Actualités de l'Urgence - APM

ILE-DE-FRANCE: Le nouveau bâtiment des neurosciences de l'hôpital Sainte-Anne prévu pour fin 2023

PARIS - Le projet de nouvel hôpital consacré aux neurosciences du site de Sainte-Anne, dont le gros œuvre est prévu pour débuter fin 2021, devrait être achevé fin 2023, a fait savoir le GHU Paris Psychiatrie & neurosciences dans un communiqué.

Le projet "Neuro Sainte-Anne 2023" vise à livrer un nouveau "bâtiment de référence" pour les neurosciences, "accueillant et innovant pour prendre en charge toutes les pathologies du système nerveux au cœur de l'enceinte du site Sainte-Anne, situé dans le XIVe arrondissement", rappelle le GHU (cf dépêche du 21/05/2019 à 16:33).

Confié au groupement CBC, mandataire et filiale de Vinci Construction France, à Pargade Architectes, Edeis et Atixis, il porte sur la reconstruction du bâtiment, intégrant le pôle universitaire des neurosciences. Le permis pour la reconstruction a été délivré fin mars.

Le nouveau bâtiment des neurosciences regroupera l’ensemble des activités de médecine et de chirurgie du pôle Neuro Saint-Anne. "L'enjeu de cette reconstruction est de répondre aux besoins grandissants de la filière neurologique, tout en optimisant confort, sécurité et parcours de soins", souligne le GHU. Le montant global de l’opération est chiffré à 60 millions d’euros. Le coût des travaux attribués au groupement s’élève à 49 M€.

Le projet architectural "a l’ambition de créer une nouvelle image de l’institution Sainte-Anne", pointe le GHU. "Une fenêtre ouverte sur le mur d’enceinte permettra de découvrir le jardin intérieur" et "transformera l’image initiale d’un établissement fermé, en l’ouvrant sur le quartier et ses habitants". Le choix des matériaux "permet d’associer le projet à une architecture contemporaine, dotée d’une mixité pierre-brique".

Après 12 mois de travaux de désamiantage et de démolition réalisés sur les bâtiments Pierre Janet et Broca, les équipes de CBC démarreront fin 2021 la phase de gros œuvre. Les travaux s’étaleront sur deux ans, pour une livraison prévue fin 2023.

Le projet s'étend sur une surface utile de 16.892 m², sur 6 niveaux et 4 étages, avec une toiture végétalisée de 2.000 m². Le bâtiment comprendra 135 lits et places, soit une augmentation capacitaire de 32 lits et places, avec 6 salles de blocs opératoires.

La conduite du chantier répond aux exigences du label "Attitude Environnement", référentiel de Vinci Construction France. Le projet vise par ailleurs "la labellisation E+C- (Energie 3 & Carbone 1), Cepmax [consommation d'énergie primaire] -40%".

ILE-DE-FRANCE: L'AP-HP lance l'expérimentation Pallidom de démarche palliative à domicile

PARIS - L'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) expérimente un dispositif, Pallidom, qui permet d'apporter dans un délai court une démarche de soins palliatifs à domicile, a-t-elle expliqué vendredi dans un communiqué.

Pallidom "est une expérimentation qui permet d’apporter au domicile les principes d’une démarche palliative, concertée collégialement, dans un délai court, pour des patients qui ne sont pas préalablement intégrés dans une filière de soins palliatifs à domicile (Réseau, équipe mobile en soins palliatifs ou hospitalisation à domicile -HAD)", précise l'AP-HP.

Cette expérimentation, engagée depuis le 6 septembre pour 12 mois, "s’appuie sur un binôme IDE [infirmier]-médecin". Celui-ci "intervient dans les heures qui suivent une instabilité chez les patients dont la volonté est de rester dans leur lieu de vie", en établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) ou à domicile. Cette intervention "associe étroitement l’ensemble des professionnels de santé déjà investis auprès des patients".

L’équipe "accompagne les patients pendant 48h à 72h, avec l’accueil possible de deux nouveaux patients par jour (pour une capacité cumulée de six patients par jour)".

Après cette période et selon leur évolution, les patients pourront être suivis au sein de l’unité de soins territoriale HAD de proximité. Le territoire couvert comprend les départements des Hauts-de-Seine et Paris.

