Actualités de l'Urgence - APM

20/01 2023
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH DE LA CÔTE BASQUE, CH DE LANDERNEAU (FINISTÈRE), HÔPITAL PRIVÉ DU CONFLUENT (NANTES), CH D'AUTUN (SAÔNE-ET-LOIRE), HÔPITAL TROUSSEAU (AP-HP)

Le 20 janvier 2023 (APMnews) -

NOUVELLE-AQUITAINE: Le CH de la Côte basque a inauguré son site de Saint-Jean-de-Luz

SAINT-JEAN-DE-LUZ (Pyrénées-Atlantiques) - Le centre hospitalier (CH) de la Côte basque a inauguré jeudi son nouveau site de Saint-Jean-de-Luz, selon un dossier de presse transmis vendredi.

Après trois ans de travaux (cf dépêche du 31/01/2020 à 18:23), deux nouveaux bâtiments ont été construits sur le site: l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) Udazkena et l'unité de soins de longue durée (USLD) Eguzkia. Un troisième bâtiment existant, consacré à la médecine de moyen séjour et de neuro-rééducation et aux consultations, a été restructuré.

La construction de l'Ehpad et de l'USLD a nécessité un investissement de 11,6 millions d'euros (M€) et la restructuration du bâtiment historique a représenté un coût de 1,9 M€.

Le site compte 206 lits et places, avec 254 personnels non médicaux et 9 médecins y exerçant.

BRETAGNE: Le CH de Landerneau reçoit 1 M€ pour l'installation d'un appareil d'IRM

RENNES, LANDERNEAU (Finistère) - L'agence régionale de santé (ARS) Bretagne a délégué au centre hospitalier de Landerneau 1 million d'euros (M€) pour installer un appareil d'IRM, a confirmé l'agence vendredi à APMnews.

La députée Graziella Melchior (Renaissance, Finistère) a salué dans un communiqué une décision de l'ARS sur des crédits exceptionnels à hauteur de 1 M€ dont 500.000 € d'accompagnement en investissement au titre du projet d'installation d'un IRM fixe et 500.000 € de soutien d'exploitation.

"Début janvier, l'ARS Bretagne a délégué 1 million d'euros au CH de Landerneau, dont 500.000 € pour l'IRM et 500.000 € au titre d'une aide en exploitation", a détaillé vendredi l'agence, sollicitée par APMnews.

Concernant l'appareil d'IRM, l'ARS indique avoir déjà versé 400.000 € en 2022. Ainsi, sur deux années, elle a versé 900.000 € au titre de l'IRM et 500.000 euros pour l'exploitation, soit un total d'aides versées de 1,4 M€. Il s'agit de crédits d'aide à l'investissement complémentaires à ceux du Ségur, a précisé l'ARS.

Le CH de Landerneau est en direction commune avec le CHU de Brest-Carhaix.

PAYS DE LA LOIRE: L'Hôpital privé du Confluent (Nantes) contraint de déprogrammer

NANTES - L'Hôpital privé du Confluent à Nantes (Vivalto Santé) a été contraint de réduire l'accueil aux urgences et de déprogrammer la moitié de son activité prévue du fait d'une saturation engendrée par un afflux de patients et trop peu de lits d'aval, a rapporté jeudi à APMnews sa porte-parole.

"Depuis la mi-décembre 2022, on a fait face, avec la triple épidémie, à un très fort afflux de patients aux urgences, corrélé à la pénurie de personnel soignant, aux difficultés de recrutement, à l'absentéisme et au manque de lits d'aval", a-t-elle décrit.

La clinique s'est retrouvée avec une soixantaine de lits occupés par des patients "médicament sortants" mais ne pouvait pas les libérer du fait de la saturation de lits d'aval en soins de suite et de réadaptation (SSR) et en établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). "Ce n'est pas fluide", a-t-elle commenté.

