Actualités de l'Urgence - APM

08/03 2024
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE MARTINIQUE, EX-POLYCLINIQUE VAUBAN (SEINE-SAINT-DENIS), HÔPITAL COMMUN SUD-AVEYRON, CH DE BAGNÈRES-DE-BIGORRE, HCL, CHU DE BORDEAUX ET DIJON

Le 8 mars 2024 (APMnews) -

MARTINIQUE: Le CHU de Martinique pointe les difficultés de son service des urgences et précise les actions en cours

FORT-DE-FRANCE - Le CHU de Martinique a lancé plusieurs actions pour son service des urgences, a-t-il souligné jeudi dans un communiqué, attestant d'une situation "à ce jour non satisfaisante".

La tension aux urgences "est une problématique qui n'est malheureusement pas spécifique au CHU de Martinique et concerne tous les établissements de France", souligne-t-il. Pour ce qui le concerne, "la situation demeure à ce jour non satisfaisante au regard des événements indésirables signalés par les professionnels et courriers de réclamations des patients".

Toutefois, "de manière collective (communauté médicale, soignants, organisations syndicales et direction), nous faisons le maximum pour faire progresser la prise en charge des patients et les conditions de travail des personnels", affirme-t-il.

Au-delà des revalorisations ou organisations issues des "mesures Braun", il a adopté "un plan comportant des actions concrètes". L'établissement cite notamment "l'informatisation" du service par la mise en place du logiciel de gestion des services d'urgence ResUrgences*, l'installation de l'outil Sesame* de gestion des flux "comprenant un état des lits en temps réel tant au CHU de Martinique que dans l'ensemble du GHT", "l'utilisation de l'intelligence artificielle en soutien de l'analyse des radiographies" et la "restructuration du bed management".

A la suite "du dernier mouvement de grève" (au début de l'année), "un accord a été signé avec le syndicat représentant les personnels [FO]", relate le CHU, selon qui "les engagements ont été tenus", avec le "recrutement de personnels", des "achats de brancards…"

Il ajoute avoir "manifesté son engagement en sollicitant un audit, non obligatoire, de la Société française de médecine d'urgence" (SFMU). Celle-ci "a rendu ses conclusions début février permettant ainsi de compléter notre plan d'action: organisation médico-soignante, ajustements de l'environnement, rédaction de protocoles, organisation d'une unité simplifiant la prise en charge hospitalière post-SAU, activation d'une commission des sorties complexes…", énumère l'établissement.

ILE-DE-FRANCE: Une offre médico-sociale, de consultations avancées et de soins non programmés en projet à Livry-Gargan après la fermeture de la clinique

LIVRY-GARGAN (Seine-Saint-Denis) - A la suite de la fermeture de la polyclinique Vauban (groupe Avec) à Livry-Gargan mi-2023, les acteurs du territoire sont convenus mercredi, lors d'une table ronde, de la nécessité de travailler à un projet pour "maintenir, voire développer", des consultations avancées de spécialistes et des soins non programmés, et proposer des prises en charge et accompagnements médico-sociaux, a rapporté à APMnews l'agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France.

La polyclinique, actuellement en liquidation judiciaire, s'est vu retirer en juillet 2023 ses autorisations d'activité, en raison de "défauts en termes de qualité des soins [...], constatés en juin 2023 lors d'une inspection sur site des services" de l'ARS (cf dépêche du 21/07/2023 à 18:12, dépêche du 13/06/2023 à 16:12 et dépêche du 01/08/2023 à 17:56).

La table ronde organisée mercredi par le maire LR de Livry-Gargan, Pierre-Yves Martin, le député LFI Jérôme Legavre et la vice-présidente du conseil départemental sur "le devenir des activités des professionnels de santé qui exerçaient sur le site de l'ex-clinique Vauban", a rassemblé l'ARS et les principaux acteurs impliqués dans l'offre de soins du territoire: des élus, le groupement hospitalier de territoire (GHT) Grand Paris Nord Est (GPNE), Ramsay Santé, la communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) et les professionnels de santé libéraux.

