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23/10 2022
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LA PÉDIATRIE PARMI LES BÉNÉFICIAIRES D'UNE ENVELOPPE DE 150 MILLIONS D'EUROS, DES ASSISES PROMISES AU PRINTEMPS

(Par Maryannick LE BRIS)

PARIS, 23 octobre 2022 (APMnews) - Le ministre de la santé et de la prévention, François Braun, a annoncé dimanche sur BFM que la pédiatrie ferait partie des secteurs "en tension" bénéficiaires d'une enveloppe de 150 millions d'euros pour les soutenir "pendant cette période hivernale".

En outre, des assises rassemblant de nombreux acteurs concernés par la pédiatrie sont prévues au printemps pour aborder des mesures plus "structurelles" pour le secteur, a-t-on appris dimanche auprès de l'entourage du ministre.

Le ministre a répondu sur le plateau de BFM à une lettre ouverte au chef de l'Etat, Emmanuel Macron, rendue publique vendredi par Le Parisien, ayant recueilli plus de 4.000 signatures de médecins et paramédicaux en pédiatrie, de représentants des sociétés savantes et d'associations de patients (cf dépêche du 21/10/2022 à 19:39).

Les professionnels alertent depuis plusieurs jours sur la saturation des services de pédiatrie, ayant entraîné plus de 15 transferts depuis l'Ile-de-France vers d'autres régions, et plus largement sur la crise traversée par le secteur (cf dépêche du 21/10/2022 à 19:39).

François Braun a assuré dimanche suivre "la situation de très près", ajoutant qu'elle concernait "tout l'hôpital", "maltraité" depuis "des dizaines d'années".

Interrogé sur l'anticipation de la situation, le ministre a répondu que l'arrivée précoce de la bronchiolite était "connue depuis 10-15 jours". "J'ai rencontré les professionnels depuis 15 jours, sur le terrain, j'ai discuté avec tous les représentants de la pédiatrie, nous avons commencé à dessiner des solutions", a-t-il déclaré.

Le ministre a invité les parents à "ne pas aller systématiquement aux urgences", à "appeler le 15" afin qu'un médecin leur donne la marche à suivre.

Sur les difficultés actuelles, "nous allons avoir une analyse beaucoup plus fine au niveau régional", "donner les moyens" à cette échelle, "discuter avec les professionnels pour savoir où les moyens seront les plus efficaces", a expliqué François Braun.

"J'ai travaillé hier avec le président de la République, avec la première ministre [Elisabeth Borne]. Nous avons décidé un plan d'action de 150 millions d'euros pour répondre tout de suite à des problématiques spécifiques de certains secteurs", a-t-il annoncé. Il s'agira de permettre notamment des renforts d'effectifs. "A condition que l'on trouve du personnel", a-t-il aussitôt tempéré.

Cette enveloppe est dévolue "aux services en tension pendant cette période hivernale", a-t-il précisé, dont la pédiatrie, "qui n'est pas le seul service en difficulté".

Le gouvernement a décidé de la mobiliser "de manière immédiate", a précisé dimanche l'entourage de François Braun.

L'utilisation de cette enveloppe "va être concertée dans les jours qui viennent selon la même méthode que nous avons retenue cet été, c'est-à-dire un travail collégial avec les agences régionales de santé [ARS] et l'ensemble des parties prenantes, notamment des hospitaliers", a indiqué cette source.

Visant des "besoins urgents", ces crédits devront financer en particulier des renforts de personnels, la "valorisation de la pénibilité de certains exercices dans cette période hivernale, notamment des gardes et du travail de nuit". Il ne s'agira pas de "majorations générales, mais de mesures ciblées concernant les services en tension". L'enveloppe, qui pourra aussi "débloquer" d'autres "solutions très concrètes", sera "à la main des ARS", a-t-elle poursuivi.

Sur BFM, François Braun a demandé aux pédiatres libéraux "de venir aider s'ils en ont la possibilité à l'hôpital", de "prendre des gardes", "venir travailler la journée".

Il a aussi évoqué la mise en place de plans blancs, citant le CHU de Bordeaux, "qui a déclenché son plan blanc de niveau 2".

Selon l'entourage du ministre, il y a eu 16 transferts d'enfants d'Ile-de-France en dehors de la région depuis septembre à la date de dimanche, dont deux ce week-end, et "huit transferts évités au dernier moment ce week-end" grâce à des places trouvées "en dernière minute".

Des mesures "structurelles" pour la pédiatrie renvoyées à des assises

Ces mesures immédiates "ont vocation à faire la jointure avec des mesures plus pérennes puisque, dans le cadre du Conseil national de la refondation [CNR] en santé, le ministre a ouvert un chantier qui concerne le 'mieux vivre à l'hôpital'", a expliqué l'entourage du ministre (cf dépêche du 03/10/2022 à 19:52). "Dans ce chantier, il y aura un travail à court terme sur la valorisation de la pénibilité du travail à l'hôpital, en particulier du travail de nuit".

Ces travaux devraient aboutir "au cours du premier trimestre 2023".

