Actualités de l'Urgence - APM
FRONT COMMUN CONTRE UN NUMÉRO D'APPEL NATIONAL UNIQUE D'URGENCES
La mise en place d'une plateforme commune de réception des appels d'urgence voire d'un numéro unique visant à fusionner le 15, le 17 et le 18 est souhaitée par le président de la République et fait actuellement l'objet d'un rapport de l'Inspection générale des affaires sociale (Igas) et de l'Inspection générale de l'administration (IGA) attendu pour le 15 mai, rappelle-t-on (cf dépêche du 22/02/2018 à 17:40).
"La prise en charge des appels urgents, de permanence de soins et de soins non programmés, repose en France depuis plus de 20 ans avec succès sur une régulation médicale préalable, cette régulation garantit à la population le juste soin en optimisant l’allocation des ressources sanitaires", estiment dans ce communiqué Samu-Urgences de France ainsi que quatre syndicats de médecins libéraux (MG France, la Fédération des médecins de France -FMF-, le Syndicat des médecins libéraux -SML- et la Confédération des syndicats médicaux français -CSMF).
"Les médecins qui participent à ce dispositif de régulation médicale, qu’ils soient urgentistes hospitaliers ou généralistes libéraux, s’insurgent contre un projet qui consisterait à instaurer un numéro unique national dans lequel seraient noyés les appels sanitaires et tout particulièrement ceux de détresse vitale", disent-ils.
Ils redoutent en particulier un risque de "perte de chance" pour le patient dont l'appel serait ainsi "filtré par des personnels non médicalisés, rallongeant ainsi son délai de prise en charge".
Ils estiment aussi qu'un tel dispositif "engendrerait des surcoûts importants".
Les cinq organisations demandent donc le maintien du numéro d'urgence vitale (le 15) mais également celui de la permanence des soins (le 116 117).
Ce second numéro a été créé par la loi de modernisation du système de santé du 26 janvier 2016. Après des expérimentations dans trois régions depuis avril 2017, il aurait dû être généralisé sur tout le territoire au plus tard au 15 janvier 2018, note-t-on (cf dépêche du 13/04/2017 à 10:42).
vh/ab/APMnews
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FRONT COMMUN CONTRE UN NUMÉRO D'APPEL NATIONAL UNIQUE D'URGENCES
La mise en place d'une plateforme commune de réception des appels d'urgence voire d'un numéro unique visant à fusionner le 15, le 17 et le 18 est souhaitée par le président de la République et fait actuellement l'objet d'un rapport de l'Inspection générale des affaires sociale (Igas) et de l'Inspection générale de l'administration (IGA) attendu pour le 15 mai, rappelle-t-on (cf dépêche du 22/02/2018 à 17:40).
"La prise en charge des appels urgents, de permanence de soins et de soins non programmés, repose en France depuis plus de 20 ans avec succès sur une régulation médicale préalable, cette régulation garantit à la population le juste soin en optimisant l’allocation des ressources sanitaires", estiment dans ce communiqué Samu-Urgences de France ainsi que quatre syndicats de médecins libéraux (MG France, la Fédération des médecins de France -FMF-, le Syndicat des médecins libéraux -SML- et la Confédération des syndicats médicaux français -CSMF).
"Les médecins qui participent à ce dispositif de régulation médicale, qu’ils soient urgentistes hospitaliers ou généralistes libéraux, s’insurgent contre un projet qui consisterait à instaurer un numéro unique national dans lequel seraient noyés les appels sanitaires et tout particulièrement ceux de détresse vitale", disent-ils.
Ils redoutent en particulier un risque de "perte de chance" pour le patient dont l'appel serait ainsi "filtré par des personnels non médicalisés, rallongeant ainsi son délai de prise en charge".
Ils estiment aussi qu'un tel dispositif "engendrerait des surcoûts importants".
Les cinq organisations demandent donc le maintien du numéro d'urgence vitale (le 15) mais également celui de la permanence des soins (le 116 117).
Ce second numéro a été créé par la loi de modernisation du système de santé du 26 janvier 2016. Après des expérimentations dans trois régions depuis avril 2017, il aurait dû être généralisé sur tout le territoire au plus tard au 15 janvier 2018, note-t-on (cf dépêche du 13/04/2017 à 10:42).
vh/ab/APMnews