Actualités de l'Urgence - APM

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Les centres 15 des 2 Samu de la Loire mutualisés en nuit profonde à partir du 18 septembre

SAINT-ETIENNE - La régulation des appels aux centres 15 des deux Samu du département de la Loire sera mutualisée en nuit profonde à compter du mardi 18 septembre, ont annoncé le CHU de Saint-Etienne et le centre hospitalier de Roanne dans un communiqué commun le 25 juin.

Cette mutualisation se fera sur le site de Saint-Etienne de minuit à 7 heures. "Considérant la faible activité du Samu 42B (centre hospitalier de Roanne) sur cette tranche horaire, la régulation des appels sera assurée uniquement par Saint-Etienne", expliquent les établissements. "Le Samu de Roanne conservera son autonomie sur le restant de l'amplitude horaire de fonctionnement (de 7 heures à minuit)".

Pour le patient, "la bascule téléphonique est complètement transparente". Bien que les appels soient pris en charge et réglés sur un seul site, les équipes des Smur "restent positionnées dans le département dans les mêmes conditions qu'actuellement" (deux équipes à Roanne, un à Montbrison, un à Feurs et trois à Saint-Etienne).

La mutualisation du centre 15 constitue la première réalisation de la Fédération médicale inter-hospitalière (FMIH) qui a été créée officiellement le 18 juin entre les 2 Samu. Cette fédération a pour objet d'élaborer un projet médical commun aux deux services.

La régulation commune des appels en nuit profonde s'inscrit dans les orientations du projet régional de santé (PRS) 2018-2028 qui prévoit la mutualisation des deux Samu de la Loire. "Cette régulation commune évite de mobiliser un temps médical précieux pour la prise en charge des appels en nuit profonde à Roanne", justifient les établissements.

ILE-DE-FRANCE: Conciliation médicamenteuse: le nouvel appel à projets de l'ARS Ile-de-France ouvert jusqu'au 5 septembre

PARIS - L'agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France attend d'ici au 5 septembre les dossiers de candidature pour son nouvel appel à projets sur la conciliation médicamenteuse, a-t-elle annoncé mi-juillet sur son site internet.

"Très tôt, l’ARS s’est engagée en faveur d’un déploiement régional et collectif de la conciliation médicamenteuse afin que chaque patient, où qu’il se trouve en Île-de-France, puisse en bénéficier", explique Anne de Saunière, responsable du département politique régionale du médicament et des produits de santé au sein de l’ARS, dans la note diffusée sur le site de l'agence.

Avec l'observatoire du médicament, des dispositifs médicaux et des innovations thérapeutiques (Omedit) Ile-de-France, elle avait lancé un plan d'action fondé sur trois axes: des appels à projets pour soutenir les initiatives locales (28 projets accompagnés en 2016 et 2017), une formation avec l'Omedit et la faculté de pharmacie de Paris (trois nouvelles sessions à l'automne 2018) et des outils pour les professionnels (tableau du volet médicamenteux de la lettre de liaison proposé par la Haute autorité de santé -HAS).

Elle se félicite du nombre croissant d'établissements engagés dans la démarche depuis 2016. Elle se déclare néanmoins consciente du "peu de temps dont disposent les professionnels de santé" et de la nécessité d'améliorer les systèmes d'information et la "dématérialisation du processus afin de le rendre moins chronophage". Il est aussi prévu d'intégrer un module sur la conciliation médicamenteuse dans la plateforme Terr-eSanté pour faciliter les échanges entre l'hôpital et la ville et de diffuser une affiche pédagogique pour expliquer aux usagers ce qu'est la conciliation et le rôle qu'ils doivent jouer.

Pour le nouvel appel à projets lancé en mai, l'ARS invite non seulement les établissements sanitaires et médico-sociaux à participer mais aussi, pour la première fois, les professionnels de ville. Les projets devront viser à mettre en place des actions de conciliation médicamenteuse, en particulier de sortie ou faisant intervenir une structure d’hospitalisation à domicile (HAD), et pour les patients les plus à risques (polymédiqués et parcours complexes). Les projets de coordination ou d’organisation entre acteurs du soin de ville (médecins, pharmaciens…) autour de la prise en charge thérapeutique des patients sont également souhaités.

OCCITANIE: La clinique Pasteur (Toulouse) enregistre un bénéfice en hausse de près de 30% en 2017

TOULOUSE - La clinique Pasteur (570 lits et places) à Toulouse a enregistré un résultat net (après impôt) en hausse de 29% en 2017 à 5,3 millions d'euros, contre 4,1 millions € en 2016, est-il indiqué dans son rapport d'activité.

Le chiffre d'affaires a augmenté de 12% en 2017 à 110 millions € contre 98 millions € en 2016, rappelle-t-on (cf dépêche du 22/02/2018 à 17:43). La capacité d'autofinancement (CAF) s'est élevée à 10,5 millions € en 2017, contre 8,4 millions € en 2016.

Ces bons résultats s'expliquent notamment par l'ouverture en 2017 d'un bâtiment de cardiologie de 11.000 m² équipé de blocs opératoires, de chambres et de dispositifs d'imagerie neufs. Cette opération a représenté un investissement de 40 millions €.

L'activité a fortement augmenté avec une hausse de 9% du nombre de séjours en hospitalisation complète (pour atteindre 24.214 séjours). De même pour les séjours en ambulatoire qui ont augmenté de 9,6% (pour atteindre 16.012 séjours). Au total, l'établissement a accueilli 71.500 patients en 2017 contre 65.171 en 2016, soit une hausse de 9,7%.

L'ouverture d'un nouveau bâtiment s'est également traduite par une forte augmentation des effectifs qui ont atteint 1.037 personnes en 2017, contre 936 en 2016.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH Annecy Genevois réalise sa première pose d'implant cochléaire chez un adulte

ANNECY - Le centre hospitalier Annecy Genevois (Change) a annoncé avoir réalisé pour la première fois une pose d'un implant cochléaire chez une patiente adulte.

Dans un communiqué daté du jeudi 26 juillet, il indique que cette "première marque le début d'une nouvelle offre de soins mise en place en coopération avec le CHU Grenoble Alpes".

Le Change se lance ainsi dans la pose d'implants cochléaires chez des patients adultes et dans le réglage et le suivi de patients implantés (adultes et enfants).

"L'équipe d'ORL et chirurgie cervico-faciale d'Annecy travaillera en coopération avec l'équipe d'implantation du CHU de Grenoble à travers le centre commun d'implantation cochléaire des Alpes", précise-t-il.

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