Elle a été "l'occasion de rappeler que si l'offre de soins séquano-dionysienne a effectivement été impactée par la fermeture de la clinique Vauban, une baisse d'activité était constatée depuis plusieurs mois au sein de cette structure, qu'il s'agisse de la chirurgie, de la médecine ou des activités obstétriques", note l'ARS. Néanmoins, les usagers concernés, accompagnés par l'ARS, ont "tous pu être réorientés" et "majoritairement bénéficier d'une offre de soins de proximité au regard de l'environnement hospitalier public-privé au sein du département", affirme-t-elle.

Pour mieux répondre aux besoins de la population, des travaux techniques plus approfondis sur le développement d'une offre de proximité seront menés "dans les prochaines semaines entre les participants à la table ronde", sous la coordination de l'ARS, "au regard des différentes pistes évoquées".

Dans un communiqué commun diffusé jeudi, le député et le maire indiquent que les participants sont tombés d'accord sur "la nécessité de travailler ensemble dans la perspective de la réouverture de Vauban et de la relance de l'offre de soins". Ils plaident pour que "la relance de l'offre de soins se fasse sous la tutelle de l'hôpital public et donc du GHT".

Lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale le 27 février, Jérôme Legavre avait mis en garde contre une dégradation de la situation sanitaire du territoire et réclamé un rétablissement de l'offre de soins sur le site de la clinique, qui avait une maternité, le deuxième centre d'IVG du département, six blocs opératoires "pour lesquels des financements publics ont été versés", et des consultations non programmées (plus de 20.000 patients par an).

Pour lui, l'état des établissements environnants ne leur permet pas d'absorber cette activité.

Le député a toutefois mis en garde contre le recours "une nouvelle fois à un investisseur privé" et la relance du "cycle infernal des liquidations et reprises qui a rythmé l'activité de cette clinique".

OCCITANIE: La conception du futur hôpital commun Sud-Aveyron commencera fin 2024

MILLAU, SAINT-AFFRIQUE (Aveyron) - Le lancement officiel de la conception du futur hôpital commun entre les centres hospitaliers (CH) de Millau et de Saint-Affrique aura lieu en fin d'année 2024, a annoncé le comité de pilotage du projet dans un communiqué de jeudi.

Au cours d'une réunion qui s'est tenue le 2 mars regroupant, entre autres, la préfecture de l'Aveyron, l'agence régionale de santé (ARS) Occitanie, les directions des CH de Millau et Saint-Affrique et différents élus, le "copil" a tout d'abord fait savoir que le programme immobilier du projet avait été validé par l'ARS le 1er mars.

Même chose pour la création d'un groupement de coopération sanitaire (GCS), qui a obtenu un avis favorable de l'agence.

"Les membres du comité renouvellent leur détermination pour faire aboutir ce projet attractif et responsable, répondant aux besoins de santé de la population du Sud-Aveyron", est-il souligné dans le communiqué.

Concernant le calendrier, le comité de pilotage a partagé sa volonté d'"accélérer" la démarche de réalisation des études et marchés pour la construction de l'hôpital commun. "Le concours de maîtrise d'œuvre sera lancé dès le mois de mars, suivi de la sélection de l'architecte qui permettra le lancement officiel de la conception en fin d'année 2024."

"Cette dynamique structurante doit s'accompagner, dès la phase intermédiaire, d'un rapprochement effectif des équipes médicales et soignantes des établissements de Millau et de Saint-Affrique, afin de mettre en œuvre le projet médical et soignant partagé", est-il également souligné.

Le "copil" a par ailleurs rappelé que la construction de l'hôpital commun bénéficiait d'un soutien de 71 millions d'euros (M€) de l'Etat et de 9 M€ de la Région. Le Département va investir 30 M€ afin de réaliser les aménagements de voirie nécessaires.

