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10/08 2021
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JÉRÔME SALOMON ET KATIA JULIENNE SALUENT LA SOLIDARITÉ DES 230 SOIGNANTS VOLONTAIRES EN PARTANCE POUR LES ANTILLES

(Par Geoffroy LANG, à l'aéroport d'Orly)

PARIS, 10 août 2021 (APMnews) - Le directeur général de la santé (DGS), Jérôme Salomon, et la directrice générale de l'offre de soins (DGOS), Katia Julienne, ont témoigné mardi à l'aéroport de Paris-Orly leur "reconnaissance" aux 230 professionnels de santé volontaires sur le départ pour prêter main forte aux soignants des départements ultramarins de Guadeloupe et de Martinique, actuellement frappés par une vague épidémique inédite du variant delta.

Le DGS Jérôme Salomon et la DGOS Katia Julienne à Orly (Photo Geoffroy LANG)
Le DGS Jérôme Salomon et la DGOS Katia Julienne à Orly (Photo Geoffroy LANG)

"Nous sommes ici, avec Katia Julienne, la directrice générale de l’offre de soins, au nom du ministre des solidarités et de la santé [Olivier Véran], pour dire toute notre reconnaissance à ces 230 professionnels de santé qui partent en urgence, dans des délais extrêmement contraints, qui montrent leur engagement pour une situation pandémique", a salué Jérôme Salomon, lors d'un micro tendu depuis l'aéroport d'Orly, après avoir échangé avec une partie des soignants volontaires sur le départ.

Il a tenu à souligner la réactivité des "centaines de volontaires de toutes les professions" qui s'étaient mobilisés après l'appel "à la solidarité nationale des soignants de métropole pour venir en aide aux hôpitaux ultramarins" lancé dimanche par Olivier Véran (cf dépêche du 08/08/2021 à 19:30). "Plus de 230 professionnels de santé, en 24h ou 48h, ont quitté leur établissement, ont interrompu leurs vacances, pour aller aider leurs collègues professionnels de santé en Martinique ou en Guadeloupe", a souligné le DGS.

Départ à Orly de soignants pour les Antilles (Photo Geoffroy LANG)
Départ à Orly de soignants pour les Antilles (Photo Geoffroy LANG)

"Vous avez près de 250 professionnels avec des médecins, des réanimateurs, des urgentistes mais aussi des généralistes, des gériatres, des psychiatres, et je ne suis pas exhaustive, des infectiologues, mais aussi beaucoup d’infirmières, d’aides-soignants, de kinés", a développé de son côté Katia Julienne.

"Nous avons d’autres volontaires qui se sont déclarés et qui pourraient aussi nous aider pour un renouvellement ou une relève si nous en avons besoin dans les jours ou dans les semaines qui viennent", a-t-elle ajouté.

Le Pr Salomon a souligné que les professionnels mobilisés allaient rencontrer une "situation particulièrement difficile" dans les deux départements français des Antilles, frappés par une hausse exponentielle des cas de Covid-19 depuis fin juillet.

Un premier contingent de renforts mobilisés pour 15 jours

Il a assuré que les besoins en ressources humaines exprimés par les deux départements ultramarins seraient couverts par ce premier contingent de renforts issus des secteurs public et privé et mobilisés pour une durée de 15 jours "à la fois pour aller aider les organisations de santé et l’organisation des soins en Martinique et en Guadeloupe".

Jérôme Salomon a précisé que ces renforts étaient constitués d'un "panel d’experts qui ont une expérience de la pandémie et qui vont aller aider", mettant en avant la "solidarité entre soignants et entre territoires", alors que de nombreux volontaires sont issus de régions ayant été précédemment fortement impactées par des vagues épidémiques, telles que le Grand Est.

"Ils arrivent ce soir et ils seront avec les soignants des Antilles sur le front dès demain matin", a-t-il indiqué.

"Nous avons été très attentifs à garder les capacités hospitalières en métropole", a tenu à souligner le DGS, en mentionnant les "tensions dans plusieurs régions" de métropole, dont certaines "ont déjà déclenché leur plan blanc" avec notamment la Nouvelle Aquitaine depuis mardi après-midi (cf dépêche du 10/08/2021 à 17:46).

Renforts de la cellule d'urgence médico-psychologique (CUMP) du Vaucluse (Photo Geoffroy LANG)
Renforts de la cellule d'urgence médico-psychologique (CUMP) du Vaucluse (Photo Geoffroy LANG)

La cellule médico-psychologique a également été mobilisée à cette occasion et est constituée de "20 personnes en soutien psychologique qui partent de toutes les régions de France" pour épauler les soignants des Antilles.

