Actualités de l'Urgence - APM

19/07 2018
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH DE CHÂTEAU-DU-LOIR, AP-HP, CH DE SEMUR-EN-AUXOIS, CH DE GRAY ET GH DE LA HAUTE-SAÔNE

Le 19 juillet 2018 (APMnews) -

PAYS-DE-LA-LOIRE: Signature d’une convention santé-sécurité-justice entre le CH de Château-du-Loir et la préfecture du Mans

CHÂTEAU-DU-LOIR (Sarthe) - Une convention locale de coopération "santé, sécurité et justice" a été signée entre le directeur du centre hospitalier de Château-du-Loir et le préfet de la Sarthe, a annoncé l’établissement dans un communiqué jeudi.

Cette convention s’inscrit dans le protocole national du 10 juin 2010 sur la sécurité des professionnels de santé.

Elle a pour objectifs "d’améliorer la sécurité au sein et aux abords du CH de Château-du-Loir et de son établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), et de renforcer la coopération entre l’hôpital et les services de l'Etat chargés de la prévention de la violence et du traitement de la délinquance", est-il expliqué dans le communiqué.

La convention vise entre autres à "actualiser les protocoles d’intervention des forces de sécurité au sein de l’établissement en cas de recours", "optimiser les procédures internes au CH de Château-du-Loir dans le cadre des dépôts de plainte pour ne pas surcharger les services de la gendarmerie" et de "produire un diagnostic des situations à risques et des dispositifs de prévention notamment dans les services les plus exposés à des risques d’incivilité et de violences".

L’établissement précise que la convention se traduit par l’élaboration d’un plan de sécurisation adossé à un audit de sûreté conduit par la gendarmerie.

ILE-DE-FRANCE: Labellisation de trois nouveaux centres en cancérologie à l'AP-HP

PARIS - L'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) labellise trois nouveaux centres experts en cancérologie, à l’hôpital Bichat pour le thorax, aux hôpitaux Saint-Louis et Lariboisière pour l'ORL et à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière pour le sein, a-t-elle annoncé mardi dans un communiqué.

"Cette labellisation valorise la qualité de leur offre médicale et chirurgicale, la disponibilité de leurs activités de recours, ainsi que leur implication dans la recherche clinique, de transfert et fondamentale", précise le communiqué, rappelant que l'AP-HP compte 44 centres experts en cancérologie, répartis sur "quatre territoires cancer AP-HP" (Nord, Est, Sud, Ouest).

Cette labellisation repose sur six critères:

  • le niveau d’activité
  • la gouvernance médicale et chirurgicale du centre expert
  • un parcours de soins très structuré, avec des services et des plateformes sur des thématiques innovantes et multidisciplinaires
  • des activités de recours (oncologie interventionnelle, chirurgie complexe, radiothérapie innovante, biologie moléculaire, oncogénétique, cancers rares, préservation de la fertilité…)
  • des collaborations territoriales notamment avec les autres centres experts de l’AP-HP
  • une activité de recherche clinique et translationnelle et un enseignement de haut niveau.

A l’hôpital Bichat, le centre expert regroupe l'ensemble des compétences des services d’oncologie thoracique, de chirurgie vasculaire et thoracique, ainsi que de transplantation pulmonaire de l’hôpital Bichat-Claude-Bernard, de pneumologie de l’hôpital Louis-Mourier et (en tant que "centre associé"), d'oncologie médicale et de radiothérapie de l’hôpital Saint-Louis. Outre des innovations thérapeutiques (immunothérapie, chimiothérapie orale, oncologie interventionnelle, génétique somatique...), il développe "une solide expertise dans le domaine de certaines tumeurs rares thoraciques telles que le mésothéliome pleural malin".

Au sein du centre expert ORL, le traitement chirurgical est réalisé à l’hôpital Lariboisière tandis que la prise en charge multidisciplinaire est assurée avec les équipes de radiothérapie et d’oncologie de l’hôpital Saint-Louis. "Le service possède une expertise particulière dans le domaine des cancers dits 'rares', qui concernent les glandes salivaires, les fosses nasales, les sinus et la base du crâne."

