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25/04 2024
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JEUX OLYMPIQUES: LE GOUVERNEMENT CONFIANT DANS LA PRÉPARATION DU SYSTÈME DE SANTÉ FRANCILIEN

PARIS, 25 avril 2024 (APMnews) - Le ministre délégué chargé de la santé et de la prévention, Frédéric Valletoux, et la ministre des sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra, ont affiché leur confiance dans la capacité du système de santé francilien à répondre à toutes les situations au cours des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, lors d'un échange rapide avec la presse mercredi, à l'issue d'un comité de pilotage sur la préparation du système de santé à ces événements.

Les Jeux olympiques se dérouleront essentiellement en région parisienne, du 26 juillet au 11 août, suivis par les Jeux paralympiques, du 28 août au 8 septembre.

Frédéric Valletoux a salué la préparation du dispositif en place "pour permettre à la fois de continuer à soigner ceux qui vivent en Ile-de-France […] et bien sûr ceux qui participeront aux événements d'une part, et d'autre part à anticiper […] d'éventuels incidents liés à des pics de chaleur, à d'éventuelles poussées épidémiques ou tout évènement de ce type".

Aucun "angle mort" n'a été oublié par les autorités concernées (agence régionale de santé [ARS], Assistance publique-hôpitaux de Paris [AP-HP], préfecture de police, sapeurs-pompiers de Paris…), "tout le monde est raccord avec le bon niveau d'information", a-t-il assuré.

La douzaine d'hôpitaux intégrés aux dispositifs se préparent depuis des mois. Au total, une centaine de services hospitaliers devraient tourner à 100% durant les Jeux, là où ils fonctionnent généralement à 80% ou 90% en période estivale, ce qui représente 750 lits supplémentaires, et 1.800 équivalents temps plein (ETP).

"Des appels à candidatures ont été faits depuis longtemps, il y a eu en Ile-de-France des primes qui ont permis d'accompagner ceux qui acceptaient de tronçonner leurs vacances […]. Aujourd'hui, depuis le mois de février, le mois de mars au maximum, le dispositif hospitalier est prêt, on en est même à travailler avec les réseaux de médecins et soignants de ville pour permettre la mobilité, l'accessibilité", a décrit Frédéric Valletoux.

"On discute aussi avec les pharmacies qui sont proches de chacun des sites pour en regarder les horaires d'ouverture. On est vraiment à faire du travail de dentelle pour assurer que sur ce volet-là, la prise en charge, le soin, il y ait une continuité de service qui soit effective et une capacité à répondre qui soit effective", a-t-il insisté.

Le ministre a évoqué l'enjeu de la coordination entre le comité d'organisation des Jeux (Cojo), responsable des soins aux sportifs et spectateurs sur les terrains et sites sportifs, et les "moyens publics" responsables de la prise en charge à l'extérieur des enceintes sportives, expliquant qu'il fallait "veiller à ce qu'il n'y ait pas de déperdition d'énergie, de pertes de temps équivalentes à des pertes de chance". Sur ce point, "tout est huilé", a-t-il assuré.

"La chance de Paris et de l'Ile-de-France est d'avoir un réseau hospitalier qui soit l'un des plus denses d'Europe. L'accueil des Jeux olympiques, c'est finalement 3% ou 4% d'activité en plus si on la compare à l'activité d'un autre été", a-t-il ajouté, confiant dans la capacité de l'ensemble des établissements de la région à appuyer la douzaine d'hôpitaux mobilisés s'il était nécessaire de les solliciter.

Amélie Oudéa-Castéra a précisé que l'hôpital Bichat (Paris XVIIIe) servirait de recours à la polyclinique des athlètes pour les prises en charge ne pouvant être assurées par celle-ci, alors que l'hôpital Avicenne à Bobigny prendrait en charge les journalistes et médias accrédités et l'hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP, Paris XVe) la "famille olympique".

