Actualités de l'Urgence - APM

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Les HCL ont mis en place des consultations de cardio-oncologie

LYON - Les Hospices civils de Lyon (HCL) ont ouvert des consultations de cardio-oncologie au centre hospitalier Lyon-Sud pour mieux gérer les complications cardiovasculaires chez les patients atteints de cancer.

Avec l'émergence de nouvelles thérapies potentiellement cardiotoxiques et parce que les patients vivent plus longtemps, les complications cardiovasculaires sont en augmentation. Elles touchent 20% des patients atteints de cancer. Parce qu'elles influencent le pronostic, les HCL ont réuni un réseau d'experts et mis en place une consultation spécifique. L'expertise cardio-oncologique permet souvent d'éviter un arrêt prématuré du traitement anticancéreux. Le cardiologue et l'oncologue travaillent ensemble pour trouver le traitement adapté, indiquent les HCL dans un communiqué.

Réservée pour le moment aux patients des HCL, cette consultation a une capacité de 30 patients par semaine. Pour répondre à ces besoins, le service de cardiologie du CH Lyon-Sud a renforcé ses capacités d'accueil en passant de 17 à 22 lits d'hospitalisation depuis début novembre. Cela permet de prendre en charge les pathologies cardiovasculaires décompensées chez des patients habituellement suivis par des équipes d'oncologie et d'hématologie.

Les HCL ont constitué un réseau de cardiologues référents formés aux spécificités des patients en cancérologie sur différents hôpitaux afin de proposer un suivi rapproché sur chaque site. Ils travaillent également en étroite collaboration avec les oncogériatres des hôpitaux des HCL afin d'établir le programme de soins de patients âgés pluri-pathologiques nécessitant un suivi spécifique. L'objectif à chaque fois est de proposer une gestion optimale des pathologies et des traitements, pour prévenir les décompensations et éviter les hospitalisations en urgence.

NOUVELLE-AQUITAINE: Nephrocare va agrandir son unité de dialyse à Orthez (Pyrénées-Atlantiques)

ORTHEZ (Pyrénées-Atlantiques) - Nephrocare a lancé l'agrandissement de son unité de dialyse orthézienne, dont les travaux doivent aboutir début 2020, a annoncé lundi à APMnews Bernard Thuillet, directeur de la structure béarnaise.

La surface consacrée au projet est de 700 m². Il est prévu la mise en place de 6 postes d'autodialyse et de 16 postes de dialyse médicalisée, contre 6 postes d'autodialyse et 8 postes de dialyse médicalisée actuellement, a ajouté le directeur.

Ces travaux représentent un investissement de 3,1 millions d'euros. Le permis de construire a été déposé début décembre 2018 par Nephrocare (qui appartient à la société Fresenius Medical Care -FMC- filiale du groupe Fresenius), après avoir obtenu de l'agence régionale de santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine une autorisation de transfert, a précisé Bernard Thuillet.

Nephrocare France dispose actuellement d'une quarantaine de sites consacrés à la dialyse en France.

HAUTS-DE-FRANCE: La clinique des Deux Caps a lancé une activité de chirurgie de la main

COQUELLES (Pas-de-Calais) - La clinique des Deux Caps (Hôpitaux privés du littoral -HPL) a ouvert une activité de chirurgie de la main, du membre supérieur et des nerfs périphériques, a indiqué l'établissement privé à APMnews lundi.

Cet activité a été lancée mi-novembre 2018 "pour répondre à une demande locale, un véritable besoin du territoire", a fait valoir l'établissement (139 lits et places). Selon ce dernier, cette "offre de soins de proximité sur le littoral" permet de limiter "les déplacements et transferts sur les centres 'SOS mains' situés à Lille".

L'ouverture de cette nouvelle activité a nécessité un investissement de 150.000 euros affectés notamment à une boîte d'instruments et microchirurgie, un kit d'arthroscopie de poignet, ou encore un mini-amplificateur de brillance.

Dans le cadre de cette nouvelle offre de soin, l'établissement a annoncé le 15 novembre 2018 accueillir un chirurgien de la main.

NORMANDIE: Ouverture d'un CeGIDD à l'hôpital Flaubert du groupe hospitalier du Havre

LE HAVRE - Le groupe hospitalier (GH) du Havre a repris la gestion du centre d'information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD) et l'a installé à l'hôpital Flaubert, au rez-de-chaussée du pavillon Launay, a annoncé l'établissement mardi dans un communiqué.

Ce centre permet la réalisation d'un dépistage du VIH et des hépatites virales B et C, ainsi que le dépistage des autres infections sexuellement transmissibles (IST). Les tests sont gratuits et réalisés en toute confidentialité, rappelle le GH.

Pour connaître les horaires des consultations médicales et infirmières, une page internet est consacrée au CeGGID. Il est aussi joignable au 02 32 73 35 55.

De plus, une antenne doit ouvrir mardi 15 janvier à Fécamp avec également une consultation (le mardi après-midi).

L'agence régionale de santé (ARS) Normandie a publié en août 2018 un appel à projets pour assurer la continuité de l'activité de CeGIDD en Seine-Maritime au 1er janvier 2019. Elle a publié en décembre 2018 la liste des nouveaux CeGIDD. Il en existe un par département sauf en Seine-Maritime où deux sites ont été retenus: le GH du Havre qui assure la gestion du CeGIDD au Havre et de l'antenne à Fécamp et le CHU de Rouen qui poursuit son activité à Rouen et au Petit-Quevilly tout en assurant une antenne à Dieppe, tandis que l'ouverture d'une antenne à Elbeuf est à l'étude.

