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28/04 2020
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EDOUARD PHILIPPE PRÉSENTE AUX DÉPUTÉS UN PLAN DE DÉCONFINEMENT PROGRESSIF ET MODULABLE SELON LES TERRITOIRES

PARIS, 28 avril 2020 (APMnews) - Le premier ministre a développé mardi durant une heure les conditions dans lesquelles s'opèrera le déconfinement à compter du lundi 11 mai, à la tribune de l'Assemblée nationale.

Sa présentation a précédé un débat des parlementaires suivi d'un vote (cf dépêche du 28/04/2020 à 22:38).

La stratégie de déconfinement est conditionnée à une circulation limitée du coronavirus Sars-CoV-2 à un maximum de 3.000 nouveaux cas quotidiens. Dans le cas contraire, le déconfinement pourrait être ajourné ou rendu plus strict, a prévenu le premier ministre.

Edouard Philippe à l'Assemblée nationale mardi 28 avril 2020 (capture d'écran)
Edouard Philippe à l'Assemblée nationale mardi 28 avril 2020 (capture d'écran)

"Nous préparons le 11 mai en surveillant tous les indicateurs pour vérifier, département par département, que nous pouvons effectivement lancer les opérations à cette date", a-t-il assuré.

Elle s'articule autour de 3 priorités: protéger, tester et isoler, pour réussir un déconfinement "aussi attendu que risqué et redouté".

"Un peu trop d'insouciance, et c'est l'épidémie qui repart, un peu trop de prudence, et c'est l'ensemble du pays qui s'enfonce", a commenté Edouard Philippe, estimant que le pays était sur "une ligne de crête".

"Le risque d’une seconde vague, qui viendrait frapper un tissu hospitalier fragilisé, qui imposerait un reconfinement, qui ruinerait les efforts et les sacrifices consentis au cours de ces huit semaines, est un risque sérieux, un risque qu’il faut prendre au sérieux", a-t-il exprimé.

L'intensité du déconfinement variera d'un territoire à l'autre, en fonction du niveau de circulation du virus, de la capacité qu'auront les territoires à tester la population et à détecter les cas contacts, et du niveau de tension dans les services de réanimation. En fonction de ces trois critères, les préfets et maires auront la charge d'adapter les mesures applicables à leurs administrés.

La direction générale de la santé (DGS) présentera dès jeudi quotidiennement une carte de France des départements à circulation élevée ou limitée, en vue de la préparation du déconfinement.

Edouard Philippe rencontrera mercredi, avec le coordonnateur du déconfinement Jean Castex et d'autres membres du gouvernement, les associations d'élus locaux ainsi que les préfets, et jeudi les partenaires sociaux, pour discuter de cette stratégie, qui sera enrichie et modulée en fonction des remontées des uns et des autres et de l'évolution de la situation, a-t-il affirmé.

Des "brigades" pour remonter les chaînes de contamination

Edouard Philippe a exprimé l'ambition de réaliser au moins 700.000 tests virologiques hebdomadaires au 11 mai.

"Le conseil scientifique nous dit à ce stade que les modèles épidémiologiques prévoient entre 1.000 et 3.000 cas nouveaux chaque jour à partir du 11 mai. Parce qu'à chaque cas nouveau correspondra en moyenne le test d'au moins 20 à 25 personnes l'ayant croisé dans les jours précédents. 3.000 x 25 x 7, cela donne 525.000 tests par semaine, 700.000 nous donnent la marge qui nous permettra […] de mettre en oeuvre des campagnes de dépistage, comme nous l'avons déjà engagé pour les Ehpad [établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes] notamment", a-t-il développé.

Les tests seront pris en charge à 100% par l'assurance maladie, a-t-il précisé. "Tout doit être fait pour rendre la réalisation du test facile et rapide".

Toute personne positive donnera lieu à une recherche des cas contacts, qui seront testés et "invités à s'isoler compte tenu des incertitudes sur la durée d'incubation".

L'application de cette règle implique la mobilisation des médecins généralistes et infirmiers libéraux à l'échelon familial, a poursuivi Edouard Philippe. En "première ligne", ils bénéficieront de l'appui des équipes de l'assurance maladie pour assurer la "démultiplication" de l'identification des cas contacts au-delà de la cellule familiale.

"Dans chaque département, nous constituerons des brigades chargées de remonter la liste des cas contacts, de les appeler, de les inviter à se faire tester en leur indiquant à quel endroit ils doivent se rendre, puis à vérifier que ces tests ont bien eu lieu et que leurs résultats donnent lieu à l’application correcte de la doctrine nationale", a-t-il précisé.