A l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (centre expert pour le sein), "des parcours spécifiques ont été prévus pour toutes les femmes le nécessitant, en collaboration avec toutes les expertises disponibles sur le site (oncogériatrie, femmes jeunes et oncogénétique, patientes malentendantes, patientes VIH+, patientes souffrant d’obésité, patientes greffées ou en attente de greffe...)", note l'AP-HP. "La majorité des patientes sont prises en charge en ambulatoire au sein d’une nouvelle unité de chirurgie dédiée ouverte en avril 2018", relève-t-elle.

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: Le CH de Semur-en-Auxois investit 1,4 million d'euros pour restructurer ses urgences

SEMUR-EN-AUXOIS (Côte-d'Or) - Le service des urgences du centre hospitalier de Semur-en-Auxois va être restructuré et agrandi de 250 m², pour un montant de 1,4 million d’euros, a annoncé l’établissement dans un communiqué mercredi.

Ce projet fait suite à l’ouverture en février du bâtiment Direction et activités supports aux soins, rappelle-t-on (cf dépêche du 12/04/2018 à 16:47). Il vise à moderniser l’outil de travail des soignants et à répondre à la croissance du nombre de passages enregistrés chaque année aux urgences, qui est passé de 14.818 passages en 2007 à 22.058 en 2017, soit 7.536 passages en plus.

La capacité d’accueil de l’unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD) va passer de 4 à 6 lits en chambres individuelles, a détaillé l’établissement dans son communiqué.

"Le circuit du patient sera également repensé avec un déménagement du secrétariat et de la salle d’attente ainsi que l’ajout d’un bureau de sortie. [La création] d’un bureau permettra désormais à l’équipe d’accueillir les familles dans un espace dédié", est-il précisé.

Le parking des urgences, qui gagnera en surface, sera déplacé pour libérer l’espace qui accueillera l’extension du service. En cours, ce premier chantier devrait arriver à son terme mi-juillet.

De septembre à octobre auront lieu les travaux de la zone d’entrée des urgences, avant les travaux d’extension de septembre 2018 à juin 2019.

Ce projet de rénovation et d’agrandissement des urgences a été confié au cabinet d’architecture Ubik.

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: Une direction commune avant la fusion du CH de Gray et du GH de la Haute-Saône

VESOUL/GRAY (Haute-Saône) - Le centre hospitalier de Gray et le groupe hospitalier (GH) de la Haute-Saône (Lure, Luxeuil-les-Bains, Vesoul) ont décidé de passer en direction commune au 1er janvier 2019 avant leur fusion au 1er janvier 2020, a fait savoir le GH jeudi, dans un communiqué.

"Après avis de leurs instances respectives, les conseils de surveillance" des deux établissements "ont délibéré favorablement, respectivement les 10 et 19 juillet derniers, sur la signature d’une convention de direction commune" prévoyant également la fusion, précise le GH.

Le CH de Gray quittera le groupement hospitalier de territoire (GHT) du Centre Franche-Comté et sera rattaché au GHT de la Haute-Saône, dont le GH est l'établissement support.

Durant la période de direction commune, le directeur du groupe hospitalier de la Haute-Saône, Pascal Mathis, devra élaborer un projet de santé, comprenant :

  • un projet territorial des urgences
  • un projet d’organisation générale des activités entre les différents sites
  • une étude sur les besoins en soins de suite et de longue durée
  • le renforcement du maillage et des partenariats avec les professionnels de ville
  • le remplacement des équipements d’imagerie et d’échographie
  • le maintien des conventions de mise à disposition de personnels médicaux avec le CHU.

Outre ses trois sites hospitaliers (Vesoul, Lure et Luxeuil), le GH comprend 9 établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), rappelle le communiqué. Cela représente un total de 1.233 lits et places. Il emploie 2.000 professionnels et a un budget de 180 millions d'euros.

Avec le CH de Gray, le nouvel ensemble comptera 1 site hospitalier et 5 Ehpad supplémentaires représentant 427 lits et places (35 M€ de budget et 400 professionnels).

