Actualités de l'Urgence - APM

AUVERGNE-RHONE-ALPES: L'hôpital d'Aix-les-Bains inaugure son service de cancérologie

AIX-LES-BAINS (Savoie) - Le site d'Aix-les-Bains du centre hospitalier Métropole Savoie inaugurera jeudi 15 novembre son nouveau service de cancérologie.

Le service dispose de 12 places (contre 10 auparavant) qui accueillent, en ambulatoire, des patients adultes atteints de tous types de cancers. Il est ouvert du lundi au vendredi.

Il s’est installé dans une aile du bâtiment qui était préalablement occupée par un autre service. Les travaux ont donc été minimes car l’unité était en bon état, a précisé le CH à APMnews.

L'équipe comprend deux médecins oncologues, le Dr Provençal et le Dr Moriceau, épaulés de quatre infirmières, trois agents hospitaliers et une cadre de santé. La prise en charge et le suivi se voulant "les plus complets possible et pluridisciplinaires", elle dispose également d’une psychologue, d’une diététicienne et d’une assistante sociale pour un suivi personnalisé.

Depuis juin, le service propose des soins de support ainsi que des soins esthétiques adaptés. Le CHMS a fait appel à l’association des centres de beauté CEW France qui oeuvre pour la conception et l’équipement des programmes de soins esthétiques en milieu hospitalier. L'hôpital doit cependant être actif pour trouver des fonds et ainsi pérenniser l’intervention de la socio-esthéticienne.

L’équipe soignante réfléchit actuellement à d'autres pistes d’amélioration de la prise en charge des patients. Ainsi, des ateliers soins de support sur des thématiques telles que l’alimentation, la douleur ou la fatigue vont prochainement être proposés aux patients. La personnalisation des menus en fonction des envies de chaque patient, l’accompagnement des malades par les bénévoles de la Ligue contre le cancer et la mise en place d’une offre en réflexologie plantaire sont également des projets que le service espère proposer à l’avenir.

ILE-DE-FRANCE: L’AP-HP et l'Ofpra créent une consultation pour les mineures en risque de mutilation sexuelle

PARIS - L’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) et l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) mettent en place une consultation consacrée aux mineures en risque de mutilation sexuelle, a annoncé le CHU jeudi dans un communiqué.

Le directeur général de l'Ofpra, Pascal Brice, et le directeur général de l'AP-HP, Martin Hirsch, ont signé jeudi une convention organisant la réalisation, au sein de l’unité médico-judiciaire (UMJ) de l’Hôtel-Dieu, à Paris, des examens médicaux requis dans le cadre d’une demande d’asile ou du suivi de la protection des mineures exposées à un risque de mutilation sexuelle, précise le communiqué.

"Afin d’organiser la protection efficace [des mineures], l'Ofpra demande un certificat de 'non mutilation' lors de l’instruction de la demande d’asile, puis à échéances régulières, dans l’intérêt supérieur de l’enfant, pour s’assurer que l’enfant ne sera pas victime d’une mutilation sexuelle postérieurement à l’octroi de son statut de réfugié. Ce type de document permet aux parents de justifier leur refus de suivre les traditions face à la pression des familles et de la société", explique l'AP-HP.

L’Ofpra oriente les représentants légaux de la personne mineure vers l’UMJ de l’Hôtel-Dieu, où une filière de consultations spécifiques été créée. Ces dernières sont réalisées par un binôme composé d’une infirmière puéricultrice et d’un médecin spécialisé. "Les consentements de la personne mineure et des représentants légaux" sont recueillis, précise l'AP-HP. "Un interprète peut être sollicité dans les situations qui le nécessitent. L’examen est indolore et non invasif. Cette consultation, prise en charge financièrement par l’Ofpra, est gratuite pour les familles."

Elle ajoute que la mise en place de dispositifs analogues sur l’ensemble du territoire français "sera favorisée par l’engagement de l’UMJ de l’Hôtel-Dieu dans la formation de l’ensemble des équipes médicales impliquées".

PAYS DE LA LOIRE: Création d'une fédération de cardiologie pour sauver l'activité du CH de Saint-Nazaire

SAINT-NAZAIRE (Loire-Atlantique) - Le CHU de Nantes et le centre hospitalier (CH) de Saint-Nazaire, membres du groupement hospitalier de territoire (GHT) Loire Atlantique (44), ont signé jeudi les statuts de la fédération d'une cardiologie mise en place pour maintenir la cardiologie du CH.

C'est une des réalisations du GHT 44, alors que l'activité de cardiologie du CH était menacée faute de professionnels (cf dépêche du 12/09/2018 à 14:59) du fait de plusieurs départs de cardiologues. Dans le cadre du GHT, le CHU de Nantes et le CH de Saint-Nazaire ont travaillé ensemble pour mettre en place une fédération de cardiologie afin de renforcer l'exercice de la cardiologie publique en Loire-Atlantique, et plus spécifiquement au CH de Saint-Nazaire.

Cette création a permis l'arrivée de 4 praticiens dans cet établissement vendredi 2 novembre. Une équipe de 10 cardiologues exerce maintenant au CH. De plus, il est prévu l'arrivée d'un 5e cardiologue en janvier 2019. Cette fédération "permettra de répondre sereinement aux besoins de santé publique d'un sous-territoire qui compte environ 400.000 habitants l'hiver et 700.000 l'été", selon un communiqué de presse diffusé jeudi.