L'expérimentation est issue d’une réflexion initiée dès 2017 au sein de l'HAD de l'AP-HP, en partenariat avec les acteurs du territoire, dont les Samu et les filières gériatriques. Cette initiative "s’est également nourrie des enseignements de la crise Covid-19 ainsi que des travaux scientifiques internationaux qui démontrent le bénéfice des soins palliatifs précoces et intégrés", souligne l'AP-HP.

Pallidom "bénéficie notamment d’un financement du Fonds Après", créé afin de soutenir les initiatives des professionnels pour améliorer la qualité de vie au travail et de la prise en charge des patients.

ILE-DE-FRANCE: L'hôpital Louis-Mourier (AP-HP) inaugure l'extension de son service des urgences adultes

COLOMBES (Hauts-de-Seine) - L'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) a inauguré le lundi 27 septembre l'extension du service des urgences adultes de l’hôpital Louis-Mourier, à Colombes (Hauts-de-Seine), a-t-elle annoncé dans un communiqué.

Ce service "connaît depuis plusieurs années une hausse constante de la fréquentation, avec 36.400 passages aux urgences adultes en 2020, contre 26.900 passages en 2015", explique l'AP-HP, soulignant qu'il s'agit du "seul service universitaire d’urgences adultes du territoire Nord des Hauts-de-Seine".

Une surface supplémentaire de 320 m², construite dans le prolongement des actuels locaux, permet, "tout en gardant une unité de lieu", "d’individualiser deux circuits: un circuit ambulatoire et un circuit conventionnel".

Cette organisation architecturale "respecte ainsi deux flux différents de patients et permet ainsi de ne pas faire se croiser les patients les plus fragiles et les patients ambulatoires", selon l'AP-HP. "L'ensemble de cette opération diminue également les délais de passage et offre ainsi un accès amélioré au service des urgences."

Cette opération sera suivie par une seconde phase de travaux qui débutera en octobre. Il s'agira d'une "opération de rénovation des urgences et de réagencement des espaces qui permettra d’augmenter de manière significative la capacité d’accueil pour les patients les plus fragiles". Cette phase s’achèvera au second semestre 2022.

L'ensemble de cette transformation "permettra d’améliorer les conditions d’attente pour les patients et leurs accompagnants, de réduire le délai avant de voir un médecin et d’offrir une meilleure confidentialité lors des soins", explique l'AP-HP. "Les conditions de travail pour les professionnels de santé et l’ergonomie des locaux ont également été une priorité."

Pendant ces opérations, l'hôpital "s’est organisé pour assurer l’accueil des patients 24h/24 et 7j/7", précise l'AP-HP. "L’ensemble de ces travaux aura nécessité un investissement de 3,3 millions d’euros."

ILE-DE-FRANCE: Le CH Sud Francilien a inauguré son nouvel institut de formations paramédicales

CORBEIL-ESSONNES (Essonne) - Les étudiants du centre hospitalier Sud Francilien (CHSF), à Corbeil-Essonnes, ont effectué en septembre leur première rentrée dans les locaux du nouvel institut de formations paramédicales (IFPM) de l'établissement, a fait savoir ce dernier vendredi dans un communiqué.

Près de 700 étudiants sont entrés en formation (d'infirmier, d'aide-soignant, d'auxiliaire de puériculture et de manipulateur d'électroradiologie médicale) dans ce bâtiment neuf de 2.600 m², dont la construction a nécessité 23 mois de travaux, rappelle le CHSF (cf dépêche du 27/01/2020 à 18:36).

Avec un investissement de près de 315.000 € consacré aux équipements (dont 61% financés par la Région Ile-de-France), l’IFPM est "doté des infrastructures nécessaires pour développer son enseignement de pointe reconnu par le label de 'Centre de simulation et d’innovation pédagogique' attribué en 2018 par l'agence régionale de santé Ile-de-France suite à un appel à projets, en collaboration avec l’Université Paris-Saclay".

Son implantation à l'entrée du domaine hospitalier "facilitera le parcours en stage", fait valoir le CHSF, soulignant que "75% de ces stages sont organisés dans des services" de l'établissement. Elle permet également une proximité avec les acteurs du biocluster Genopole et les établissements d’enseignement partenaires (Université Paris-Saclay notamment).