Le DGS a par ailleurs assuré que tous les besoins matériels exprimés par les établissements et les agences régionales de santé (ARS) de Martinique et de Guadeloupe avaient été couverts.

70 pompiers mobilisés aux côtés des soignants

Aux côtés des soignants, deux contingents de 35 agents de la sécurité civile ont décollé mardi en direction de Pointe-à-Pitre et Fort-de-France.

Départ à Orly de pompiers en renfort pour les Antilles (Photo Geoffroy LANG)
Départ à Orly de pompiers en renfort pour les Antilles (Photo Geoffroy LANG)

"Nous avons commencé à mettre le détachement sur pied il y a moins de 24h", a rapporté le commandant Florent de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), interrogé par APMnews.

"Nous sommes prêts à assurer des missions de secours à personne et de lutte contre l’incendie", a-t-il complété avant d'embarquer en direction de la Guadeloupe.

Près de 350 professionnels de santé et pompiers ont ainsi décollé mardi à 17h à bord de deux vols commerciaux d'Air Caraïbes pour prêter main-forte aux Antilles, a-t-on appris mardi auprès de la compagnie aérienne, soit 159 volontaires vers Fort-de-France et 183 volontaires vers Pointe-à-Pitre.

Des soignants du groupe Elsan mobilisés depuis plusieurs jours en Guadeloupe

"Depuis que je suis arrivé, il y a quasiment tous les jours des créations de lits de réanimation et de soins critiques, et c’est pour ça qu’il y a un appel renouvelé à la solidarité des soignants de métropole", a rapporté le Dr Philippe Ailleres, médecin urgentiste et directeur des activités médicales internationales du groupe Elsan, mobilisé depuis près d'une semaine au CHU de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), lors d'un entretien accordé mardi à APMnews.

De retour de congé fin juillet, l'urgentiste avait répondu, comme 4 infirmiers du groupe d'hospitalisation privée, à un appel à volontaires pour venir épauler les équipes soignantes des Antilles.

"La proportion de patients malades du Covid grandit, on est sur une cinquantaine de patients par jour maintenant. La semaine dernière c’était plutôt une trentaine, c’est en train de monter par dizaines", a-t-il expliqué, "une proportion non négligeable d’entre eux a besoin de soins critiques car en Guadeloupe on a une population dans laquelle la prévalence de l’hypertension artérielle et un certain nombre de facteurs de risques comme le diabète et l’obésité sont plus élevés qu’ailleurs."

Le Dr Ailleres a souligné que la forte activité Covid des urgences du CHU de Pointe-à-Pitre s'accompagnait d'une "activité de soins non Covid très importante": "on voit des patients qui ont vraiment besoin de soins urgents".

Le médecin urgentiste a fait état de certaines tensions sur le matériel: "On n'était plus capable hier soir de prescrire une hémoculture […], on est en train de courir après les obus [d'oxygène], c’est extrêmement tendu".

Ces tensions matérielles s'accompagnent également de "tensions vis-à-vis du discours sanitaire public", a-t-il rapporté.

"Les patients que j’ai pu prendre en charge et avec lesquels j’ai discuté de la vaccination ne sont pas vaccinés", a-t-il assuré, "100% de ceux qui sont en soins critiques ne sont pas vaccinés".

"Quand on leur parle de vaccins, la première chose que j’entends et je l’ai entendue plusieurs fois c’est 'non, mais le vaccin pue', chacun a l’expérience du papa et de la maman, du grand-père ou de la grand-mère qui se sont vaccinés et sont morts le lendemain", s'est désolé le médecin urgentiste. "On est dans une approche très irrationnelle du sujet plus une défiance" à ce qui ne vient pas de l’île "y compris parmi certains personnels de l’hôpital".

Il a toutefois tenu à saluer la qualité de l'organisation et de l'accompagnement des renforts de soignants par la cellule de crise nationale et par l'ARS Guadeloupe: "De mon expérience, ça s’est excessivement bien passé, toute la partie logistique pour pouvoir arriver à la Guadeloupe, être accueilli, avoir les moyens de se déplacer, avoir un logement tout à fait correct".

"La coordination du centre de crise du ministère et de l’ARS de Guadeloupe pour pouvoir accueillir les renforts, tous les gens que j’ai autour, a été très-très bien dirigée", a-t-il appuyé, "ils prennent en charge toute la logistique à partir de chez vous".