Dans un communiqué publié mis en ligne mercredi, le ministère de la santé annonce qu'une "importante campagne de communication sera déployée durant l'été, notamment à destination des touristes, pour les informer sur les modalités concrètes d'accès aux soins".

"Des outils à destination du grand public sont d'ores et déjà disponibles, tels que la carte des lieux de soins et le service d'accès aux soins (SAS) pour orienter la population en cas de soins imprévus, ou encore l'annuaire de l'accessibilité des cabinets médicaux et paramédicaux pour orienter les personnes en situation de handicap et à besoins spécifiques", précise-t-il.

"Pendant toute la période des Jeux olympiques et paralympiques, le centre de crises sanitaires [CCS, créé en mars au sein du ministère de la santé et de la prévention (cf dépêche du 22/04/2024 à 14:54)] s'inscrira également dans un dispositif interministériel plus large de suivi et d'analyse des aléas, sous la coordination du ministère de l'intérieur et des outre-mer. Il permettra aux services de l'Etat d'anticiper les crises et de prendre des décisions de manière coordonnée", détaille-t-il.

"Ce dispositif, spécifiquement pensé en préparation des grands événements sportifs, a fait l'objet de plusieurs exercices gouvernementaux au cours des derniers mois. Le ministère chargé de la santé et de la prévention y a activement pris part, par le biais de son centre de crises sanitaires, pour affiner sa préparation et s'assurer de la bonne synergie de son action avec les autres ministères", conclut-il.

Une circulaire publiée mi-avril au Bulletin officiel rappelle aux ARS le cadre de gestion des situations sanitaires exceptionnelles, en amont des Jeux (cf dépêche du 15/04/2024 à 15:25).

Mardi, l'AP-HP a annoncé la mise en place d'un dispositif de livraison de matériel de remplacement en cas de cyberattaque (cf dépêche du 23/04/2024 à 17:03).

Le même jour, les syndicats CGT, FO, CFTC et Unsa de l'AP-HP ont réclamé 2.000 euros de prime pour tous les professionnels de l'institution à l'occasion des JO, dans un communiqué commun (cf dépêche du 23/04/2024 à 19:09).

bd/nc/APMnews

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PARIS, 25 avril 2024 (APMnews) - Le ministre délégué chargé de la santé et de la prévention, Frédéric Valletoux, et la ministre des sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra, ont affiché leur confiance dans la capacité du système de santé francilien à répondre à toutes les situations au cours des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, lors d'un échange rapide avec la presse mercredi, à l'issue d'un comité de pilotage sur la préparation du système de santé à ces événements.

Les Jeux olympiques se dérouleront essentiellement en région parisienne, du 26 juillet au 11 août, suivis par les Jeux paralympiques, du 28 août au 8 septembre.

Frédéric Valletoux a salué la préparation du dispositif en place "pour permettre à la fois de continuer à soigner ceux qui vivent en Ile-de-France […] et bien sûr ceux qui participeront aux événements d'une part, et d'autre part à anticiper […] d'éventuels incidents liés à des pics de chaleur, à d'éventuelles poussées épidémiques ou tout évènement de ce type".

Aucun "angle mort" n'a été oublié par les autorités concernées (agence régionale de santé [ARS], Assistance publique-hôpitaux de Paris [AP-HP], préfecture de police, sapeurs-pompiers de Paris…), "tout le monde est raccord avec le bon niveau d'information", a-t-il assuré.

La douzaine d'hôpitaux intégrés aux dispositifs se préparent depuis des mois. Au total, une centaine de services hospitaliers devraient tourner à 100% durant les Jeux, là où ils fonctionnent généralement à 80% ou 90% en période estivale, ce qui représente 750 lits supplémentaires, et 1.800 équivalents temps plein (ETP).

"Des appels à candidatures ont été faits depuis longtemps, il y a eu en Ile-de-France des primes qui ont permis d'accompagner ceux qui acceptaient de tronçonner leurs vacances […]. Aujourd'hui, depuis le mois de février, le mois de mars au maximum, le dispositif hospitalier est prêt, on en est même à travailler avec les réseaux de médecins et soignants de ville pour permettre la mobilité, l'accessibilité", a décrit Frédéric Valletoux.