"A cela s'ajoutent 7,5 M€ déjà consacrés à la restauration des marges financières des CH de Millau et Saint-Affrique, qui voient leurs activités de soins maintenues sur le territoire dans le cadre du nouveau projet régional de santé de l'ARS", est-il précisé.

OCCITANIE: Godefroy Wackenheim nommé directeur du CH de Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées)

BAGNÈRES-DE-BIGORRE (Hautes-Pyrénées) - Godefroy Wackenheim a été nommé directeur du centre hospitalier (CH) de Bagnères-de-Bigorre, a annoncé le Centre national de gestion (CNG) sur son site vendredi, à la suite de l'instance collégiale qui s'est tenue fin janvier.

Il va succéder à Christophe Bouriat, qui a pris la tête du CH de Cayenne en juillet 2023 (cf dépêche du 17/07/2023 à 18:41). Christian Dublé, nouveau directeur du CH de Tarbes-Lourdes et d'Astugue, en direction commune avec le CH de Bagnères-de-Bigorre, assurait l'intérim depuis début janvier.

Diplômé de l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) en 2022, Godefroy Wackenheim a été élève-directeur au sein du pôle gérontologique COS Saint-Maur, à Marseille à partir de mars 2021.

De novembre 2021 à juillet 2022, il a été élève-directeur au sein du CH des Hautes-Falaises, à Fécamp (Seine-Maritime).

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le service des urgences de l'hôpital Lyon-Sud fermé quelques heures en raison d'une propagation de monoxyde de carbone

LYON - Le service des urgences de l'hôpital Lyon-Sud (Hospices civils de Lyon) a été fermé de 12h30 à 15h, vendredi, en raison d'émissions de monoxyde de carbone qui ont intoxiqué quelques personnes, sans gravité, a-t-on appris auprès des HCL.

"Ce vendredi 8 mars, aux alentours de 11h45, le gaz d'échappement d'une machine d'un chantier en cours à l'hôpital Lyon Sud s'est brièvement propagé au sein du service d'accueil des urgences (SAU) de l'établissement", relate le CHU lyonnais.

"Des professionnels et des patients se sont plaints de maux de tête" et "deux patients ont alors été détectés positifs au monoxyde de carbone par les médecins du SAU".

"Les pompiers ont été mobilisés et les locaux du SAU ont été rapidement évacués", ajoute l'établissement.

Il précise que les 37 patients présents à ce moment dans le service "ont tous été testés, y compris ceux qui étaient partis et qui ont été recontactés pour un test". "Au total, quatre d'entre eux ont été testés positifs, à des niveaux jugés non inquiétants pour leur état de santé", assurent les HCL.

L'établissement ajoute qu'il a cessé d'accueillir des patients entre 12h30 et 15h, les patients qui étaient déjà pris en charge étant "réaffectés dans d'autres unités de l'établissement, des lits ayant pu être libérés".

"A 14h15, les taux de monoxyde de carbone relevés par les pompiers dans les locaux du SAU affichaient des niveaux normaux" et "le SAU a pu rouvrir vers 15h".

"Une enquête a été ouverte pour déterminer l'origine et les circonstances exactes de l'incident", soulignent les HCL.

NOUVELLE-AQUITAINE: Les CHU de Bordeaux et Dijon développent une IA de prédiction des AVC

BORDEAUX, DIJON, SURESNES (Hauts-de-Seine) - Les CHU de Bordeaux et Dijon, l'institut hospitalo-universitaire (IHU) Liryc de Bordeaux, l'Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria) et les sociétés Cardiologs (groupe Philips), Incepto Medical, Inheart et AMPS LLC se sont associées pour développer un outil de prédiction des accidents vasculaires cérébraux (AVC) à base d'intelligence artificielle, a fait savoir Philips par communiqué vendredi.

Ce projet de recherche hospitalo-universitaire (RHU), appelé TALENT, prévoit d'utiliser des biomarqueurs numériques pour anticiper les AVC cardio-emboliques. Ceux-ci représentent 20% et 30% des AVC, selon Philips.

