugure un système d’imagerie basse dose

REIMS - Le CHU de Reims a annoncé vendredi dans un communiqué l'inauguration d'EOS* (EOS Imaging), un système d'imagerie basse dose.

"Véritable révolution dans l’imagerie, cet outil de pointe présente de nombreux avantages pour le confort et la sécurité des enfants comme pour la pratique médicale, notamment grâce à la faible exposition des patients aux rayons X", a souligné l'établissement.

Le système EOS* est destiné à devenir le principal équipement d'imagerie à destination des enfants grâce à ses deux caractéristiques principales: il est très peu émetteur de rayons X par rapport aux équipements conventionnels et il permet des examens en position debout ou assise, ce qui offre une prise en charge adéquate pour les enfants handicapés également.

Cet équipement permettrait de réduire de 85 à 95% l'exposition aux rayons X par rapport aux examens conventionnels, en parvenant à faire un examen complet du corps en moins de 20 secondes.

Le système EOS a représenté un investissement de 506.000 €, financés par le CHU et "en partie grâce la générosité des mécènes du fonds d'action du CHU de Reims, parmi lesquels la Maison Krug, mécène fondateur du fonds d'action, le comité américain", a précisé l'établissement.

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