Dans le Calvados, c'est la Fondation de la Miséricorde, gestionnaire du CeGIDD de Caen, qui porte l’antenne de Lisieux, en lien avec l’association ESI 14. Le CeGIDD de Caen propose également des consultations avancées à Falaise et Bayeux en lien avec le conseil départemental.

Dans l’Eure, le CH Eure-Seine gère le CeGIDD d’Evreux et ses antennes situées à Vernon, Bernay, Gisors et Louviers. Le CH étudie les modalités à mettre en place pour étendre l’offre vers les autres zones du département qui ne sont pas encore couvertes.

Dans la Manche, l’UC-IRSA (Union de caisses-Institut interrégional pour la santé) gère le CeGIDD de Cherbourg et ses antennes de Saint-Lô et Avranches. Des consultations avancées ont lieu à l’hôpital de Granville. Et enfin, dans l'Orne, l’UC-IRSA gère le CeGIDD d’Alençon et ses antennes situées à L’Aigle et Flers. Concernant l’antenne de L’Aigle, la consultation proposée le lundi matin sera remplacée par une consultation aux horaires du midi. L’ouverture d’une antenne à Argentan est à l’étude.

PAYS DE LA LOIRE: CH Nord-Mayenne: le déport d'activités se déroule dans de bonnes conditions (direction)

MAYENNE - La prise en charge des patients dans le cadre du départ des accouchements et d'une partie de la chirurgie du centre hospitalier Nord-Mayenne (CHNM) se déroule dans de bonnes conditions de qualité et de sécurité, a estimé l'établissement dans un bilan présenté lundi.

Du fait de difficultés de recrutement de médecins anesthésistes, le CHNM (572 lits et places) a dû adopter des dispositions exceptionnelles pour la période du dimanche 30 décembre 2018 au lundi 21 janvier 2019 avec un déport des accouchements vers le CH de Laval et d'autres établissements et d'une partie de la chirurgie, suscitant des inquiétudes chez le personnel et les usagers (cf dépêche du 02/01/2019 à 16:34). Il a pu cependant annoncer vendredi une reprise anticipée de l'activité chirurgicale de lundi à dimanche grâce une garde 24 heures sur 24, qui a pu être pourvue sur cette période (cf dépêche du 04/01/2019 à 18:33).

Entre les lundis 31 décembre 2018 et 7 janvier 2019, pour l'obstétrique, 15 femmes dont l'accouchement était initialement prévu à Mayenne ont accouché dans un autre CH (12 au CH de Laval, 1 au CH de Fougères, 1 au CH du Haut-Anjou à Château-Gontier et 1 au CH du Mans). Pour la chirurgie, 5 patients admis aux urgences du CHNM ont été transférés pour une intervention chirurgicale au CH de Laval, indique le CHNM dans un bilan publié lundi.

"La prise en charge des différents patients s'est déroulée dans de bonnes conditions de qualité et de sécurité des soins grâce à la mobilisation des équipes des différents CH", indique la directrice, Catherine Creuzet.

Les dispositions de déport des accouchements restent maintenues jusqu'au lundi 21 janvier comme prévu. Une équipe demeure présente 24 heures sur 24 et continue d'assurer des consultations, explorations, préparation à la parentalité. Le recrutement de médecins anesthésistes, toujours en cours, a pu permettre une reprise de l'activité normale de chirurgie (programmée et urgences non programmées) sur cette semaine. Par ailleurs, les équipes sont au complet et l'activité de soins demeure assurée sur les urgences et les services de médecine, cardiologie, gériatrie et psychiatrie.

OCCITANIE: Implantation d'une prothèse totale de hanche assistée par robot au CHU de Nîmes

NÎMES - L'équipe du service de chirurgie orthopédique du CHU de Nîmes a implanté une prothèse totale de hanche à l'aide du robot Mako*, a indiqué mardi l'établissement dans un communiqué.

L'opération a eu lieu le 4 décembre 2018. La prothèse a été positionnée avec une précision "inégalée" grâce à un scanner réalisé 15 jours avant l'intervention et dont les résultats ont été intégrés à l'appareil. Un ingénieur a modélisé "en direct" les données anatomiques du patient, explique le CHU.

Avec le robot, "la saisie des données d’imagerie par scanner préopératoire rend possible la planification de la chirurgie en pré et postopératoire. La fusion de points anatomiques précis pendant l’intervention garantit une implantation de la prothèse avec un degré de précision jamais atteint jusqu’alors", a déclaré le Pr Pascal Kouyoumdjian, chef du service de chirurgie orthopédique du CHU de Nîmes, cité dans le communiqué.

Le robot Mako* est utilisé depuis 2010 en pratique clinique aux Etats-Unis et dans plusieurs pays d'Europe (dont l’Italie, le Royaume-Uni et l’Allemagne). Ce nouveau dispositif va être utilisé au CHU de Nîmes pour les prothèses de hanche et de genou totales et partielles. Il permet à l'hôpital universitaire de jouer "pleinement" son rôle de recours et renforce son "attractivité pour les jeunes médecins", affirme le CHU.

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