Les porteurs du virus seront isolés pour 14 jours, soit à domicile (impliquant l'isolement de tout le foyer), soit dans un lieu "mis à sa disposition", tels des hôtels réquisitionnés.

"Nous prévoirons des dispositifs de contrôle, s’ils devaient être nécessaires, mais notre objectif est de nous reposer largement sur le civisme de chacun", a prévenu Edouard Philippe. De manière générale, l'efficacité de l'ensemble de la stratégie repose sur le civisme de la population, a-t-il expliqué.

"Il reviendra aux préfets et aux collectivités territoriales de définir ensemble, avec les acteurs associatifs, les professionnels de santé, les acteurs de la prise en charge à domicile, le plan d’accompagnement des personnes placées dans cette forme d’isolement", a-t-il annoncé.

Le premier ministre a par ailleurs estimé qu'il était trop tôt pour aborder la question de l'application StopCovid, encore en phase de développement, dont le déploiement est envisagé pour relier les cas de contamination et est sujet de craintes quant à la protection des données individuelles (cf dépêche du 28/04/2020 à 17:27).

Les transports interrégionaux fortement limités

Edouard Philippe est longuement revenu sur la question des masques et les choix du gouvernement depuis le début de l'épidémie (cf dépêche du 28/04/2020 à 18:35). Il a également annoncé que le port du masque serait obligatoire pour les usagers des transports ou encore pour les enseignants et élèves (à compter du collège).

"Le respect des gestes barrières et de mesures de distanciation physique prendra encore plus d’importance", a-t-il ajouté, dans les commerces, au travail, ou encore dans les transports.

L'avancée du déconfinement se fera globalement par étapes de 3 semaines. La réouverture des cafés et des restaurants fera ainsi elle l'objet d'une décision prise fin mai pour le 2 juin. L'ensemble des autres commerces pourront rouvrir le 11 mai, mais les centres commerciaux de plus de 40.000 m² pourront être fermés sur décision préfectorale, hors zones relatives aux produits de première nécessité.

La reprise des activités scolaires sera dans un 1er temps limitée aux écoles primaires le 11 mai, puis aux collèges à compter du 18 mai, uniquement pour les élèves de 6e et de 5e des départements les moins touchés, et avec 15 élèves par classes au maximum. Il sera décidé fin mai si les lycées pourront rouvrir, à commencer par les lycées professionnels, début juin.

Les crèches réouvriront le 11 mai mais les groupes d'enfants seront de 10 maximum. "Les enfants des soignants et des professeurs devraient également selon moi être prioritaires", a estimé Edouard Philippe.

Les transports interrégionaux seront limités, et une attestation démontrant un motif impérieux sera nécessaire pour les déplacements à plus de 100 kilomètres du domicile. En revanche, il ne sera plus nécessaire de détenir une attestation pour sortir de chez soi, et la pratique individuelle de sport de plein air ne sera plus limitée. Les réunions publiques comme privées de plus de 10 personnes resteront à proscrire. Les cérémonies funéraires seront limitées à 20 personnes.

Les petits musées, médiathèques, bibliothèques pourront rouvrir le 11 mai, mais les grands musées, salles de concerts, théâtres, cinémas, salles des fêtes et polyvalentes demeureront closes. Les évènements réunissant plus de 5.000 personnes sont annulés jusque septembre, et les plages fermées jusqu'au 1er juin. Les parcs et jardins pourront rouvrir uniquement dans les départements les moins touchés.

Les capacités de transports urbains seront réhaussées progressivement afin de permettre aux personnes ne pouvant télétravailler de se rendre au travail, toutefois les flux de passagers seront limités, et le nombre de sièges ouverts réduits de moitié. La pratique des horaires décalés est vivement encouragée pour éviter les afflux massifs aux heures de pointe.

"Je souhaite que dans chaque région, dans chaque agglomération, une concertation s’engage très rapidement entre les autorités organisatrices de transports, les usagers et les opérateurs de transports pour arrêter les conditions de mise en oeuvre précises de ces objectifs", a exprimé le premier ministre.

Au total 33 guides relatifs à l'adaptation des conditions de travail dans les différents secteurs économiques ont été réalisés sur un soixantaine attendue pour le 11 mai, a énuméré Edouard Philippe.

Si la plupart de ces mesures passeront par des textes réglementaires, une loi sera nécessaire, notamment pour autoriser les membres des "brigades" chargées de remonter les fils de contamination n'étant pas médecins à exercer cette tâche (agents de collectivités, bénévoles associatifs…), ou encore pour limiter les transports interrégionaux. Le projet de loi sera présenté samedi en conseil des ministres, et examiné la semaine du 4 mai au Parlement, et prolongera l'état d'urgence sanitaire "au-delà du 23 mai, peut-être jusqu'au 23 juillet".

bd/ab/APMnews

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PARIS, 28 avril 2020 (APMnews) - Le premier ministre a développé mardi durant une heure les conditions dans lesquelles s'opèrera le déconfinement à compter du lundi 11 mai, à la tribune de l'Assemblée nationale.