"Tout ça conjugué a créé une énorme saturation et nous avons été contraints de fermer la filière couchée de nos urgences", a-t-elle rapporté. Le 9 janvier, le plan blanc niveau 2 a été déclenché et "nous avons déprogrammé 50% des entrées prévues en hospitalisation complète dès le 10 janvier après une CME [commission médicale d'établissement] exceptionnelle", a-t-elle relaté. Les activités en cardiologie et en cancérologie ont été sanctuarisées.

Les patients couchés ont été réorientés vers le CHU de Nantes. La clinique a conservé l'accueil des patients valides car il nécessite peu de lits d'hospitalisation et cela évite la problématique d'aval.

L'agence régionale de santé (ARS) Pays de la Loire a orchestré une coordination entre tous les acteurs avec en première ligne le CHU, le Samu et la clinique du Confluent et en 2e ligne les autres établissements MCO (médecine, chirurgie, obstétrique) sans urgences. Devant les difficultés du CHU de Nantes, vendredi 13 janvier, l'ARS a demandé que la solidarité s'organise concrètement avec des déprogrammations aussi dans les autres établissements MCO pour fluidifier les transferts, a poursuivi la porte-parole de la clinique.

Avec les déprogrammations qui ont commencé mardi et mercredi, "nous avons débloqué des lits en hospitalisation et nous avons rouvert la filière couchée aux urgences dès lundi", a ajouté la porte-parole. Six transferts ont pu être faits vers la clinique Jules-Verne (groupe Hospi Grand Ouest) et cinq vers la clinique Santé Atlantique (Elsan). D'autres transferts étaient planifiés pour récupérer des lits, de l'ordre de la moitié.

L'évolution de la situation ne permet pas encore d'arrêter les déprogrammations mais les courbes d'épidémie s'infléchissent, laissant espérer un retour à la normale. Une amélioration est attendue.

L'agrandissement des locaux des urgences réalisé en 2022 a aidé à faire face à l'afflux massif de patients, mais la clinique a manqué de personnel, du fait du contexte de pénurie et d'une recrudescence des arrêts maladie depuis début janvier ("un peu moins de la moitié" des paramédicaux en même temps) liée aux virus qui touchent aussi le personnel, au manque de personnel qui fait que les équipes présentes sont plus sollicitées et aux crises qu'elles ont connues ces dernières années.

Interrogée sur les départs de professionnels, la porte-parole n'a pas donné de chiffre. Les vacances de postes sont importantes pour les infirmiers, les aides-soignants et les manipulateurs radio. "Les médecins, ça va", a-t-elle rapporté. Pourtant les campagnes de recrutement lancées ont "bien fonctionné" avec 120 recrutements, a-t-elle précisé.

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: L'ARS Bourgogne-Franche-Comté prolonge la suspension de la maternité du CH d'Autun

AUTUN (Saône-et-Loire) - L'agence régionale de santé (ARS) Bourgogne-Franche-Comté a décidé de prolonger la suspension de la maternité du centre hospitalier (CH) d'Autun, a-t-elle annoncé vendredi dans un communiqué.

L'activité de gynéco-obstétrique du CH d'Autun avait été suspendue le 16 décembre 2022 par un arrêté de l'ARS, en raison de l'existence de plusieurs périodes de rupture dans la permanence des soins (cf dépêche du 20/12/2022 à 18:13).

La suspension initiale portait sur un mois. L'objectif était "de vérifier que les plannings à court et moyen termes des gynécologues-obstétriciens, pédiatres et sages-femmes garantissent la permanence des soins pour les parturientes et les nouveau-nés", a expliqué l'ARS dans son communiqué.

Après avoir consulté les documents fournis par le CH à l'issue de ce mois de suspension, l'ARS a "constaté l'absence de pédiatre dès ce lundi 23 janvier et jusqu'au 27 janvier". Or, la présence d'un pédiatre est "indispensable et obligatoire, jour et nuit", pour garantir la sécurité et la qualité des prises en charge, rappelle-t-elle.

"Dans ces conditions, l'activité de la maternité reste suspendue", a décidé l'ARS. "Une décision ne pourra intervenir qu'à compter du 28 janvier, au regard des plannings à date des professionnels de santé", note-t-elle toutefois.

