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INTÉRÊT DE LA THÉRAPIE EMDR AUX URGENCES DANS L'ÉTAT DE STRESS POST-TRAUMATIQUE
Jusqu'à 20% des patients qui se présentent aux services d'accueil des urgences après un événement stressant souffriront durablement de symptômes très divers (céphalées, troubles de la mémoire, changement de personnalité...), avec un impact potentiellement important sur la qualité de vie, rappellent le Dr Samantha Al Joboory du centre hospitalier de Cadillac (Gironde) et ses collègues dans le résumé de leur communication orale.
Ces symptômes initialement décrits chez des traumatisés crâniens ont été retrouvés chez des patients victimes d'autres traumatismes et peuvent être rassemblés sous le terme de syndrome post-commotionnel (Post-Concussion-Like Symptoms).
Une étude récente menée auprès de patients blessés suggère qu'il existe une forte corrélation entre la symptomatologie du syndrome post-commotionnel et celle de l'état de stress post-traumatique et que le stress joue un rôle prépondérant.
Les chercheurs ont voulu évaluer la faisabilité de l'EMDR dans un service d'urgence et comparer l'efficacité d'une intervention unique en immédiatement après un événement stressant par rapport à la méthode de réassurance ou à des soins habituels.
Dans cette étude réalisée aux urgences du CHU de Bordeaux, 130 patients présentant un risque de développer un syndrome post-commotionnel ou un état de stress post-traumatique ont été randomisés en ouvert entre les trois approches.
Trois mois plus tard, le taux de patients ayant développé un état de stress post-traumatique était de 3% parmi ceux ayant eu l'intervention unique d'EMDR contre 16% et 19% respectivement dans les groupes réassurance et témoin.
Le taux de patients avec un syndrome post-commotionnel était de 15% dans le groupe EMDR, contre 47% et 65% respectivement.
Il s'agit du premier essai randomisé et contrôlé qui suggère qu'une séance d'EMDR unique est à la fois faisable dans un service d'urgence et efficace en prévention de la survenue d'un état de stress post-traumatique et d'un syndrome post-commotionnel, concluent les chercheurs.
ld/ab/APMnews
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INTÉRÊT DE LA THÉRAPIE EMDR AUX URGENCES DANS L'ÉTAT DE STRESS POST-TRAUMATIQUE
Jusqu'à 20% des patients qui se présentent aux services d'accueil des urgences après un événement stressant souffriront durablement de symptômes très divers (céphalées, troubles de la mémoire, changement de personnalité...), avec un impact potentiellement important sur la qualité de vie, rappellent le Dr Samantha Al Joboory du centre hospitalier de Cadillac (Gironde) et ses collègues dans le résumé de leur communication orale.
Ces symptômes initialement décrits chez des traumatisés crâniens ont été retrouvés chez des patients victimes d'autres traumatismes et peuvent être rassemblés sous le terme de syndrome post-commotionnel (Post-Concussion-Like Symptoms).
Une étude récente menée auprès de patients blessés suggère qu'il existe une forte corrélation entre la symptomatologie du syndrome post-commotionnel et celle de l'état de stress post-traumatique et que le stress joue un rôle prépondérant.
Les chercheurs ont voulu évaluer la faisabilité de l'EMDR dans un service d'urgence et comparer l'efficacité d'une intervention unique en immédiatement après un événement stressant par rapport à la méthode de réassurance ou à des soins habituels.
Dans cette étude réalisée aux urgences du CHU de Bordeaux, 130 patients présentant un risque de développer un syndrome post-commotionnel ou un état de stress post-traumatique ont été randomisés en ouvert entre les trois approches.
Trois mois plus tard, le taux de patients ayant développé un état de stress post-traumatique était de 3% parmi ceux ayant eu l'intervention unique d'EMDR contre 16% et 19% respectivement dans les groupes réassurance et témoin.
Le taux de patients avec un syndrome post-commotionnel était de 15% dans le groupe EMDR, contre 47% et 65% respectivement.
Il s'agit du premier essai randomisé et contrôlé qui suggère qu'une séance d'EMDR unique est à la fois faisable dans un service d'urgence et efficace en prévention de la survenue d'un état de stress post-traumatique et d'un syndrome post-commotionnel, concluent les chercheurs.
ld/ab/APMnews