Sa présentation a précédé un débat des parlementaires suivi d'un vote (cf dépêche du 28/04/2020 à 22:38).

La stratégie de déconfinement est conditionnée à une circulation limitée du coronavirus Sars-CoV-2 à un maximum de 3.000 nouveaux cas quotidiens. Dans le cas contraire, le déconfinement pourrait être ajourné ou rendu plus strict, a prévenu le premier ministre.

Edouard Philippe à l'Assemblée nationale mardi 28 avril 2020 (capture d'écran)
Edouard Philippe à l'Assemblée nationale mardi 28 avril 2020 (capture d'écran)

"Nous préparons le 11 mai en surveillant tous les indicateurs pour vérifier, département par département, que nous pouvons effectivement lancer les opérations à cette date", a-t-il assuré.

Elle s'articule autour de 3 priorités: protéger, tester et isoler, pour réussir un déconfinement "aussi attendu que risqué et redouté".

"Un peu trop d'insouciance, et c'est l'épidémie qui repart, un peu trop de prudence, et c'est l'ensemble du pays qui s'enfonce", a commenté Edouard Philippe, estimant que le pays était sur "une ligne de crête".

"Le risque d’une seconde vague, qui viendrait frapper un tissu hospitalier fragilisé, qui imposerait un reconfinement, qui ruinerait les efforts et les sacrifices consentis au cours de ces huit semaines, est un risque sérieux, un risque qu’il faut prendre au sérieux", a-t-il exprimé.

L'intensité du déconfinement variera d'un territoire à l'autre, en fonction du niveau de circulation du virus, de la capacité qu'auront les territoires à tester la population et à détecter les cas contacts, et du niveau de tension dans les services de réanimation. En fonction de ces trois critères, les préfets et maires auront la charge d'adapter les mesures applicables à leurs administrés.

La direction générale de la santé (DGS) présentera dès jeudi quotidiennement une carte de France des départements à circulation élevée ou limitée, en vue de la préparation du déconfinement.

Edouard Philippe rencontrera mercredi, avec le coordonnateur du déconfinement Jean Castex et d'autres membres du gouvernement, les associations d'élus locaux ainsi que les préfets, et jeudi les partenaires sociaux, pour discuter de cette stratégie, qui sera enrichie et modulée en fonction des remontées des uns et des autres et de l'évolution de la situation, a-t-il affirmé.

Des "brigades" pour remonter les chaînes de contamination

Edouard Philippe a exprimé l'ambition de réaliser au moins 700.000 tests virologiques hebdomadaires au 11 mai.

"Le conseil scientifique nous dit à ce stade que les modèles épidémiologiques prévoient entre 1.000 et 3.000 cas nouveaux chaque jour à partir du 11 mai. Parce qu'à chaque cas nouveau correspondra en moyenne le test d'au moins 20 à 25 personnes l'ayant croisé dans les jours précédents. 3.000 x 25 x 7, cela donne 525.000 tests par semaine, 700.000 nous donnent la marge qui nous permettra […] de mettre en oeuvre des campagnes de dépistage, comme nous l'avons déjà engagé pour les Ehpad [établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes] notamment", a-t-il développé.

Les tests seront pris en charge à 100% par l'assurance maladie, a-t-il précisé. "Tout doit être fait pour rendre la réalisation du test facile et rapide".

Toute personne positive donnera lieu à une recherche des cas contacts, qui seront testés et "invités à s'isoler compte tenu des incertitudes sur la durée d'incubation".

L'application de cette règle implique la mobilisation des médecins généralistes et infirmiers libéraux à l'échelon familial, a poursuivi Edouard Philippe. En "première ligne", ils bénéficieront de l'appui des équipes de l'assurance maladie pour assurer la "démultiplication" de l'identification des cas contacts au-delà de la cellule familiale.

"Dans chaque département, nous constituerons des brigades chargées de remonter la liste des cas contacts, de les appeler, de les inviter à se faire tester en leur indiquant à quel endroit ils doivent se rendre, puis à vérifier que ces tests ont bien eu lieu et que leurs résultats donnent lieu à l’application correcte de la doctrine nationale", a-t-il précisé.

Les porteurs du virus seront isolés pour 14 jours, soit à domicile (impliquant l'isolement de tout le foyer), soit dans un lieu "mis à sa disposition", tels des hôtels réquisitionnés.