La prise en charge des patientes de la maternité (199 naissances en 2022) est assurée en lien avec le centre 15 de Chalon, les maternités du Creusot et de Chalon-sur-Saône.

ILE-DE-FRANCE: L'hôpital Armand-Trousseau (AP-HP) inaugure une nouvelle unité de chirurgie ambulatoire pédiatrique

PARIS - L'hôpital parisien Armand-Trousseau a inauguré vendredi une nouvelle unité de chirurgie ambulatoire pédiatrique, qui doit permettre d'accroître l'activité chirurgicale de l'hôpital et de créer un circuit court de prise en charge des urgences pour la petite traumatologie, a annoncé l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) dans un communiqué.

Cette unité de 1.400 m² sur deux niveaux, indépendante des blocs opératoires de chirurgie conventionnelle du bâtiment Paul-Louis-Chigot, devrait prendre en charge environ 3.000 enfants chaque année.

Cela représente un investissement de 4,3 millions d'euros (M€), précise l'AP-HP.

Elle est composée de trois blocs opératoires (quatre à terme), d'une salle de réveil de huit places et d'une unité de 15 places, dont 12 cocons pour accueillir un enfant et son accompagnant.

Le bloc prend en charge des enfants en chirurgie viscérale, orthopédique, plastique/reconstructrice, ophtalmologique et ORL, précise le Pr Nicolas Leboulanger, chirurgien ORL, dans une vidéo de présentation de l'unité.

"Le parcours ambulatoire a été conçu sur le thème du voyage", avec "l'aménagement, la luminosité et la signalétique […] inspirés de l'univers d'une cabine d'avion", relate l'AP-HP dans le communiqué. Pour mieux comprendre ce parcours, un jeu sur tablette a été conçu par l'association "Les P'tits doudous de Trousseau".

L'AP-HP compte sur cette nouvelle unité, pensée avec les équipes et soutenue par la Fondation des hôpitaux et l'association "Les P'tits Doudous de Trousseau", pour développer la qualité de vie au travail.

L'unité est également engagée dans une démarche "développement durable" pour l'obtention d'un Ecolabel.

/jyp-sl-mg-cb/nc/APMnews

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Le 20 janvier 2023 (APMnews) -

NOUVELLE-AQUITAINE: Le CH de la Côte basque a inauguré son site de Saint-Jean-de-Luz

SAINT-JEAN-DE-LUZ (Pyrénées-Atlantiques) - Le centre hospitalier (CH) de la Côte basque a inauguré jeudi son nouveau site de Saint-Jean-de-Luz, selon un dossier de presse transmis vendredi.

Après trois ans de travaux (cf dépêche du 31/01/2020 à 18:23), deux nouveaux bâtiments ont été construits sur le site: l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) Udazkena et l'unité de soins de longue durée (USLD) Eguzkia. Un troisième bâtiment existant, consacré à la médecine de moyen séjour et de neuro-rééducation et aux consultations, a été restructuré.

La construction de l'Ehpad et de l'USLD a nécessité un investissement de 11,6 millions d'euros (M€) et la restructuration du bâtiment historique a représenté un coût de 1,9 M€.

Le site compte 206 lits et places, avec 254 personnels non médicaux et 9 médecins y exerçant.

BRETAGNE: Le CH de Landerneau reçoit 1 M€ pour l'installation d'un appareil d'IRM

RENNES, LANDERNEAU (Finistère) - L'agence régionale de santé (ARS) Bretagne a délégué au centre hospitalier de Landerneau 1 million d'euros (M€) pour installer un appareil d'IRM, a confirmé l'agence vendredi à APMnews.

La députée Graziella Melchior (Renaissance, Finistère) a salué dans un communiqué une décision de l'ARS sur des crédits exceptionnels à hauteur de 1 M€ dont 500.000 € d'accompagnement en investissement au titre du projet d'installation d'un IRM fixe et 500.000 € de soutien d'exploitation.