Contraint de rentrer en métropole en fin de semaine en raison d'impératifs professionnels, le Dr Ailleres sera notamment relayé en Guadeloupe par deux anesthésistes et une infirmière diplômée d'Etat travaillant dans des établissements du groupe Elsan et faisant partie du contingent de renforts partis mardi pour la Guadeloupe.

gl/ab/APMnews

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(Par Geoffroy LANG, à l'aéroport d'Orly)

PARIS, 10 août 2021 (APMnews) - Le directeur général de la santé (DGS), Jérôme Salomon, et la directrice générale de l'offre de soins (DGOS), Katia Julienne, ont témoigné mardi à l'aéroport de Paris-Orly leur "reconnaissance" aux 230 professionnels de santé volontaires sur le départ pour prêter main forte aux soignants des départements ultramarins de Guadeloupe et de Martinique, actuellement frappés par une vague épidémique inédite du variant delta.

Le DGS Jérôme Salomon et la DGOS Katia Julienne à Orly (Photo Geoffroy LANG)
Le DGS Jérôme Salomon et la DGOS Katia Julienne à Orly (Photo Geoffroy LANG)

"Nous sommes ici, avec Katia Julienne, la directrice générale de l’offre de soins, au nom du ministre des solidarités et de la santé [Olivier Véran], pour dire toute notre reconnaissance à ces 230 professionnels de santé qui partent en urgence, dans des délais extrêmement contraints, qui montrent leur engagement pour une situation pandémique", a salué Jérôme Salomon, lors d'un micro tendu depuis l'aéroport d'Orly, après avoir échangé avec une partie des soignants volontaires sur le départ.

Il a tenu à souligner la réactivité des "centaines de volontaires de toutes les professions" qui s'étaient mobilisés après l'appel "à la solidarité nationale des soignants de métropole pour venir en aide aux hôpitaux ultramarins" lancé dimanche par Olivier Véran (cf dépêche du 08/08/2021 à 19:30). "Plus de 230 professionnels de santé, en 24h ou 48h, ont quitté leur établissement, ont interrompu leurs vacances, pour aller aider leurs collègues professionnels de santé en Martinique ou en Guadeloupe", a souligné le DGS.

Départ à Orly de soignants pour les Antilles (Photo Geoffroy LANG)
Départ à Orly de soignants pour les Antilles (Photo Geoffroy LANG)

"Vous avez près de 250 professionnels avec des médecins, des réanimateurs, des urgentistes mais aussi des généralistes, des gériatres, des psychiatres, et je ne suis pas exhaustive, des infectiologues, mais aussi beaucoup d’infirmières, d’aides-soignants, de kinés", a développé de son côté Katia Julienne.

"Nous avons d’autres volontaires qui se sont déclarés et qui pourraient aussi nous aider pour un renouvellement ou une relève si nous en avons besoin dans les jours ou dans les semaines qui viennent", a-t-elle ajouté.

Le Pr Salomon a souligné que les professionnels mobilisés allaient rencontrer une "situation particulièrement difficile" dans les deux départements français des Antilles, frappés par une hausse exponentielle des cas de Covid-19 depuis fin juillet.

Un premier contingent de renforts mobilisés pour 15 jours

Il a assuré que les besoins en ressources humaines exprimés par les deux départements ultramarins seraient couverts par ce premier contingent de renforts issus des secteurs public et privé et mobilisés pour une durée de 15 jours "à la fois pour aller aider les organisations de santé et l’organisation des soins en Martinique et en Guadeloupe".

Jérôme Salomon a précisé que ces renforts étaient constitués d'un "panel d’experts qui ont une expérience de la pandémie et qui vont aller aider", mettant en avant la "solidarité entre soignants et entre territoires", alors que de nombreux volontaires sont issus de régions ayant été précédemment fortement impactées par des vagues épidémiques, telles que le Grand Est.

"Ils arrivent ce soir et ils seront avec les soignants des Antilles sur le front dès demain matin", a-t-il indiqué.

"Nous avons été très attentifs à garder les capacités hospitalières en métropole", a tenu à souligner le DGS, en mentionnant les "tensions dans plusieurs régions" de métropole, dont certaines "ont déjà déclenché leur plan blanc" avec notamment la Nouvelle Aquitaine depuis mardi après-midi (cf dépêche du 10/08/2021 à 17:46).

Renforts de la cellule d'urgence médico-psychologique (CUMP) du Vaucluse (Photo Geoffroy LANG)
Renforts de la cellule d'urgence médico-psychologique (CUMP) du Vaucluse (Photo Geoffroy LANG)

La cellule médico-psychologique a également été mobilisée à cette occasion et est constituée de "20 personnes en soutien psychologique qui partent de toutes les régions de France" pour épauler les soignants des Antilles.

Le DGS a par ailleurs assuré que tous les besoins matériels exprimés par les établissements et les agences régionales de santé (ARS) de Martinique et de Guadeloupe avaient été couverts.

