Actualités de l'Urgence - APM
LA MOBILISATION DES AMBULANCIERS HOSPITALIERS PERTURBÉE PAR LES RÉPERCUSSIONS DE LA GUERRE EN UKRAINE
"Il n'y a eu que quelques mobilisations en région devant des ARS [agences régionales de santé] et préfectures", a rapporté Olivier Rio, contacté vendredi par APMnews.
"Malheureusement, face à l'actualité tragique en Ukraine et avec la hausse du prix des carburants, le rassemblement national à Paris a dû être annulé", a regretté le vice-président de l'Afash, en expliquant cette décision par les "frais pour les personnels pour se déplacer" et le manque de médiatisation probable de l'évènement.
"Ces rassemblements ont réuni environ 200 ambulanciers de la fonction publique hospitalière avec le soutien des syndicats FO, CGT et Sud", a indiqué Olivier en mettant en regard ce chiffre avec les 2.500 ambulanciers que compte la fonction publique hospitalière (FPH).
"À Marseille, les ambulanciers hospitaliers se sont réunis avec la manifestation des psychologues pour montrer la solidarité entre les soignants", a-t-il poursuivi, "à côté de ces actions symboliques, il faut noter qu'un grand nombre d'ambulanciers hospitaliers sont toujours en grève mais assignés à travailler".
Une revalorisation salariale réclamée par les ambulanciers
Le vice-président de l'Afash a cependant affiché sa détermination à poursuivre pour parvenir à ouvrir un dialogue avec le gouvernement et le ministère des solidarités et de la santé sur la rémunération des ambulanciers hospitaliers.
"On refait notre formation et il va y avoir un réel impact sur nos pratiques d’ambulancier", a-t-il expliqué en faisant référence aux travaux en cours sur réingénierie du métier d'ambulancier (cf dépêche du 18/01/2022 à 10:49).
"Maintenant on va faire un métier quasiment identique à aide-soignant [AS]", a-t-il argumenté, en regrettant que cette évolution ne soit pas suivie d'effets sur la rémunération des ambulanciers hospitaliers. "La catégorie B est toujours demandée par les syndicats mais le ministre nous a opposé un refus ferme".
"À faire le même boulot, on demande au moins le même salaire que les aides-soignants quand ils étaient en catégorie C", a-t-il conclu.
gl/sl/APMnews
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LA MOBILISATION DES AMBULANCIERS HOSPITALIERS PERTURBÉE PAR LES RÉPERCUSSIONS DE LA GUERRE EN UKRAINE
"Il n'y a eu que quelques mobilisations en région devant des ARS [agences régionales de santé] et préfectures", a rapporté Olivier Rio, contacté vendredi par APMnews.
"Malheureusement, face à l'actualité tragique en Ukraine et avec la hausse du prix des carburants, le rassemblement national à Paris a dû être annulé", a regretté le vice-président de l'Afash, en expliquant cette décision par les "frais pour les personnels pour se déplacer" et le manque de médiatisation probable de l'évènement.
"Ces rassemblements ont réuni environ 200 ambulanciers de la fonction publique hospitalière avec le soutien des syndicats FO, CGT et Sud", a indiqué Olivier en mettant en regard ce chiffre avec les 2.500 ambulanciers que compte la fonction publique hospitalière (FPH).
"À Marseille, les ambulanciers hospitaliers se sont réunis avec la manifestation des psychologues pour montrer la solidarité entre les soignants", a-t-il poursuivi, "à côté de ces actions symboliques, il faut noter qu'un grand nombre d'ambulanciers hospitaliers sont toujours en grève mais assignés à travailler".
Une revalorisation salariale réclamée par les ambulanciers
Le vice-président de l'Afash a cependant affiché sa détermination à poursuivre pour parvenir à ouvrir un dialogue avec le gouvernement et le ministère des solidarités et de la santé sur la rémunération des ambulanciers hospitaliers.
"On refait notre formation et il va y avoir un réel impact sur nos pratiques d’ambulancier", a-t-il expliqué en faisant référence aux travaux en cours sur réingénierie du métier d'ambulancier (cf dépêche du 18/01/2022 à 10:49).
"Maintenant on va faire un métier quasiment identique à aide-soignant [AS]", a-t-il argumenté, en regrettant que cette évolution ne soit pas suivie d'effets sur la rémunération des ambulanciers hospitaliers. "La catégorie B est toujours demandée par les syndicats mais le ministre nous a opposé un refus ferme".
"À faire le même boulot, on demande au moins le même salaire que les aides-soignants quand ils étaient en catégorie C", a-t-il conclu.
gl/sl/APMnews