"Début janvier, l'ARS Bretagne a délégué 1 million d'euros au CH de Landerneau, dont 500.000 € pour l'IRM et 500.000 € au titre d'une aide en exploitation", a détaillé vendredi l'agence, sollicitée par APMnews.

Concernant l'appareil d'IRM, l'ARS indique avoir déjà versé 400.000 € en 2022. Ainsi, sur deux années, elle a versé 900.000 € au titre de l'IRM et 500.000 euros pour l'exploitation, soit un total d'aides versées de 1,4 M€. Il s'agit de crédits d'aide à l'investissement complémentaires à ceux du Ségur, a précisé l'ARS.

Le CH de Landerneau est en direction commune avec le CHU de Brest-Carhaix.

PAYS DE LA LOIRE: L'Hôpital privé du Confluent (Nantes) contraint de déprogrammer

NANTES - L'Hôpital privé du Confluent à Nantes (Vivalto Santé) a été contraint de réduire l'accueil aux urgences et de déprogrammer la moitié de son activité prévue du fait d'une saturation engendrée par un afflux de patients et trop peu de lits d'aval, a rapporté jeudi à APMnews sa porte-parole.

"Depuis la mi-décembre 2022, on a fait face, avec la triple épidémie, à un très fort afflux de patients aux urgences, corrélé à la pénurie de personnel soignant, aux difficultés de recrutement, à l'absentéisme et au manque de lits d'aval", a-t-elle décrit.

La clinique s'est retrouvée avec une soixantaine de lits occupés par des patients "médicament sortants" mais ne pouvait pas les libérer du fait de la saturation de lits d'aval en soins de suite et de réadaptation (SSR) et en établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). "Ce n'est pas fluide", a-t-elle commenté.

"Tout ça conjugué a créé une énorme saturation et nous avons été contraints de fermer la filière couchée de nos urgences", a-t-elle rapporté. Le 9 janvier, le plan blanc niveau 2 a été déclenché et "nous avons déprogrammé 50% des entrées prévues en hospitalisation complète dès le 10 janvier après une CME [commission médicale d'établissement] exceptionnelle", a-t-elle relaté. Les activités en cardiologie et en cancérologie ont été sanctuarisées.

Les patients couchés ont été réorientés vers le CHU de Nantes. La clinique a conservé l'accueil des patients valides car il nécessite peu de lits d'hospitalisation et cela évite la problématique d'aval.

L'agence régionale de santé (ARS) Pays de la Loire a orchestré une coordination entre tous les acteurs avec en première ligne le CHU, le Samu et la clinique du Confluent et en 2e ligne les autres établissements MCO (médecine, chirurgie, obstétrique) sans urgences. Devant les difficultés du CHU de Nantes, vendredi 13 janvier, l'ARS a demandé que la solidarité s'organise concrètement avec des déprogrammations aussi dans les autres établissements MCO pour fluidifier les transferts, a poursuivi la porte-parole de la clinique.

Avec les déprogrammations qui ont commencé mardi et mercredi, "nous avons débloqué des lits en hospitalisation et nous avons rouvert la filière couchée aux urgences dès lundi", a ajouté la porte-parole. Six transferts ont pu être faits vers la clinique Jules-Verne (groupe Hospi Grand Ouest) et cinq vers la clinique Santé Atlantique (Elsan). D'autres transferts étaient planifiés pour récupérer des lits, de l'ordre de la moitié.

L'évolution de la situation ne permet pas encore d'arrêter les déprogrammations mais les courbes d'épidémie s'infléchissent, laissant espérer un retour à la normale. Une amélioration est attendue.

L'agrandissement des locaux des urgences réalisé en 2022 a aidé à faire face à l'afflux massif de patients, mais la clinique a manqué de personnel, du fait du contexte de pénurie et d'une recrudescence des arrêts maladie depuis début janvier ("un peu moins de la moitié" des paramédicaux en même temps) liée aux virus qui touchent aussi le personnel, au manque de personnel qui fait que les équipes présentes sont plus sollicitées et aux crises qu'elles ont connues ces dernières années.