Le projet, d'un coût total de 26 millions d'euros, bénéficie de 8,7 millions d'euros de financement de l'Agence nationale de la recherche (ANR).

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Le 8 mars 2024 (APMnews) -

MARTINIQUE: Le CHU de Martinique pointe les difficultés de son service des urgences et précise les actions en cours

FORT-DE-FRANCE - Le CHU de Martinique a lancé plusieurs actions pour son service des urgences, a-t-il souligné jeudi dans un communiqué, attestant d'une situation "à ce jour non satisfaisante".

La tension aux urgences "est une problématique qui n'est malheureusement pas spécifique au CHU de Martinique et concerne tous les établissements de France", souligne-t-il. Pour ce qui le concerne, "la situation demeure à ce jour non satisfaisante au regard des événements indésirables signalés par les professionnels et courriers de réclamations des patients".

Toutefois, "de manière collective (communauté médicale, soignants, organisations syndicales et direction), nous faisons le maximum pour faire progresser la prise en charge des patients et les conditions de travail des personnels", affirme-t-il.

Au-delà des revalorisations ou organisations issues des "mesures Braun", il a adopté "un plan comportant des actions concrètes". L'établissement cite notamment "l'informatisation" du service par la mise en place du logiciel de gestion des services d'urgence ResUrgences*, l'installation de l'outil Sesame* de gestion des flux "comprenant un état des lits en temps réel tant au CHU de Martinique que dans l'ensemble du GHT", "l'utilisation de l'intelligence artificielle en soutien de l'analyse des radiographies" et la "restructuration du bed management".

A la suite "du dernier mouvement de grève" (au début de l'année), "un accord a été signé avec le syndicat représentant les personnels [FO]", relate le CHU, selon qui "les engagements ont été tenus", avec le "recrutement de personnels", des "achats de brancards…"

Il ajoute avoir "manifesté son engagement en sollicitant un audit, non obligatoire, de la Société française de médecine d'urgence" (SFMU). Celle-ci "a rendu ses conclusions début février permettant ainsi de compléter notre plan d'action: organisation médico-soignante, ajustements de l'environnement, rédaction de protocoles, organisation d'une unité simplifiant la prise en charge hospitalière post-SAU, activation d'une commission des sorties complexes…", énumère l'établissement.

ILE-DE-FRANCE: Une offre médico-sociale, de consultations avancées et de soins non programmés en projet à Livry-Gargan après la fermeture de la clinique

LIVRY-GARGAN (Seine-Saint-Denis) - A la suite de la fermeture de la polyclinique Vauban (groupe Avec) à Livry-Gargan mi-2023, les acteurs du territoire sont convenus mercredi, lors d'une table ronde, de la nécessité de travailler à un projet pour "maintenir, voire développer", des consultations avancées de spécialistes et des soins non programmés, et proposer des prises en charge et accompagnements médico-sociaux, a rapporté à APMnews l'agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France.

La polyclinique, actuellement en liquidation judiciaire, s'est vu retirer en juillet 2023 ses autorisations d'activité, en raison de "défauts en termes de qualité des soins [...], constatés en juin 2023 lors d'une inspection sur site des services" de l'ARS (cf dépêche du 21/07/2023 à 18:12, dépêche du 13/06/2023 à 16:12 et dépêche du 01/08/2023 à 17:56).

La table ronde organisée mercredi par le maire LR de Livry-Gargan, Pierre-Yves Martin, le député LFI Jérôme Legavre et la vice-présidente du conseil départemental sur "le devenir des activités des professionnels de santé qui exerçaient sur le site de l'ex-clinique Vauban", a rassemblé l'ARS et les principaux acteurs impliqués dans l'offre de soins du territoire: des élus, le groupement hospitalier de territoire (GHT) Grand Paris Nord Est (GPNE), Ramsay Santé, la communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) et les professionnels de santé libéraux.