Le bâtiment dispose de 20 salles d'enseignement et de 5 laboratoires de pratiques simulées faisant appel à un dispositif de vidéoconférence. Il a été construit selon la norme environnementale "Bâtiment basse consommation" (BBC). Dans cette perspective, il est raccordé au réseau de chaleur urbain d’Evry-Courcouronnes et approvisionné par l’usine d’incinération des déchets.

Il dispose d'une "maintenance intelligente", étant relié au dispositif de maintenance assisté par ordinateur (AGTB) du centre hospitalier, qui permet de piloter à distance les installations thermiques et électriques ainsi que le dispositif de sécurité.

L'opération représente un coût de construction de 8,3 M€, financés à 40% par l'agglomération Grand Paris Sud (2,7 M€) et l'Etat (500.000 €). Le CHSF autofinance le solde par l'emprunt.

AUVERGNE RHONE ALPES: Lyon: le service de réanimation de l'hôpital Louis Pradel entièrement rénové

LYON - Le service de réanimation de l'hôpital cardiologique Louis Pradel accueille les patients dans des locaux entièrement rénovés, ont annoncé les Hospices civils de Lyon (HCL) le 14 septembre.

Dirigé par le Pr Jean-Luc Fellahi, le service, qui n'avait pas été rénové depuis 1983, a bénéficié de deux ans de travaux pour un coût de 7,9 millions d'euros. Cette opération vient clôturer la troisième tranche des travaux initiés en 2017, sur la totalité de l’hôpital Louis Pradel.

S'étendant sur 1.500 m², il comprend 26 lits de soins critiques dont 20 de réanimation et 6 d'unité de soins continus chirurgicale pour 2.000 patients par an. Il compte au total 25 médecins anesthésistes-réanimateurs seniors et 88 soignants.

Il dispose de "20 chambres individuelles spacieuses, lumineuses et confortables, équipées de lits connectés pour prendre la température, peser les patients et permettre une chirurgie de sauvetage", expliquent les HCL.

"La priorité a été donnée au bien-être et à la surveillance avec caméra intégrée, centrale de surveillance, télémétrie et nouveau monitorage" dans l'objectif que "le patient ne soit jamais seul". "Dans ce service où les machines sont omniprésentes, la baisse du volume sonore a également été prise en compte", ajoute le CHU qui précise que les soignants bénéficient pour leur part d'un PC médical climatisé, d'éclairages "plus doux" et de nouvelles salles.

L’hôpital Louis Pradel a l’avantage de regrouper sur un même plateau technique la réanimation, le bloc opératoire, la salle de réveil, le scanner, l'hémodynamique et l'unité d’accès vasculaires (UAV), rappellent les HCL.

Ils précisent que le service a été spécialement mobilisé pendant la crise sanitaire liée au Covid-19, pour la gestion des patients les plus graves, "notamment via la transformation des lits d’unités de soins continus en lits de réanimation et l’ouverture d’unités de réanimation éphémère, pour une augmentation capacitaire de 20 à 36 lits".

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Inauguration de la maison des parents de l'hôpital de Chambéry

CHAMBERY - La maison des parents "Olivier et Patrick Berthet" de l'hôpital de Chambéry a été inaugurée le vendredi 24 septembre, en présence de la mécène à l'initiative du projet.

A l'origine du projet, Pierre et Ute Berthet ont fait don au centre hospitalier Métropole Savoie du produit de la vente de leur villa pour créer cette maison des parents, en souvenir de leurs fils Olivier et Patrick, disparus prématurément, rappelle le CHMS dans un communiqué.

Le choix s'est porté sur un ancien logement de fonction, à proximité immédiate de l'hôpital, qui a été entièrement restructuré et rénové entre novembre 2020 et juillet 2021, avec le concours de l’architecte Hélène Grillet (Impacts Architecteurs), spécialiste locale en réhabilitation de bâtiment à forte valeur patrimoniale ou historique, en lien avec les services techniques du CHMS.

"Les accès ont été modifiés, des places de parking ont été créées et la structure a été entièrement reprise, pour une réorganisation des murs et dalles intérieures", détaille l'établissement. "La toiture, l'étanchéité et l'isolation ont également été entièrement refaites", l'enjeu étant de "préserver les qualités architecturales de la bâtisse, typique de l'architecture des années 50, tout en réorganisant sa structure intérieure pour en faire un lieu de vie confortable et fonctionnel".

