Actualités de l'Urgence - APM

GRAND EST: Le Dr Mathias Poussel est élu à la vice-présidence de la CME du CHU de Nancy

NANCY - Le CHU de Nancy a annoncé mardi dans un communiqué l'élection du Dr Mathias Poussel à la vice-présidence de sa commission médicale d'établissement (CME).

"Membre du directoire depuis novembre 2017, le Dr Mathias Poussel, 37 ans, aura la charge de poursuivre les travaux de décloisonnement engagés à la fois sur le territoire du GHT mais aussi au-delà, dans toute la subdivision Lorraine, et en particulier dans le domaine de la téléconsultation, de la télé-expertise et de la télésurveillance", a annoncé le CHU.

Ce médecin du sport a été élu en cours de mandat à la suite du décès du Dr Michel Claudon, ancien président (2012-2018) et vice-président (2018) de la CME du CHU (cf dépêche du 20/11/2018 à 12:18).

Son élection a entraîné un changement dans la composition du directoire du CHU. Le Dr Poussel y reste comme représentant de la CME et le Pr Marc Debouverie, chef du pôle neuro-tête et cou, l'a également intégré.

GRAND EST: Le CHU de Nancy va déployer un dossier patient informatisé spécifique en réanimation et en soins continus

NANCY - Le CHU de Nancy a annoncé vendredi dans un communiqué le déploiement d'un "dossier spécifique informatisé pour la réanimation et les soins continus basé sur le système d'information Icca* (IntelliSpace critical care and anesthesia, Philips Healthcare)" à compter du second trimestre 2019.

"La prise en charge des patients dans les unités de soins intensifs, de réanimation ou de soins continus génère une quantité considérable de données dû à la complexité des traitements et la situation unique de chaque patient (âge, morphologie, pathologies", souligne le CHU, "or l'accès à des informations patient exhaustives est un élément essentiel du processus de prise de décision clinique".

Avec ce dossier patient informatisé spécifique, le CHU souhaite "optimiser la prise en charge du patient" en facilitant la prescription.

"Le déploiement se fera sur l'année 2019 et concerne les services de réanimation, de réanimation médicale, les unités de soins continus de chirurgie soit au total 132 lits", a précisé l'établissement.

HAUTS-DE-FRANCE: Le CH de Saint-Omer (Pas-de-Calais) à l'équilibre en 2018 pour la quatrième année d'affilée

SAINT-OMER - Le centre hospitalier (CH) de Saint-Omer (Pas-de-Calais) a atteint l'équilibre financier en 2018 pour la quatrième année consécutive, a annoncé Philippe Merlaud, directeur de l'établissement, dans un discours prononcé à l'occasion de la cérémonie des vœux, le 21 janvier.

Selon Philippe Merlaud, ce résultat s'explique par la "dynamique d'activité" et l'"implication de l'ensemble des personnels" de l'hôpital. Il a indiqué que le taux de marge brute est proche de 8 en 2018%, ajoutant que le CH de Saint-Omer "est l'un des rares sur l’ensemble de la région des Hauts-de-France, et le seul du littoral à conserver cet équilibre".

L'activité en médecine, chirurgie et obstétrique (MCO) du CH (1.223 employés dont 131 médecins) a crû de 5,8% en 2018 à 28.534 séjours, selon un dossier de presse diffusé après la cérémonie des vœux. L'établissement a également enregistré une hausse de 6% de l'activité aux urgences avec 38.812 passages en 2018.

Pour 2019, l'établissement prévoit d'ouvrir au deuxième semestre un espace centralisé pour les consultations et un hôpital de jour (HDJ) de médecine avec une offre de 14 places organisées en 6 chambres, a annoncé le directeur dans son discours.

Le CH va également "conforter" son plateau technique, en remplaçant son IRM 1,5 Tesla âgé de 7 ans, en repensant l'accueil des patients pour offrir "un meilleur accueil hôtelier", ou encore en déployant "au laboratoire un spectrogramme de masse". Il accueillera également un second appareil IRM (3 Tesla). Par ailleurs, le CH a déposé une demande d’autorisation afin de pouvoir opérer les cancers ORL.

OCCITANIE: Création d'un GCS achats réunissant 80 établissements publics

TOULOUSE - Un "groupement de coopération sanitaire (GCS) régional achats en santé d'Occitanie" a été créé vendredi, a-t-on appris lundi auprès de la direction générale du CHU de Nîmes.

Il réunit 80 établissements publics, dont les 3 CHU (Toulouse, Montpellier et Nîmes), des centres hospitaliers (CH) et des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes. Il est issu de la fusion des deux GCS pour les achats hospitalier des anciennes régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon qui ont fusionné en 2015.

Le GCS est présidé par le directeur du CH de Carcassonne, Alain Guinamant. Il interviendra à l'échelon régional en parallèle des plateformes nationales d'achats hospitalier, notamment pour les dispositifs médicaux et l'alimentation.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: L'hôpital de Crest (Drôme) va poursuivre le développement de la chirurgie ambulatoire

CREST (Drôme) - L'hôpital de Crest (en direction commune avec le CH de Valence) a de nouveaux objectifs de "fort développement" pour son activité de chirurgie ambulatoire, a-t-il annoncé dans un communiqué diffusé à la suite des vœux.

Cette activité a déjà progressé de plus de 10% en 2018.