Elle a été "l'occasion de rappeler que si l'offre de soins séquano-dionysienne a effectivement été impactée par la fermeture de la clinique Vauban, une baisse d'activité était constatée depuis plusieurs mois au sein de cette structure, qu'il s'agisse de la chirurgie, de la médecine ou des activités obstétriques", note l'ARS. Néanmoins, les usagers concernés, accompagnés par l'ARS, ont "tous pu être réorientés" et "majoritairement bénéficier d'une offre de soins de proximité au regard de l'environnement hospitalier public-privé au sein du département", affirme-t-elle.

Pour mieux répondre aux besoins de la population, des travaux techniques plus approfondis sur le développement d'une offre de proximité seront menés "dans les prochaines semaines entre les participants à la table ronde", sous la coordination de l'ARS, "au regard des différentes pistes évoquées".

Dans un communiqué commun diffusé jeudi, le député et le maire indiquent que les participants sont tombés d'accord sur "la nécessité de travailler ensemble dans la perspective de la réouverture de Vauban et de la relance de l'offre de soins". Ils plaident pour que "la relance de l'offre de soins se fasse sous la tutelle de l'hôpital public et donc du GHT".

Lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale le 27 février, Jérôme Legavre avait mis en garde contre une dégradation de la situation sanitaire du territoire et réclamé un rétablissement de l'offre de soins sur le site de la clinique, qui avait une maternité, le deuxième centre d'IVG du département, six blocs opératoires "pour lesquels des financements publics ont été versés", et des consultations non programmées (plus de 20.000 patients par an).

Pour lui, l'état des établissements environnants ne leur permet pas d'absorber cette activité.

Le député a toutefois mis en garde contre le recours "une nouvelle fois à un investisseur privé" et la relance du "cycle infernal des liquidations et reprises qui a rythmé l'activité de cette clinique".

OCCITANIE: La conception du futur hôpital commun Sud-Aveyron commencera fin 2024

MILLAU, SAINT-AFFRIQUE (Aveyron) - Le lancement officiel de la conception du futur hôpital commun entre les centres hospitaliers (CH) de Millau et de Saint-Affrique aura lieu en fin d'année 2024, a annoncé le comité de pilotage du projet dans un communiqué de jeudi.

Au cours d'une réunion qui s'est tenue le 2 mars regroupant, entre autres, la préfecture de l'Aveyron, l'agence régionale de santé (ARS) Occitanie, les directions des CH de Millau et Saint-Affrique et différents élus, le "copil" a tout d'abord fait savoir que le programme immobilier du projet avait été validé par l'ARS le 1er mars.

Même chose pour la création d'un groupement de coopération sanitaire (GCS), qui a obtenu un avis favorable de l'agence.

"Les membres du comité renouvellent leur détermination pour faire aboutir ce projet attractif et responsable, répondant aux besoins de santé de la population du Sud-Aveyron", est-il souligné dans le communiqué.

Concernant le calendrier, le comité de pilotage a partagé sa volonté d'"accélérer" la démarche de réalisation des études et marchés pour la construction de l'hôpital commun. "Le concours de maîtrise d'œuvre sera lancé dès le mois de mars, suivi de la sélection de l'architecte qui permettra le lancement officiel de la conception en fin d'année 2024."

"Cette dynamique structurante doit s'accompagner, dès la phase intermédiaire, d'un rapprochement effectif des équipes médicales et soignantes des établissements de Millau et de Saint-Affrique, afin de mettre en œuvre le projet médical et soignant partagé", est-il également souligné.

Le "copil" a par ailleurs rappelé que la construction de l'hôpital commun bénéficiait d'un soutien de 71 millions d'euros (M€) de l'Etat et de 9 M€ de la Région. Le Département va investir 30 M€ afin de réaliser les aménagements de voirie nécessaires.

"A cela s'ajoutent 7,5 M€ déjà consacrés à la restauration des marges financières des CH de Millau et Saint-Affrique, qui voient leurs activités de soins maintenues sur le territoire dans le cadre du nouveau projet régional de santé de l'ARS", est-il précisé.

