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27/04 2020
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L'INRIA DÉVOILE LES MEMBRES DE "L'ÉQUIPE-PROJET" STOPCOVID

PARIS, 27 avril 2020 (APMnews) - L'Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria) a dévoilé dans un communiqué dimanche la liste des membres de "l'équipe-projet" de l'application de traçage de l'épidémie de Covid-19 StopCovid.

"Le gouvernement français a confié à Inria le pilotage opérationnel du projet de recherche et développement baptisé 'StopCovid' (cf dépêche du 08/04/2020 à 11:26) qui réunit l’expertise d’acteurs nationaux, publics comme privés, au sein de cette équipe-projet StopCovid", a indiqué l'institut.

Ces organisations "interviennent sur leur champ d'expertise" respectif.

Il s'agit de:

  • Inria: coordination et protocole de transmission, privacy-by-design
  • Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes d'informations): cybersécurité
  • Capgemini: architecture et co-développement back-end
  • Dassault Systèmes: infrastructure souveraine de données qualifiée SecNumCloud
  • Inserm: modèles de santé
  • Lunabee Studio: développement des applications mobiles
  • Orange: diffusion de l’application et interopérabilité
  • Santé publique France: insertion et articulation de l’application dans la stratégie globale de détection et suivi des contacts ("contact tracing")
  • Withings: objets connectés.

Ces organisations publiques et privées agissent à titre gracieux, a précisé l'Inria.

Aux côtés de cette équipe-projet, "l’ensemble de l’écosystème de recherche, d’innovation et d’entreprises est mobilisé à travers 'l’écosystème des contributeurs de StopCovid' [qui] rassemble des organisations ou personnes physiques, qui ont manifesté leur volonté de participer au projet."

Les industriels Atos, Sopra Steria, Thales, et les start-ups de santé Bloom, Lifen et Semeia en font notamment partie, note-t-on.

"Au niveau européen, le projet est également mené en liens étroits avec les équipes nationales développant des applications comparables en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Italie, en Espagne ou encore en Norvège, sur la base d’approches comparables et garantissant l’interopérabilité", a ajouté l'Inria.

L'institut participe "à l’initiative PEPP-PT (Pan-European Privacy-Preserving Proximity Tracing) aux côtés d’équipes allemandes, italiennes et suisses", a indiqué son PDG, Bruno Sportisse, le 18 avril, rappelle-t-on (cf dépêche du 19/04/2020 à 20:32).

Cinq fondements du projet

L'institut a également indiqué les "cinq fondements", déjà énoncés à plusieurs reprises par le gouvernement (cf dépêche du 08/04/2020 à 11:26), sur lesquels repose le projet:

  • "L’inscription de l’application StopCovid dans la stratégie globale de gestion de la crise sanitaire et de suivi épidémiologique. StopCovid est une brique complémentaire qui fournit aux acteurs de la santé publique un outil d’aide à la décision pour la phase de déconfinement.
  • Le strict respect du cadre de protection des données et de la vie privée au niveau national et européen, tel que défini notamment par la loi française et le [règlement général pour la protection des données] ainsi que la boîte à outils récemment définie par la commission européenne sur les applications de suivi de proximité.
  • La transparence, qui passe notamment par la diffusion, sous une licence open source, des travaux spécifiques menés dans le cadre du projet. Ceci afin d’apporter toutes les garanties en matière de contrôles par la société : transparence des algorithmes, code ouvert, interopérabilité, auditabilité, sécurité et réversibilité des solutions. Ainsi, cette solution pourrait proposer des briques de base exploitables par tous les pays qui le souhaiteraient.
  • Le respect des principes de souveraineté numérique du système de santé publique: maîtrise des choix de santé par la société française et européenne, protection et structuration du patrimoine des données de santé pour guider la réponse à l’épidémie et accélérer la recherche médicale.
  • Le caractère temporaire du projet, dont la durée de vie correspondra, s’il est déployé, à la durée de gestion de l’épidémie de Covid-19."