La maison des parents comporte aujourd'hui 8 studios et des espaces de vie collective (salons, salle à manger, cuisine, jardin…).

Les parents accueillis, pouvant venir des deux Savoies, du Nord Isère ou d'une partie de l'Ain, seront "ceux dont les enfants sont hospitalisés en pédiatrie, mais aussi et surtout dans les unités de néonatalogie et de réanimation néonatale", souligne le CHMS. Une participation de 15 € par nuit leur est demandée pour contribuer aux frais de fonctionnement.

Le budget total pour la création de la maison des parents a été de 1,1 M€, dont 800.000 € pour le chantier de rénovation, le reste étant destiné aux frais d'étude et de maîtrise d'oeuvre et aux aménagements intérieurs (mobilier, décoration…). Outre le don de 700.000 € des époux Berthet, le projet a été financé grâce à de nombreux autres dons ou subventions.

OCCITANIE: L’ICM et le GHT Aude-Pyrénées signent une convention de coopération en cancérologie

MONTPELLIER, PERPIGNAN - L'Institut régional du cancer de Montpellier (ICM) et le groupement hospitalier de territoire (GHT) Aude-Pyrénées ont signé lundi une convention de coopération, ont-ils annoncé dans un communiqué.

La convention a pour objectif de créer une filière de soins en oncologie médicale pour les habitants du GHT. Il s'agit notamment de répondre au "déficit en ressources humaines" en oncologie sur le territoire, indiquent-ils.

Le GHT Aude-Pyrénées regroupe cinq établissements: le centre hospitalier (CH) de Perpignan qui est établissement support, et les CH de Narbonne, Prades, Lézignan-Corbières et de Port-la-Nouvelle.

Il s'agit de renforcer la coopération pour la prise en charge des "patients complexes" pour lesquels les équipes médicales de l’ICM et du CH de Perpignan "se concerteront pour définir les traitements de recours". Le CH pourra également adresser à l’ICM les patients ayant des difficultés en nutrition, expliquent les partenaires.

La convention s’applique également aux essais thérapeutiques et à la formation. "Les parties se sont en effet engagées à conforter leur partenariat en matière de recherche clinique et translationnelle pour permettre à chaque patient, quel que soit son lieu de résidence et de
soins, de bénéficier des derniers progrès de la médecine", poursuivent-ils.

L’ICM pourra ainsi proposer aux patients du CH de Perpignan des essais cliniques conduits par l’institut. En outre, dans le cadre de son école du cancer de Montpellier, l’ICM pourra proposer des formations en cancérologie pour les personnels du CH de Perpignan.

Pour mettre en œuvre les actions de coopération, l’ICM participera "en qualité de partenaire" à la "définition et à la mise en place" du projet médical partagé (PMP) du GHT sur le volet cancérologie.

OCCITANIE: Le CHU de Toulouse et la clinique Pasteur créent un GCS pour la prise en charge des malformations cardiaques

TOULOUSE - Le CHU de Toulouse et la clinique Pasteur ont créé un groupement de coopération sanitaire (GCS) pour la prise en charge des patients atteints de malformation cardiaque congénitale de la période prénatale à l’âge adulte, ont-ils annoncé lundi dans un communiqué.

Ce GCS, baptisé "filière cardiopathies congénitales toulousaine", "officialise" la collaboration qu'"entretiennent depuis 2010" les deux établissements, "notamment en matière de cathétérisme et de chirurgie des cardiopathies congénitales pédiatriques", indiquent-ils. Cette coopération "a été approuvée" par l’agence régionale de santé (ARS) Occitanie.

L'objectif est "d’optimiser la filière de soins et le parcours patient, de la pédiatrie à l’âge adulte, dans la région Occitanie". Le GCS va notamment permettre "les interventions croisées du Dr Clément Karsenty, cardiopédiatre à l’hôpital des enfants du CHU, et du Dr Nicolas Combes, cardiologue à la clinique Pasteur, seuls cardiopédiatres spécialistes du cathétérisme sur le territoire".

Ces deux médecins interviendront "en équipe" sur le site de l’Hôpital des enfants pour les cathétérismes pédiatriques et sur le site de la clinique Pasteur pour les cathétérismes des cardiopathies congénitales adultes.

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