OCCITANIE: Godefroy Wackenheim nommé directeur du CH de Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées)

BAGNÈRES-DE-BIGORRE (Hautes-Pyrénées) - Godefroy Wackenheim a été nommé directeur du centre hospitalier (CH) de Bagnères-de-Bigorre, a annoncé le Centre national de gestion (CNG) sur son site vendredi, à la suite de l'instance collégiale qui s'est tenue fin janvier.

Il va succéder à Christophe Bouriat, qui a pris la tête du CH de Cayenne en juillet 2023 (cf dépêche du 17/07/2023 à 18:41). Christian Dublé, nouveau directeur du CH de Tarbes-Lourdes et d'Astugue, en direction commune avec le CH de Bagnères-de-Bigorre, assurait l'intérim depuis début janvier.

Diplômé de l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) en 2022, Godefroy Wackenheim a été élève-directeur au sein du pôle gérontologique COS Saint-Maur, à Marseille à partir de mars 2021.

De novembre 2021 à juillet 2022, il a été élève-directeur au sein du CH des Hautes-Falaises, à Fécamp (Seine-Maritime).

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le service des urgences de l'hôpital Lyon-Sud fermé quelques heures en raison d'une propagation de monoxyde de carbone

LYON - Le service des urgences de l'hôpital Lyon-Sud (Hospices civils de Lyon) a été fermé de 12h30 à 15h, vendredi, en raison d'émissions de monoxyde de carbone qui ont intoxiqué quelques personnes, sans gravité, a-t-on appris auprès des HCL.

"Ce vendredi 8 mars, aux alentours de 11h45, le gaz d'échappement d'une machine d'un chantier en cours à l'hôpital Lyon Sud s'est brièvement propagé au sein du service d'accueil des urgences (SAU) de l'établissement", relate le CHU lyonnais.

"Des professionnels et des patients se sont plaints de maux de tête" et "deux patients ont alors été détectés positifs au monoxyde de carbone par les médecins du SAU".

"Les pompiers ont été mobilisés et les locaux du SAU ont été rapidement évacués", ajoute l'établissement.

Il précise que les 37 patients présents à ce moment dans le service "ont tous été testés, y compris ceux qui étaient partis et qui ont été recontactés pour un test". "Au total, quatre d'entre eux ont été testés positifs, à des niveaux jugés non inquiétants pour leur état de santé", assurent les HCL.

L'établissement ajoute qu'il a cessé d'accueillir des patients entre 12h30 et 15h, les patients qui étaient déjà pris en charge étant "réaffectés dans d'autres unités de l'établissement, des lits ayant pu être libérés".

"A 14h15, les taux de monoxyde de carbone relevés par les pompiers dans les locaux du SAU affichaient des niveaux normaux" et "le SAU a pu rouvrir vers 15h".

"Une enquête a été ouverte pour déterminer l'origine et les circonstances exactes de l'incident", soulignent les HCL.

NOUVELLE-AQUITAINE: Les CHU de Bordeaux et Dijon développent une IA de prédiction des AVC

BORDEAUX, DIJON, SURESNES (Hauts-de-Seine) - Les CHU de Bordeaux et Dijon, l'institut hospitalo-universitaire (IHU) Liryc de Bordeaux, l'Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria) et les sociétés Cardiologs (groupe Philips), Incepto Medical, Inheart et AMPS LLC se sont associées pour développer un outil de prédiction des accidents vasculaires cérébraux (AVC) à base d'intelligence artificielle, a fait savoir Philips par communiqué vendredi.

Ce projet de recherche hospitalo-universitaire (RHU), appelé TALENT, prévoit d'utiliser des biomarqueurs numériques pour anticiper les AVC cardio-emboliques. Ceux-ci représentent 20% et 30% des AVC, selon Philips.

Le projet, d'un coût total de 26 millions d'euros, bénéficie de 8,7 millions d'euros de financement de l'Agence nationale de la recherche (ANR).

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