70 pompiers mobilisés aux côtés des soignants

Aux côtés des soignants, deux contingents de 35 agents de la sécurité civile ont décollé mardi en direction de Pointe-à-Pitre et Fort-de-France.

Départ à Orly de pompiers en renfort pour les Antilles (Photo Geoffroy LANG)
Départ à Orly de pompiers en renfort pour les Antilles (Photo Geoffroy LANG)

"Nous avons commencé à mettre le détachement sur pied il y a moins de 24h", a rapporté le commandant Florent de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), interrogé par APMnews.

"Nous sommes prêts à assurer des missions de secours à personne et de lutte contre l’incendie", a-t-il complété avant d'embarquer en direction de la Guadeloupe.

Près de 350 professionnels de santé et pompiers ont ainsi décollé mardi à 17h à bord de deux vols commerciaux d'Air Caraïbes pour prêter main-forte aux Antilles, a-t-on appris mardi auprès de la compagnie aérienne, soit 159 volontaires vers Fort-de-France et 183 volontaires vers Pointe-à-Pitre.

Des soignants du groupe Elsan mobilisés depuis plusieurs jours en Guadeloupe

"Depuis que je suis arrivé, il y a quasiment tous les jours des créations de lits de réanimation et de soins critiques, et c’est pour ça qu’il y a un appel renouvelé à la solidarité des soignants de métropole", a rapporté le Dr Philippe Ailleres, médecin urgentiste et directeur des activités médicales internationales du groupe Elsan, mobilisé depuis près d'une semaine au CHU de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), lors d'un entretien accordé mardi à APMnews.

De retour de congé fin juillet, l'urgentiste avait répondu, comme 4 infirmiers du groupe d'hospitalisation privée, à un appel à volontaires pour venir épauler les équipes soignantes des Antilles.

"La proportion de patients malades du Covid grandit, on est sur une cinquantaine de patients par jour maintenant. La semaine dernière c’était plutôt une trentaine, c’est en train de monter par dizaines", a-t-il expliqué, "une proportion non négligeable d’entre eux a besoin de soins critiques car en Guadeloupe on a une population dans laquelle la prévalence de l’hypertension artérielle et un certain nombre de facteurs de risques comme le diabète et l’obésité sont plus élevés qu’ailleurs."

Le Dr Ailleres a souligné que la forte activité Covid des urgences du CHU de Pointe-à-Pitre s'accompagnait d'une "activité de soins non Covid très importante": "on voit des patients qui ont vraiment besoin de soins urgents".

Le médecin urgentiste a fait état de certaines tensions sur le matériel: "On n'était plus capable hier soir de prescrire une hémoculture […], on est en train de courir après les obus [d'oxygène], c’est extrêmement tendu".

Ces tensions matérielles s'accompagnent également de "tensions vis-à-vis du discours sanitaire public", a-t-il rapporté.

"Les patients que j’ai pu prendre en charge et avec lesquels j’ai discuté de la vaccination ne sont pas vaccinés", a-t-il assuré, "100% de ceux qui sont en soins critiques ne sont pas vaccinés".

"Quand on leur parle de vaccins, la première chose que j’entends et je l’ai entendue plusieurs fois c’est 'non, mais le vaccin pue', chacun a l’expérience du papa et de la maman, du grand-père ou de la grand-mère qui se sont vaccinés et sont morts le lendemain", s'est désolé le médecin urgentiste. "On est dans une approche très irrationnelle du sujet plus une défiance" à ce qui ne vient pas de l’île "y compris parmi certains personnels de l’hôpital".

Il a toutefois tenu à saluer la qualité de l'organisation et de l'accompagnement des renforts de soignants par la cellule de crise nationale et par l'ARS Guadeloupe: "De mon expérience, ça s’est excessivement bien passé, toute la partie logistique pour pouvoir arriver à la Guadeloupe, être accueilli, avoir les moyens de se déplacer, avoir un logement tout à fait correct".

"La coordination du centre de crise du ministère et de l’ARS de Guadeloupe pour pouvoir accueillir les renforts, tous les gens que j’ai autour, a été très-très bien dirigée", a-t-il appuyé, "ils prennent en charge toute la logistique à partir de chez vous".

Contraint de rentrer en métropole en fin de semaine en raison d'impératifs professionnels, le Dr Ailleres sera notamment relayé en Guadeloupe par deux anesthésistes et une infirmière diplômée d'Etat travaillant dans des établissements du groupe Elsan et faisant partie du contingent de renforts partis mardi pour la Guadeloupe.

gl/ab/APMnews

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