Interrogée sur les départs de professionnels, la porte-parole n'a pas donné de chiffre. Les vacances de postes sont importantes pour les infirmiers, les aides-soignants et les manipulateurs radio. "Les médecins, ça va", a-t-elle rapporté. Pourtant les campagnes de recrutement lancées ont "bien fonctionné" avec 120 recrutements, a-t-elle précisé.

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: L'ARS Bourgogne-Franche-Comté prolonge la suspension de la maternité du CH d'Autun

AUTUN (Saône-et-Loire) - L'agence régionale de santé (ARS) Bourgogne-Franche-Comté a décidé de prolonger la suspension de la maternité du centre hospitalier (CH) d'Autun, a-t-elle annoncé vendredi dans un communiqué.

L'activité de gynéco-obstétrique du CH d'Autun avait été suspendue le 16 décembre 2022 par un arrêté de l'ARS, en raison de l'existence de plusieurs périodes de rupture dans la permanence des soins (cf dépêche du 20/12/2022 à 18:13).

La suspension initiale portait sur un mois. L'objectif était "de vérifier que les plannings à court et moyen termes des gynécologues-obstétriciens, pédiatres et sages-femmes garantissent la permanence des soins pour les parturientes et les nouveau-nés", a expliqué l'ARS dans son communiqué.

Après avoir consulté les documents fournis par le CH à l'issue de ce mois de suspension, l'ARS a "constaté l'absence de pédiatre dès ce lundi 23 janvier et jusqu'au 27 janvier". Or, la présence d'un pédiatre est "indispensable et obligatoire, jour et nuit", pour garantir la sécurité et la qualité des prises en charge, rappelle-t-elle.

"Dans ces conditions, l'activité de la maternité reste suspendue", a décidé l'ARS. "Une décision ne pourra intervenir qu'à compter du 28 janvier, au regard des plannings à date des professionnels de santé", note-t-elle toutefois.

La prise en charge des patientes de la maternité (199 naissances en 2022) est assurée en lien avec le centre 15 de Chalon, les maternités du Creusot et de Chalon-sur-Saône.

ILE-DE-FRANCE: L'hôpital Armand-Trousseau (AP-HP) inaugure une nouvelle unité de chirurgie ambulatoire pédiatrique

PARIS - L'hôpital parisien Armand-Trousseau a inauguré vendredi une nouvelle unité de chirurgie ambulatoire pédiatrique, qui doit permettre d'accroître l'activité chirurgicale de l'hôpital et de créer un circuit court de prise en charge des urgences pour la petite traumatologie, a annoncé l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) dans un communiqué.

Cette unité de 1.400 m² sur deux niveaux, indépendante des blocs opératoires de chirurgie conventionnelle du bâtiment Paul-Louis-Chigot, devrait prendre en charge environ 3.000 enfants chaque année.

Cela représente un investissement de 4,3 millions d'euros (M€), précise l'AP-HP.

Elle est composée de trois blocs opératoires (quatre à terme), d'une salle de réveil de huit places et d'une unité de 15 places, dont 12 cocons pour accueillir un enfant et son accompagnant.

Le bloc prend en charge des enfants en chirurgie viscérale, orthopédique, plastique/reconstructrice, ophtalmologique et ORL, précise le Pr Nicolas Leboulanger, chirurgien ORL, dans une vidéo de présentation de l'unité.

"Le parcours ambulatoire a été conçu sur le thème du voyage", avec "l'aménagement, la luminosité et la signalétique […] inspirés de l'univers d'une cabine d'avion", relate l'AP-HP dans le communiqué. Pour mieux comprendre ce parcours, un jeu sur tablette a été conçu par l'association "Les P'tits doudous de Trousseau".

L'AP-HP compte sur cette nouvelle unité, pensée avec les équipes et soutenue par la Fondation des hôpitaux et l'association "Les P'tits Doudous de Trousseau", pour développer la qualité de vie au travail.

L'unité est également engagée dans une démarche "développement durable" pour l'obtention d'un Ecolabel.

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