A l’issue de la fusion, "il ne subsistera plus qu’un seul établissement public de santé desservant 12 implantations géographiques différentes réparties sur l’ensemble du département haut-saônois (240.000 habitants)".

/mlb-se/nc/APMnews

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Le 19 juillet 2018 (APMnews) -

PAYS-DE-LA-LOIRE: Signature d’une convention santé-sécurité-justice entre le CH de Château-du-Loir et la préfecture du Mans

CHÂTEAU-DU-LOIR (Sarthe) - Une convention locale de coopération "santé, sécurité et justice" a été signée entre le directeur du centre hospitalier de Château-du-Loir et le préfet de la Sarthe, a annoncé l’établissement dans un communiqué jeudi.

Cette convention s’inscrit dans le protocole national du 10 juin 2010 sur la sécurité des professionnels de santé.

Elle a pour objectifs "d’améliorer la sécurité au sein et aux abords du CH de Château-du-Loir et de son établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), et de renforcer la coopération entre l’hôpital et les services de l'Etat chargés de la prévention de la violence et du traitement de la délinquance", est-il expliqué dans le communiqué.

La convention vise entre autres à "actualiser les protocoles d’intervention des forces de sécurité au sein de l’établissement en cas de recours", "optimiser les procédures internes au CH de Château-du-Loir dans le cadre des dépôts de plainte pour ne pas surcharger les services de la gendarmerie" et de "produire un diagnostic des situations à risques et des dispositifs de prévention notamment dans les services les plus exposés à des risques d’incivilité et de violences".

L’établissement précise que la convention se traduit par l’élaboration d’un plan de sécurisation adossé à un audit de sûreté conduit par la gendarmerie.

ILE-DE-FRANCE: Labellisation de trois nouveaux centres en cancérologie à l'AP-HP

PARIS - L'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) labellise trois nouveaux centres experts en cancérologie, à l’hôpital Bichat pour le thorax, aux hôpitaux Saint-Louis et Lariboisière pour l'ORL et à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière pour le sein, a-t-elle annoncé mardi dans un communiqué.

"Cette labellisation valorise la qualité de leur offre médicale et chirurgicale, la disponibilité de leurs activités de recours, ainsi que leur implication dans la recherche clinique, de transfert et fondamentale", précise le communiqué, rappelant que l'AP-HP compte 44 centres experts en cancérologie, répartis sur "quatre territoires cancer AP-HP" (Nord, Est, Sud, Ouest).

Cette labellisation repose sur six critères:

  • le niveau d’activité
  • la gouvernance médicale et chirurgicale du centre expert
  • un parcours de soins très structuré, avec des services et des plateformes sur des thématiques innovantes et multidisciplinaires
  • des activités de recours (oncologie interventionnelle, chirurgie complexe, radiothérapie innovante, biologie moléculaire, oncogénétique, cancers rares, préservation de la fertilité…)
  • des collaborations territoriales notamment avec les autres centres experts de l’AP-HP
  • une activité de recherche clinique et translationnelle et un enseignement de haut niveau.

A l’hôpital Bichat, le centre expert regroupe l'ensemble des compétences des services d’oncologie thoracique, de chirurgie vasculaire et thoracique, ainsi que de transplantation pulmonaire de l’hôpital Bichat-Claude-Bernard, de pneumologie de l’hôpital Louis-Mourier et (en tant que "centre associé"), d'oncologie médicale et de radiothérapie de l’hôpital Saint-Louis. Outre des innovations thérapeutiques (immunothérapie, chimiothérapie orale, oncologie interventionnelle, génétique somatique...), il développe "une solide expertise dans le domaine de certaines tumeurs rares thoraciques telles que le mésothéliome pleural malin".

Au sein du centre expert ORL, le traitement chirurgical est réalisé à l’hôpital Lariboisière tandis que la prise en charge multidisciplinaire est assurée avec les équipes de radiothérapie et d’oncologie de l’hôpital Saint-Louis. "Le service possède une expertise particulière dans le domaine des cancers dits 'rares', qui concernent les glandes salivaires, les fosses nasales, les sinus et la base du crâne."