L'Inria a publié le 18 avril une première version du protocole de traçage de l'épidémie de Covid-19, rappelle-t-on (cf dépêche du 19/04/2020 à 20:32).

lc/eh/APMnews

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L'INRIA DÉVOILE LES MEMBRES DE "L'ÉQUIPE-PROJET" STOPCOVID

PARIS, 27 avril 2020 (APMnews) - L'Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria) a dévoilé dans un communiqué dimanche la liste des membres de "l'équipe-projet" de l'application de traçage de l'épidémie de Covid-19 StopCovid.

"Le gouvernement français a confié à Inria le pilotage opérationnel du projet de recherche et développement baptisé 'StopCovid' (cf dépêche du 08/04/2020 à 11:26) qui réunit l’expertise d’acteurs nationaux, publics comme privés, au sein de cette équipe-projet StopCovid", a indiqué l'institut.

Ces organisations "interviennent sur leur champ d'expertise" respectif.

Il s'agit de:

  • Inria: coordination et protocole de transmission, privacy-by-design
  • Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes d'informations): cybersécurité
  • Capgemini: architecture et co-développement back-end
  • Dassault Systèmes: infrastructure souveraine de données qualifiée SecNumCloud
  • Inserm: modèles de santé
  • Lunabee Studio: développement des applications mobiles
  • Orange: diffusion de l’application et interopérabilité
  • Santé publique France: insertion et articulation de l’application dans la stratégie globale de détection et suivi des contacts ("contact tracing")
  • Withings: objets connectés.

Ces organisations publiques et privées agissent à titre gracieux, a précisé l'Inria.

Aux côtés de cette équipe-projet, "l’ensemble de l’écosystème de recherche, d’innovation et d’entreprises est mobilisé à travers 'l’écosystème des contributeurs de StopCovid' [qui] rassemble des organisations ou personnes physiques, qui ont manifesté leur volonté de participer au projet."

Les industriels Atos, Sopra Steria, Thales, et les start-ups de santé Bloom, Lifen et Semeia en font notamment partie, note-t-on.

"Au niveau européen, le projet est également mené en liens étroits avec les équipes nationales développant des applications comparables en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Italie, en Espagne ou encore en Norvège, sur la base d’approches comparables et garantissant l’interopérabilité", a ajouté l'Inria.

L'institut participe "à l’initiative PEPP-PT (Pan-European Privacy-Preserving Proximity Tracing) aux côtés d’équipes allemandes, italiennes et suisses", a indiqué son PDG, Bruno Sportisse, le 18 avril, rappelle-t-on (cf dépêche du 19/04/2020 à 20:32).

Cinq fondements du projet

L'institut a également indiqué les "cinq fondements", déjà énoncés à plusieurs reprises par le gouvernement (cf dépêche du 08/04/2020 à 11:26), sur lesquels repose le projet:

  • "L’inscription de l’application StopCovid dans la stratégie globale de gestion de la crise sanitaire et de suivi épidémiologique. StopCovid est une brique complémentaire qui fournit aux acteurs de la santé publique un outil d’aide à la décision pour la phase de déconfinement.
  • Le strict respect du cadre de protection des données et de la vie privée au niveau national et européen, tel que défini notamment par la loi française et le [règlement général pour la protection des données] ainsi que la boîte à outils récemment définie par la commission européenne sur les applications de suivi de proximité.
  • La transparence, qui passe notamment par la diffusion, sous une licence open source, des travaux spécifiques menés dans le cadre du projet. Ceci afin d’apporter toutes les garanties en matière de contrôles par la société : transparence des algorithmes, code ouvert, interopérabilité, auditabilité, sécurité et réversibilité des solutions. Ainsi, cette solution pourrait proposer des briques de base exploitables par tous les pays qui le souhaiteraient.
  • Le respect des principes de souveraineté numérique du système de santé publique: maîtrise des choix de santé par la société française et européenne, protection et structuration du patrimoine des données de santé pour guider la réponse à l’épidémie et accélérer la recherche médicale.
  • Le caractère temporaire du projet, dont la durée de vie correspondra, s’il est déployé, à la durée de gestion de l’épidémie de Covid-19."

L'Inria a publié le 18 avril une première version du protocole de traçage de l'épidémie de Covid-19, rappelle-t-on (cf dépêche du 19/04/2020 à 20:32).

lc/eh/APMnews

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