Actualités de l'Urgence - APM
GESTION DU TEMPS DE TRAVAIL DES URGENTISTES: SAMU-URGENCES DE FRANCE SATISFAIT DU RÉFÉRENTIEL, LE SNPHAR-E DEMANDE SON EXTENSION
"Ce texte, issu d'un travail constructif entre le ministère de la santé, les syndicats d'urgentistes et les intersyndicales de médecins hospitaliers, marque une avancée sociale majeure pour les médecins urgentistes", souligne-t-il.
Il salue en particulier la reconnaissance d'un travail "non posté" et la limitation à 39 heures hebdomadaires du travail "posté".
De même, "la promotion de l'organisation territoriale des structures de médecine d'urgence marque une véritable 'révolution culturelle' dans l'exercice médical et nous prépare à répondre aux défis futurs liés, entre autres, à la démographie médicale et à l'évolution des pratiques professionnelles", souligne-t-il.
Le syndicat regrette cependant que l'enquête demandée sur la réalité des effectifs de médecins urgentistes "n'ait pu être conduite par le ministère de la santé". Elle aurait permis d'évaluer clairement les délais de mise en application de la limitation effective du temps de travail posté, estime-t-il.
LE SNPHAR-E REPOND A LA FHF ET AUX PRESIDENTS DE CME
Le Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs élargi (SNPHAR-E) a, dans un communiqué séparé, apporté son "soutien" aux médecins urgentistes pour l'application de ce référentiel.
"Vouloir réserver huit heures par semaine à des activités d'enseignement, de recherche, d'organisation, de missions institutionnelles et de formation ne relève que du bon sens au regard des missions et des responsabilités des médecins hospitaliers", commente-t-il.
Il répond par ailleurs à la Fédération hospitalière de France (FHF) qui a critiqué l'accord passé entre Marisol Touraine et les syndicats d'urgentistes.
Il lui indique que "si elle veut rester la 'maison de tous les hospitaliers', elle ne peut d'un côté produire des rapports sur l'attractivité des carrières médicales [...] et, de l'autre côté, s'opposer systématiquement à toute mesure qui irait dans ce sens à la seule crainte de ne pouvoir boucler le budget des établissements hospitaliers en fin d'année".
Il répond aussi aux président de commission médicale d'établissement (CME) en affirmant qu'il "est bien tard pour s'inquiéter des conditions de travail des médecins hospitaliers et en particulier de ceux qui oeuvrent dans les plateaux techniques [...] et subissent depuis 2008, date de la mise en place de la T2A, des modifications organisationnelles majeures de leur environnement de travail entraînant des violations constantes de la limite des 48 heures au nom de l'efficience et de la productivité".
Le syndicat réclame "un moratoire national" sur toute augmentation d'amplitude d'ouverture de plateau technique et "l'arrêt immédiat des missions d'audit hospitalier" confiées par l'Agence nationale d'appui à la performance des établissements de santé et médico-sociaux (Anap) à des "officines privées".
Le SNPHAR-E demande "une révision des dispositions statutaires en matière de temps de travail des médecins hospitaliers", le "flou actuel sur la réglementation" entraînant "une insécurité juridique de l'exercice médical hospitalier avec des contentieux de plus en plus fréquents entre les directions et les praticiens".
Il souhaite aussi "une extension rapide à d'autres spécialités" du référentiel sur le temps de travail pour les urgentistes, accompagnée d'une "revalorisation du temps additionnel à 650 euros nets par jour identique à celle de l'intérim médical".
san/eh/APM polsan
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GESTION DU TEMPS DE TRAVAIL DES URGENTISTES: SAMU-URGENCES DE FRANCE SATISFAIT DU RÉFÉRENTIEL, LE SNPHAR-E DEMANDE SON EXTENSION
"Ce texte, issu d'un travail constructif entre le ministère de la santé, les syndicats d'urgentistes et les intersyndicales de médecins hospitaliers, marque une avancée sociale majeure pour les médecins urgentistes", souligne-t-il.
Il salue en particulier la reconnaissance d'un travail "non posté" et la limitation à 39 heures hebdomadaires du travail "posté".
De même, "la promotion de l'organisation territoriale des structures de médecine d'urgence marque une véritable 'révolution culturelle' dans l'exercice médical et nous prépare à répondre aux défis futurs liés, entre autres, à la démographie médicale et à l'évolution des pratiques professionnelles", souligne-t-il.
Le syndicat regrette cependant que l'enquête demandée sur la réalité des effectifs de médecins urgentistes "n'ait pu être conduite par le ministère de la santé". Elle aurait permis d'évaluer clairement les délais de mise en application de la limitation effective du temps de travail posté, estime-t-il.
LE SNPHAR-E REPOND A LA FHF ET AUX PRESIDENTS DE CME
Le Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs élargi (SNPHAR-E) a, dans un communiqué séparé, apporté son "soutien" aux médecins urgentistes pour l'application de ce référentiel.
"Vouloir réserver huit heures par semaine à des activités d'enseignement, de recherche, d'organisation, de missions institutionnelles et de formation ne relève que du bon sens au regard des missions et des responsabilités des médecins hospitaliers", commente-t-il.
Il répond par ailleurs à la Fédération hospitalière de France (FHF) qui a critiqué l'accord passé entre Marisol Touraine et les syndicats d'urgentistes.
Il lui indique que "si elle veut rester la 'maison de tous les hospitaliers', elle ne peut d'un côté produire des rapports sur l'attractivité des carrières médicales [...] et, de l'autre côté, s'opposer systématiquement à toute mesure qui irait dans ce sens à la seule crainte de ne pouvoir boucler le budget des établissements hospitaliers en fin d'année".
Il répond aussi aux président de commission médicale d'établissement (CME) en affirmant qu'il "est bien tard pour s'inquiéter des conditions de travail des médecins hospitaliers et en particulier de ceux qui oeuvrent dans les plateaux techniques [...] et subissent depuis 2008, date de la mise en place de la T2A, des modifications organisationnelles majeures de leur environnement de travail entraînant des violations constantes de la limite des 48 heures au nom de l'efficience et de la productivité".
Le syndicat réclame "un moratoire national" sur toute augmentation d'amplitude d'ouverture de plateau technique et "l'arrêt immédiat des missions d'audit hospitalier" confiées par l'Agence nationale d'appui à la performance des établissements de santé et médico-sociaux (Anap) à des "officines privées".
Le SNPHAR-E demande "une révision des dispositions statutaires en matière de temps de travail des médecins hospitaliers", le "flou actuel sur la réglementation" entraînant "une insécurité juridique de l'exercice médical hospitalier avec des contentieux de plus en plus fréquents entre les directions et les praticiens".
Il souhaite aussi "une extension rapide à d'autres spécialités" du référentiel sur le temps de travail pour les urgentistes, accompagnée d'une "revalorisation du temps additionnel à 650 euros nets par jour identique à celle de l'intérim médical".
san/eh/APM polsan