A l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (centre expert pour le sein), "des parcours spécifiques ont été prévus pour toutes les femmes le nécessitant, en collaboration avec toutes les expertises disponibles sur le site (oncogériatrie, femmes jeunes et oncogénétique, patientes malentendantes, patientes VIH+, patientes souffrant d’obésité, patientes greffées ou en attente de greffe...)", note l'AP-HP. "La majorité des patientes sont prises en charge en ambulatoire au sein d’une nouvelle unité de chirurgie dédiée ouverte en avril 2018", relève-t-elle.

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: Le CH de Semur-en-Auxois investit 1,4 million d'euros pour restructurer ses urgences

SEMUR-EN-AUXOIS (Côte-d'Or) - Le service des urgences du centre hospitalier de Semur-en-Auxois va être restructuré et agrandi de 250 m², pour un montant de 1,4 million d’euros, a annoncé l’établissement dans un communiqué mercredi.

Ce projet fait suite à l’ouverture en février du bâtiment Direction et activités supports aux soins, rappelle-t-on (cf dépêche du 12/04/2018 à 16:47). Il vise à moderniser l’outil de travail des soignants et à répondre à la croissance du nombre de passages enregistrés chaque année aux urgences, qui est passé de 14.818 passages en 2007 à 22.058 en 2017, soit 7.536 passages en plus.

La capacité d’accueil de l’unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD) va passer de 4 à 6 lits en chambres individuelles, a détaillé l’établissement dans son communiqué.

"Le circuit du patient sera également repensé avec un déménagement du secrétariat et de la salle d’attente ainsi que l’ajout d’un bureau de sortie. [La création] d’un bureau permettra désormais à l’équipe d’accueillir les familles dans un espace dédié", est-il précisé.

Le parking des urgences, qui gagnera en surface, sera déplacé pour libérer l’espace qui accueillera l’extension du service. En cours, ce premier chantier devrait arriver à son terme mi-juillet.

De septembre à octobre auront lieu les travaux de la zone d’entrée des urgences, avant les travaux d’extension de septembre 2018 à juin 2019.

Ce projet de rénovation et d’agrandissement des urgences a été confié au cabinet d’architecture Ubik.

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: Une direction commune avant la fusion du CH de Gray et du GH de la Haute-Saône

VESOUL/GRAY (Haute-Saône) - Le centre hospitalier de Gray et le groupe hospitalier (GH) de la Haute-Saône (Lure, Luxeuil-les-Bains, Vesoul) ont décidé de passer en direction commune au 1er janvier 2019 avant leur fusion au 1er janvier 2020, a fait savoir le GH jeudi, dans un communiqué.

"Après avis de leurs instances respectives, les conseils de surveillance" des deux établissements "ont délibéré favorablement, respectivement les 10 et 19 juillet derniers, sur la signature d’une convention de direction commune" prévoyant également la fusion, précise le GH.

Le CH de Gray quittera le groupement hospitalier de territoire (GHT) du Centre Franche-Comté et sera rattaché au GHT de la Haute-Saône, dont le GH est l'établissement support.

Durant la période de direction commune, le directeur du groupe hospitalier de la Haute-Saône, Pascal Mathis, devra élaborer un projet de santé, comprenant :

  • un projet territorial des urgences
  • un projet d’organisation générale des activités entre les différents sites
  • une étude sur les besoins en soins de suite et de longue durée
  • le renforcement du maillage et des partenariats avec les professionnels de ville
  • le remplacement des équipements d’imagerie et d’échographie
  • le maintien des conventions de mise à disposition de personnels médicaux avec le CHU.

Outre ses trois sites hospitaliers (Vesoul, Lure et Luxeuil), le GH comprend 9 établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), rappelle le communiqué. Cela représente un total de 1.233 lits et places. Il emploie 2.000 professionnels et a un budget de 180 millions d'euros.

Avec le CH de Gray, le nouvel ensemble comptera 1 site hospitalier et 5 Ehpad supplémentaires représentant 427 lits et places (35 M€ de budget et 400 professionnels).

A l’issue de la fusion, "il ne subsistera plus qu’un seul établissement public de santé desservant 12 implantations géographiques différentes réparties sur l’ensemble du département haut-saônois (240.000 habitants)".

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