"Un projet médical volontariste et stabilisant pour la cardiologie du territoire littoral de Loire-Atlantique a été défini, au service des patients du bassin de Saint-Nazaire", ajoutent les acteurs.

La fédération doit pérenniser le service de cardiologie dans ses missions de service public (capacité à assurer la permanence et la continuité des soins, notamment), organiser une prospective RH commune et des recrutements médicaux concertés entre Saint-Nazaire et Nantes pour une cardiologie publique de qualité, développer les activités de cardiologie conventionnelle, rythmologique et interventionnelle de façon optimale, selon les installations médicotechniques en place, en lien avec le GCS de coronarographie du CH et de la clinique de l'Europe, établir des protocoles de soins communs entre le CHU et le CH, bâtir et consolider des filières et des parcours de patients inter-établissements en Loire-Atlantique et mettre en œuvre des coopérations en recherche médicale avec le CHU et la maison de la recherche en santé Loire-Atlantique/Vendée.

Les partenaires espèrent offrir un cadre attractif pour les cardiologues nazairiens en leur donnant accès aux infrastructures hospitalo-universitaires et pour des cardiologues nantais qui viendraient exercer à Saint-Nazaire, avec une offre de soins sécurisée.

BRETAGNE: A Rennes, la maison médicale de garde emménage au coeur des urgences du CHU

RENNES - La maison médicale de garde de Rennes intégrera samedi 10 novembre le bâtiment du centre urgences-réanimation de Pontchaillou au CHU afin de faciliter l'accès des patients à une consultation de médecine générale le week-end et les jours fériés et de mieux articuler son organisation avec l'hôpital, a annoncé le CHU jeudi dans un communiqué.

Créée en 2001 et localisée jusqu'à présent dans des locaux à proximité des urgences médico-chirurgicales adultes du CHU, la maison médicale de garde intègre le coeur des urgences adultes à compter du samedi 10 novembre pour proposer aux patients (adultes et enfants) un accès simple, court et rapide à un médecin généraliste le samedi de midi à 20h et le dimanche ou jours fériés de 8h à 20h, précise le CHU.

Elle sera installée au cœur des urgences, dans un espace spécifique au sein du hall d'accueil des urgences adultes. Elle comprendra une salle d'attente et deux salles de consultation. Un fléchage transitoire sera installé pour aller des anciens vers les nouveaux locaux. Une signalétique spécifique à l'extérieur et à l'intérieur du hall d'accueil facilitera l'accès direct aux médecins généralistes de la maison médicale. Le patient se présentera sans passage aux urgences du CHU.

"Outre ce flux patient spontané (60% aujourd’hui)", cette re-localisation doit favoriser "également les complémentarités des prises en charge entre le service des urgences adultes du CHU et celles des médecins de la maison médicale de garde: un patient se présentant aux urgences pourra être adressé, après décision médicale, à la maison médicale de garde tout comme un patient, reçu dans le cadre d’une consultation de médecine générale, pourra être ré-adressé, suite à un diagnostic aux urgences du CHU".

Le patient "y trouvera donc un espace de prise en charge et ce, quel que soit son problème de santé, qu’il relève de la médecine générale ou d’une situation d’urgence. Dans ce cadre, le centre 15 continuera à orienter les patients vers l’ensemble des dispositifs, dont la maison médicale de garde."

Le CHU espère ainsi améliorer la gestion des flux patients non programmés, en particulier les week-ends et jours fériés. Cet hiver, il avait dû faire face à des pics d'activité compliquant la prise en charge des patients aux urgences, malgré des mesures déjà mises en œuvre, rappelle-t-on.

NORMANDIE: Raphaël Bouchard nommé directeur du pôle Caen de Ramsay-Générale de santé et directeur de l’Hôpital privé Saint-Martin

CAEN, PARIS - Raphaël Bouchard, ancien directeur du centre hospitalier intercommunal Sud Gironde, a été nommé directeur du pôle Caen de Ramsay-Générale de santé et directeur de l’Hôpital privé Saint-Martin du même groupe, a indiqué à APMnews le groupe de cliniques.

Sa nomination est effective depuis le 1er octobre. Diplômé de l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris en 1996, puis de l’Ecole nationale de santé publique (devenue EHESP) en 2002, Raphaël Bouchard, 44 ans, a commencé sa carrière dans le secteur de la santé comme directeur des ressources humaines et des finances du GH René-Muret à Sevran (AP-HP, Seine-Saint-Denis) où il a exercé pendant trois ans.

Il a ensuite été directeur des services économiques, de la logistique et de la clientèle à l'hôpital Ambroise-Paré à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine, AP-HP), chargé de mission à la direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins (Dhos, aujourd'hui DGOS), et à partir de 2009, directeur du centre hospitalier (CH) de Saint-Yrieix (Haute-Vienne) et directeur de la politique hospitalière de territoire du CHU de Limoges.

Depuis juillet 2015, il était à la tête de la direction commune regroupant le centre hospitalier intercommunal Sud Gironde à La Réole, le pôle médico-social public de Monségur, les CH de Cadillac et de Bazas, et le centre de soins de Podensac (Gironde).

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