Actualités de l'Urgence - APM

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CHU Grenoble Alpes inaugure son unité d’accueil pédiatrique "enfants en danger"

GRENOBLE - Le CHU Grenoble Alpes (Chuga) a inauguré jeudi son unité d’accueil pédiatrique "enfants en danger" (Uaped) qui a ouvert ses portes fin 2023.

Cette unité a été créée "dans la continuité du travail entrepris par l'unité inter-hospitalière de pédiatrie médico-légale (UIHPML) créée en décembre 2020 et dans le cadre du second plan interministériel de lutte contre les violences faites aux enfants", explique le CHU dans un communiqué diffusé vendredi.

L’Uaped du Chuga regroupe, juste à côté de l’hôpital couple-enfant, des professionnels spécialisés en santé de l’enfant et de l’adolescent, portés en pédiatrie par la Dr Anne-Pascale Michard-Lenoir et en médecine légale, par la Pr Virginie Scolan.

"L’ouverture et l'inauguration de cette unité ne sont pas seulement un aboutissement, c'est aussi le symbole de notre implication collective et la poursuite d'un engagement continu auprès des enfants victimes de violence", souligne Monique Sorrentino, directrice générale du CHU, citée dans le communiqué.

Sur les trois derniers mois, 200 enfants ont été vus par les professionnels de l’Uaped, les enfants pris en charge étant adressés par les autorités judiciaires ou par des professionnels de santé.

L'ARS Auvergne-Rhône-Alpes qui pilote la mise en place des Uaped dans la région, a versé 779.000 euros au Chuga dans le cadre d’une convention signée pour trois ans (2022-2024) pour le financement du personnel soignant travaillant dans cette unité.

L'unité bénéficie aussi d'une contribution justice et de la participation du conseil départemental de l’Isère.

Les locaux mis à disposition par le CHU de Grenoble ont été réhabilités à l'aide de financements de la Fondation des hôpitaux de France à hauteur de plus de 120.000 € ainsi que ceux de mécènes privés via le fonds de dotation du CHU pour 52.000 €.

Le matériel de la salle d'audition a été financé par l'association France Victime 38 Grenoble pour un montant de 18.000 €. Les actes de médecine légale sont payés par le ministère de la justice.

GRAND EST: Une équipe de chercheurs du CHU de Nancy va tester la faisabilité du massage cardiaque en apesanteur

NANCY - Une équipe de chercheurs du CHU de Nancy travaillant sur la faisabilité du massage cardiaque en apesanteur va conduire des expérimentations en situation réelle de lundi à vendredi à l'aéroport de Bordeaux, en lien avec le Centre national d'études spatiales (Cnes), ont rapporté lundi le CHU, le groupement hospitalier de territoire (GHT) Sud Lorraine et l'université de Nancy, dans un communiqué commun.

"Les méthodes terrestres, reposant sur le poids de l'opérateur pour délivrer la force de compression thoracique adéquate, sont inadaptées à une application au cours des missions spatiales en raison de l'impesanteur [ou apesanteur] qui nullifie le poids du sauveteur", explique le communiqué.

Dans la perspective de "projets spatiaux ambitieux avec de longues durées de mission, inédites jusqu'alors pour des vols habités", une équipe projet pluridisciplinaire s'est constituée au CHU de Nancy en lien avec l'université de Lorraine: "Ils ont d'abord réalisé une revue de la littérature et contacté le responsable médical de l'ISS à la NASA à propos de l'arrêt cardiaque lors d'une mission spatiale."

Cette collaboration a abouti à la publication, dans la revue de la Société américaine de médecine aérospatiale, d'un article scientifique proposant plusieurs améliorations aux protocoles actuels, "parmi lesquelles l’utilisation de machines de massage cardiaque automatique".

Pour apporter une preuve expérimentale de l'efficacité de ces machines, l'équipe nancéenne a candidaté un appel à projets du Cnes pour pouvoir tester l'expérience lors d'un vol parabolique recréant l'impesanteur dans un airbus A310 modifié qui réalise des chutes libres à répétition.

"Les expérimentations auront lieu du 25 au 29 mars 2024 avec l’entreprise Novespace, filiale du Cnes à l'aéroport de Bordeaux Mérignac."

PAYS DE LA LOIRE: Karine Bachelier prend la tête de la clinique Jules-Verne à Nantes

NANTES - Karine Bachelier est nommée directrice de la clinique nantaise Jules-Verne, du groupe Hospi Grand Ouest, annonce ce dernier dans un communiqué transmis lundi.

Elle succède à Nathalie Robin-Sanchez partie diriger l'établissement public de santé mentale (EPSM) de La Réunion et CH Ouest Réunion., rappelle-t-on.