"Nous prévoirons des dispositifs de contrôle, s’ils devaient être nécessaires, mais notre objectif est de nous reposer largement sur le civisme de chacun", a prévenu Edouard Philippe. De manière générale, l'efficacité de l'ensemble de la stratégie repose sur le civisme de la population, a-t-il expliqué.

"Il reviendra aux préfets et aux collectivités territoriales de définir ensemble, avec les acteurs associatifs, les professionnels de santé, les acteurs de la prise en charge à domicile, le plan d’accompagnement des personnes placées dans cette forme d’isolement", a-t-il annoncé.

Le premier ministre a par ailleurs estimé qu'il était trop tôt pour aborder la question de l'application StopCovid, encore en phase de développement, dont le déploiement est envisagé pour relier les cas de contamination et est sujet de craintes quant à la protection des données individuelles (cf dépêche du 28/04/2020 à 17:27).

Les transports interrégionaux fortement limités

Edouard Philippe est longuement revenu sur la question des masques et les choix du gouvernement depuis le début de l'épidémie (cf dépêche du 28/04/2020 à 18:35). Il a également annoncé que le port du masque serait obligatoire pour les usagers des transports ou encore pour les enseignants et élèves (à compter du collège).

"Le respect des gestes barrières et de mesures de distanciation physique prendra encore plus d’importance", a-t-il ajouté, dans les commerces, au travail, ou encore dans les transports.

L'avancée du déconfinement se fera globalement par étapes de 3 semaines. La réouverture des cafés et des restaurants fera ainsi elle l'objet d'une décision prise fin mai pour le 2 juin. L'ensemble des autres commerces pourront rouvrir le 11 mai, mais les centres commerciaux de plus de 40.000 m² pourront être fermés sur décision préfectorale, hors zones relatives aux produits de première nécessité.

La reprise des activités scolaires sera dans un 1er temps limitée aux écoles primaires le 11 mai, puis aux collèges à compter du 18 mai, uniquement pour les élèves de 6e et de 5e des départements les moins touchés, et avec 15 élèves par classes au maximum. Il sera décidé fin mai si les lycées pourront rouvrir, à commencer par les lycées professionnels, début juin.

Les crèches réouvriront le 11 mai mais les groupes d'enfants seront de 10 maximum. "Les enfants des soignants et des professeurs devraient également selon moi être prioritaires", a estimé Edouard Philippe.

Les transports interrégionaux seront limités, et une attestation démontrant un motif impérieux sera nécessaire pour les déplacements à plus de 100 kilomètres du domicile. En revanche, il ne sera plus nécessaire de détenir une attestation pour sortir de chez soi, et la pratique individuelle de sport de plein air ne sera plus limitée. Les réunions publiques comme privées de plus de 10 personnes resteront à proscrire. Les cérémonies funéraires seront limitées à 20 personnes.

Les petits musées, médiathèques, bibliothèques pourront rouvrir le 11 mai, mais les grands musées, salles de concerts, théâtres, cinémas, salles des fêtes et polyvalentes demeureront closes. Les évènements réunissant plus de 5.000 personnes sont annulés jusque septembre, et les plages fermées jusqu'au 1er juin. Les parcs et jardins pourront rouvrir uniquement dans les départements les moins touchés.

Les capacités de transports urbains seront réhaussées progressivement afin de permettre aux personnes ne pouvant télétravailler de se rendre au travail, toutefois les flux de passagers seront limités, et le nombre de sièges ouverts réduits de moitié. La pratique des horaires décalés est vivement encouragée pour éviter les afflux massifs aux heures de pointe.

"Je souhaite que dans chaque région, dans chaque agglomération, une concertation s’engage très rapidement entre les autorités organisatrices de transports, les usagers et les opérateurs de transports pour arrêter les conditions de mise en oeuvre précises de ces objectifs", a exprimé le premier ministre.

Au total 33 guides relatifs à l'adaptation des conditions de travail dans les différents secteurs économiques ont été réalisés sur un soixantaine attendue pour le 11 mai, a énuméré Edouard Philippe.

Si la plupart de ces mesures passeront par des textes réglementaires, une loi sera nécessaire, notamment pour autoriser les membres des "brigades" chargées de remonter les fils de contamination n'étant pas médecins à exercer cette tâche (agents de collectivités, bénévoles associatifs…), ou encore pour limiter les transports interrégionaux. Le projet de loi sera présenté samedi en conseil des ministres, et examiné la semaine du 4 mai au Parlement, et prolongera l'état d'urgence sanitaire "au-delà du 23 mai, peut-être jusqu'au 23 juillet".

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