"On discute aussi avec les pharmacies qui sont proches de chacun des sites pour en regarder les horaires d'ouverture. On est vraiment à faire du travail de dentelle pour assurer que sur ce volet-là, la prise en charge, le soin, il y ait une continuité de service qui soit effective et une capacité à répondre qui soit effective", a-t-il insisté.

Le ministre a évoqué l'enjeu de la coordination entre le comité d'organisation des Jeux (Cojo), responsable des soins aux sportifs et spectateurs sur les terrains et sites sportifs, et les "moyens publics" responsables de la prise en charge à l'extérieur des enceintes sportives, expliquant qu'il fallait "veiller à ce qu'il n'y ait pas de déperdition d'énergie, de pertes de temps équivalentes à des pertes de chance". Sur ce point, "tout est huilé", a-t-il assuré.

"La chance de Paris et de l'Ile-de-France est d'avoir un réseau hospitalier qui soit l'un des plus denses d'Europe. L'accueil des Jeux olympiques, c'est finalement 3% ou 4% d'activité en plus si on la compare à l'activité d'un autre été", a-t-il ajouté, confiant dans la capacité de l'ensemble des établissements de la région à appuyer la douzaine d'hôpitaux mobilisés s'il était nécessaire de les solliciter.

Amélie Oudéa-Castéra a précisé que l'hôpital Bichat (Paris XVIIIe) servirait de recours à la polyclinique des athlètes pour les prises en charge ne pouvant être assurées par celle-ci, alors que l'hôpital Avicenne à Bobigny prendrait en charge les journalistes et médias accrédités et l'hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP, Paris XVe) la "famille olympique".

Dans un communiqué publié mis en ligne mercredi, le ministère de la santé annonce qu'une "importante campagne de communication sera déployée durant l'été, notamment à destination des touristes, pour les informer sur les modalités concrètes d'accès aux soins".

"Des outils à destination du grand public sont d'ores et déjà disponibles, tels que la carte des lieux de soins et le service d'accès aux soins (SAS) pour orienter la population en cas de soins imprévus, ou encore l'annuaire de l'accessibilité des cabinets médicaux et paramédicaux pour orienter les personnes en situation de handicap et à besoins spécifiques", précise-t-il.

"Pendant toute la période des Jeux olympiques et paralympiques, le centre de crises sanitaires [CCS, créé en mars au sein du ministère de la santé et de la prévention (cf dépêche du 22/04/2024 à 14:54)] s'inscrira également dans un dispositif interministériel plus large de suivi et d'analyse des aléas, sous la coordination du ministère de l'intérieur et des outre-mer. Il permettra aux services de l'Etat d'anticiper les crises et de prendre des décisions de manière coordonnée", détaille-t-il.

"Ce dispositif, spécifiquement pensé en préparation des grands événements sportifs, a fait l'objet de plusieurs exercices gouvernementaux au cours des derniers mois. Le ministère chargé de la santé et de la prévention y a activement pris part, par le biais de son centre de crises sanitaires, pour affiner sa préparation et s'assurer de la bonne synergie de son action avec les autres ministères", conclut-il.

Une circulaire publiée mi-avril au Bulletin officiel rappelle aux ARS le cadre de gestion des situations sanitaires exceptionnelles, en amont des Jeux (cf dépêche du 15/04/2024 à 15:25).

Mardi, l'AP-HP a annoncé la mise en place d'un dispositif de livraison de matériel de remplacement en cas de cyberattaque (cf dépêche du 23/04/2024 à 17:03).

Le même jour, les syndicats CGT, FO, CFTC et Unsa de l'AP-HP ont réclamé 2.000 euros de prime pour tous les professionnels de l'institution à l'occasion des JO, dans un communiqué commun (cf dépêche du 23/04/2024 à 19:09).

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