Actualités de l'Urgence - APM
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HAUTE-GARONNE: LA CRÉATION DU SAS DOIT PERMETTRE UN DÉSENGORGEMENT DES URGENCES (SANTEXPO LIVE)
Anne Ferrer est intervenue lors de la visioconférence intitulée "Le lien ville-hôpital renforcé: quel rôle dans le cadre de projets nationaux? (campagne de vaccination, programme SAS, etc.)".
Le SAS de Haute-Garonne (Samu 31, CHU de Toulouse) fait partie des 22 projets pilotes retenus par le ministère des solidarités et de la santé dont la liste a été dévoilée le 23 novembre 2020 (cf dépêche du 23/11/2020 à 14:00). Sa mise en service est espérée d'ici la fin 2021 sous la forme d'un groupement de coopération sanitaire (GCS) (cf dépêche du 03/12/2020 à 17:16).
"Le SAS n'a pas encore ouvert formellement mais nous sommes en train de rédiger nos documents conventionnels avec l'ensemble des acteurs", a rapporté la directrice générale adjointe.
En Haute-Garonne et à Toulouse, "nous avons des habitudes de collaboration très intriquée" entre "les acteurs de santé" avec notamment "des liens privilégiés" avec le service départemental d’incendie et de secours (Sdis) et les ambulanciers.
"Nous avons également l'habitude de travailler avec l'ARS [agence régionale de santé] et la préfecture dans le cadre du centre de réponse à la catastrophe, sous l'égide du Smur et du Samu 31", une structure créée en septembre 2019 pour la préparation et la gestion des catastrophes, attentats et crises sanitaires (cf dépêche du 30/09/2019 à 17:40).
Avec le SAS, "nous entrons dans une nouvelle phase" en intégrant les professionnels libéraux de ville. L'objectif est que lorsqu'un patient appelle une plateforme de régulation téléphonique, il ait "la certitude qu'on lui offre la bonne réponse graduée, avec le bon professionnel, dans des temps acceptables par rapport à l'urgence de sa situation".
"Une fois qu'on a la certitude qu'il ne s'agit pas d'une urgence vitale [...], un assistant de régulation va définir s'il s'agit d'un cas d'urgence relative ou nécessitant des soins déprogrammés" dispensés par exemple dans une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS). Ainsi, "on ferme des portes au fur et à mesure et en les fermant on simplifie le parcours", a souligné Anne Ferrer.
Il reste un "travail lourd de protocolisation mais la réponse urgente [déjà existante] demeure et elle est d'ores et déjà réglementairement définie".
La finalité du SAS "est de bien répondre aux besoins de santé", ce qui n'est pas toujours le cas aujourd'hui. "Trop souvent, par exemple, une maman à Toulouse dont l'enfant est fiévreux qui essaie d'avoir une réponse et dont le pédiatre n'est pas là va aller logiquement aux urgences pédiatriques", a-t-elle continué.
"Nous essayons de mettre en place avec le SAS", en coopération avec les professionnels de ville, "une alternative concertée pour graduer la réponse de soins dans un contexte d'urgence", et donc ainsi éviter "l'engorgement des urgences".
syl/nc/APMnews
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HAUTE-GARONNE: LA CRÉATION DU SAS DOIT PERMETTRE UN DÉSENGORGEMENT DES URGENCES (SANTEXPO LIVE)
Anne Ferrer est intervenue lors de la visioconférence intitulée "Le lien ville-hôpital renforcé: quel rôle dans le cadre de projets nationaux? (campagne de vaccination, programme SAS, etc.)".
Le SAS de Haute-Garonne (Samu 31, CHU de Toulouse) fait partie des 22 projets pilotes retenus par le ministère des solidarités et de la santé dont la liste a été dévoilée le 23 novembre 2020 (cf dépêche du 23/11/2020 à 14:00). Sa mise en service est espérée d'ici la fin 2021 sous la forme d'un groupement de coopération sanitaire (GCS) (cf dépêche du 03/12/2020 à 17:16).
"Le SAS n'a pas encore ouvert formellement mais nous sommes en train de rédiger nos documents conventionnels avec l'ensemble des acteurs", a rapporté la directrice générale adjointe.
En Haute-Garonne et à Toulouse, "nous avons des habitudes de collaboration très intriquée" entre "les acteurs de santé" avec notamment "des liens privilégiés" avec le service départemental d’incendie et de secours (Sdis) et les ambulanciers.
"Nous avons également l'habitude de travailler avec l'ARS [agence régionale de santé] et la préfecture dans le cadre du centre de réponse à la catastrophe, sous l'égide du Smur et du Samu 31", une structure créée en septembre 2019 pour la préparation et la gestion des catastrophes, attentats et crises sanitaires (cf dépêche du 30/09/2019 à 17:40).
Avec le SAS, "nous entrons dans une nouvelle phase" en intégrant les professionnels libéraux de ville. L'objectif est que lorsqu'un patient appelle une plateforme de régulation téléphonique, il ait "la certitude qu'on lui offre la bonne réponse graduée, avec le bon professionnel, dans des temps acceptables par rapport à l'urgence de sa situation".
"Une fois qu'on a la certitude qu'il ne s'agit pas d'une urgence vitale [...], un assistant de régulation va définir s'il s'agit d'un cas d'urgence relative ou nécessitant des soins déprogrammés" dispensés par exemple dans une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS). Ainsi, "on ferme des portes au fur et à mesure et en les fermant on simplifie le parcours", a souligné Anne Ferrer.
Il reste un "travail lourd de protocolisation mais la réponse urgente [déjà existante] demeure et elle est d'ores et déjà réglementairement définie".
La finalité du SAS "est de bien répondre aux besoins de santé", ce qui n'est pas toujours le cas aujourd'hui. "Trop souvent, par exemple, une maman à Toulouse dont l'enfant est fiévreux qui essaie d'avoir une réponse et dont le pédiatre n'est pas là va aller logiquement aux urgences pédiatriques", a-t-elle continué.
"Nous essayons de mettre en place avec le SAS", en coopération avec les professionnels de ville, "une alternative concertée pour graduer la réponse de soins dans un contexte d'urgence", et donc ainsi éviter "l'engorgement des urgences".
syl/nc/APMnews