L'établissement compte aussi mettre en place une activité d’électro-convulsivothérapie, en partenariat avec le CH Drôme-Vivarais, créer deux boxes d’unité hospitalière de courte durée (UHCD) et procéder à l'informatisation en appui de l’activité d'hospitalisation à domicile (HAD).

L’hôpital a aussi comme "ambition" de "conforter et d’améliorer la relation avec les professionnels de ville pour encore mieux fluidifier les parcours de soins des usagers et faciliter le travail de chacun", et d’avancer concrètement dans son projet de reconstruction de l’Ehpad.

Il ajoute qu'il s’engagera "dans une démarche progressive de retour à ses grands équilibres budgétaires et financiers".

En 2018, outre la chirurgie ambulatoire, son activité s'est développée dans le domaine des urgences, avec un nombre de passages qui a franchi le seuil de 10.000, et de l’offre de soins avec de nouvelles spécialités (ORL, gynécologie ou pneumologie).

Il a aussi une forte activité "hors les murs", à travers l’HAD (un service important avec plus de 130 personnes suivies quotidiennement) et le service de soins infirmiers à domicile (Ssiad).

AUVERGNE-RHONE-ALPES: L'hôpital de Die (Drôme) et son Ehpad reconstruits sur un nouveau site d'ici 5 ans

DIE (Drôme) - L'hôpital de Die (en direction commune avec le CH de Valence) et son établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) seront reconstruits "sur un nouveau site" "à l'échéance de 5 ans", a annoncé l'établissement dans un communiqué diffusé à la suite de la cérémonie des voeux.

Cette reconstruction est inscrite dans le projet d'établissement 2019-2023 qui a été validé par les instances de l'hôpital en décembre 2018.

L'agence régionale de santé (ARS) et le conseil départemental ont validé et acté leur "appui" pour la partie Ehpad.

Outre cette perspective, l'hôpital de Die connaîtra en 2019 de nouveaux développements après ceux de 2018 qui ont été menés avec le soutien du CH de Valence (ouverture d'un centre périnatal de proximité, installation d'un scanner, remplacement du mammographe, renforcement du fonctionnement de l'hélicoptère...) (cf dépêche du 11/01/2019 à 13:50).

Il bénéficiera de la mise en place de consultations d’orthopédie et d'une activité d’orthoptie, dans le cadre d’un protocole coordonné avec les ophtalmologues, du fonctionnement du scanner 24h/24, 7 jours sur 7, du développement du dispositif de télé-AVC, en lien avec les équipes du centre hospitalier de Valence, ainsi que du lancement des travaux de rénovation des urgences, "nécessaires dans l’attente du nouvel hôpital".

Il attend en juin la venue des experts-visiteurs de la Haute autorité de santé (HAS) pour la certification.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Plusieurs développements prévus à l'hôpital de Tournon-sur-Rhône en 2019

TOURNON-SUR-RHONE (Ardèche) - Plusieurs projets de développement sont prévus à l'hôpital de Tournon-sur-Rhône (en direction commune avec le CH de Valence) en 2019, a annoncé l'établissement dans un communiqué diffusé à la suite des vœux.

Il cite l'ouverture d’une activité de chimiothérapie en site associé, en lien avec le site autorisé du CH de Valence, le développement des consultations de neurologie, toujours avec l’appui des équipes de Valence, et l’objectif de pouvoir obtenir la validation du projet d’installation dans ses murs d’une IRM, porté par le secteur libéral.

L’établissement a aussi "l’objectif majeur" d’avancer concrètement dans le projet de reconstruction-réhabilitation de son Ehpad, à la suite de la validation du lancement du projet de la part de l’agence régionale de santé (ARS) et du conseil départemental.

L'année 2018 a été satisfaisante pour l'hôpital qui a gardé des comptes à l'équilibre et a confirmé son "ancrage" dans son territoire de proximité.

Il a bénéficié de hausses "dans tous les secteurs": médecine (+8%), soins de suite et réadaptation (SSR) (+4,3%), centre périnatal de proximité (+2,6%). Son unité pour la prise en charge des états végétatifs chroniques et l’Ehpad "continuent de fonctionner à plein" et le plateau de consultations externes et d’imagerie conventionnelle poursuit son développement.

GRAND EST: Un centre pour les troubles du sommeil inauguré à l'hôpital gériatrique Le Kem (Thionville)

THIONVILLE (Moselle) - La société Serenity Medical Services, le Groupe SOS Santé et le centre gériatrique Le Kem, à Thionville, ont inauguré jeudi un centre de sommeil Cereves (Centres d'étude, de recherche et d'évaluation de la vigilance et du sommeil) au sein de l'hôpital gériatrique, a-t-on appris dans un communiqué commun.

Ce centre de prise en charges des troubles du sommeil est animé par un neurologue titulaire et quatre infirmières spécialistes du sommeil ainsi que d'une secrétaire médicale, et dispose de 6 lits.

Depuis son ouverture en octobre 2018, il "a réalisé une centaine de consultations et d'hospitalisations" de 2 jours en moyenne dans le but de réaliser un examen du sommeil approfondi.

"Un tiers des français est aujourd’hui concerné par les troubles du sommeil tels que l’insomnie chronique (16 % des Français) ou les apnées du sommeil (5 % des Français)", rappellent les trois partenaires dans leur communiqué. "L'objectif du centre CEREVES est de faire un état des lieux de la qualité du sommeil du patient et de poser un diagnostic à l’issu duquel un accompagnement préventif et thérapeutique peut être proposé", ont-ils expliqué, en annonçant "d'autres ouvertures à venir".

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