Pour apporter des réponses "plus structurelles" pour ce secteur, le ministre a souhaité que soient organisées "dès le printemps, des assises de la pédiatrie", a ajouté le ministère. L'objectif est de "mettre autour de la table l'ensemble des parties prenantes, les pédiatres, mais aussi les professionnels non médicaux (puériculteurs, infirmiers, aides-soignants)", ainsi que les professionnels de ville.

Ce sera "l'occasion de parler des places respectives de la ville et de l'hôpital dans la santé de l'enfant, de la formation initiale et continue des professionnels de la pédiatrie, de la démographie des professionnels, de la place des puériculteurs, de la pratique avancée en pédiatrie", selon le ministère.

"Ce sera aussi l'occasion de reparler de la pédopsychiatrie", domaine dans lequel "il faut que nous continuions d'accélérer et améliorer la prise en charge des enfants". Devra aussi être abordée la question de "l'ensemble des acteurs qui s'occupent de la santé de l'enfant", notamment la médecine scolaire et la protection maternelle et infantile (PMI), en lien avec les autres ministères concernés et les collectivités territoriales.

En 2021, l'inspection générale des affaires sociales (Igas) avait émis plusieurs recommandations sur l'articulation des acteurs de la prise en charge de la santé de l'enfant, pour renforcer les équipes hospitalières et les formations paramédicales en pédiatrie, rappelle-t-on (cf dépêche du 16/06/2021 à 18:48). Le Haut conseil de la santé publique (HCSP) a également publié en septembre 2022 un rapport sur le sujet (cf dépêche du 13/09/2022 à 19:04).

Des mesures "organisationnelles" issues de la mission flash pérennisées

Après les échanges de François Braun avec le chef de l'Etat et la première ministre, il a aussi été décidé de prolonger les mesures "organisationnelles" pour mobiliser la médecine de ville, mises en place à l'issue de la mission flash sur les urgences et les soins non programmés (cf dépêche du 12/07/2022 à 12:50) et qui "ont fonctionné cet été", a-t-on annoncé dans l'entourage du ministre.

Sont concernées "la communication qui a été faite sur le bon usage des urgences, la régulation par le 15 qui a permis d'orienter correctement les patients", ainsi que "la majoration des consultations des professionnels de ville [15 €] qui acceptent des patients en soins non programmés".

De même, sera prolongée "la possibilité de mieux rémunérer les professionnels de ville qui viennent réguler les appels dans les Samu ou dans les services d'accès aux soins [SAS]". Cette mesure a été prévue dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2023, note-t-on (cf dépêche du 27/09/2022 à 17:50).

Seront aussi prolongées les mesures "qui visent à améliorer le fonctionnement de la télémédecine, notamment pour répondre à des besoins immédiats de santé régulés par le 15" et "la simplification des protocoles de coopération qui permettent dans le cadre de communautés professionnelles territoriales de santé [CPTS] à des professionnels de faire des actes d'ordinaire uniquement réalisés par des médecins".

La création d'équipes paramédicales de médecine d'urgence et la possibilité pour les docteurs juniors de réaliser du temps de travail additionnel à l'hôpital sont aussi annoncées comme des mesures "maintenues".

"Nous allons maintenir les dispositions qui permettent de rémunérer les professionnels libéraux qui viennent prêter main forte à l'hôpital", a-t-on également souligné au ministère.

Ces mesures sont prises sur la base des rapports de l'Igas sur les mesures de la mission flash sur les urgences et les soins non programmés. "On va travailler maintenant à communiquer ces éléments d'évaluation à l'ensemble des professionnels" concernés et "dans les tout prochains jours on va pouvoir rendre public ce travail", a-t-on précisé dans l'entourage du ministre.

S'agissant des mesures d'attractivité, François Braun a insisté sur BFM sur sa volonté de rendre au métier soignant "sa vraie consistance", qui n'est pas "de faire 50% de travail administratif".

Il s'agit de "remettre des administratifs dans les services auprès des soignants pour [leur] laisser plus de temps", a-t-il souligné. Cette mesure fera partie du chantier "mieux vivre à l'hôpital" lancé dans le cadre du CNR en santé, a précisé son entourage.

Interrogé sur BFM sur la fermeture de services d'urgences, François Braun a répondu qu'il "y en a quatre sur plus de 650, pour la moitié des services attachés à des cliniques".

"Il faut arrêter de penser qu'en mettant des services d'urgences partout on va régler les problèmes", a-t-il lancé. "Il faut qu'on mette les services d'urgences là où on en a besoin" et "il faut que les services d'urgences se concentrent sur ce qui est leur métier".

mlb/eh/APMnews polsan-une

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(Par Maryannick LE BRIS)

PARIS, 23 octobre 2022 (APMnews) - Le ministre de la santé et de la prévention, François Braun, a annoncé dimanche sur BFM que la pédiatrie ferait partie des secteurs "en tension" bénéficiaires d'une enveloppe de 150 millions d'euros pour les soutenir "pendant cette période hivernale".

En outre, des assises rassemblant de nombreux acteurs concernés par la pédiatrie sont prévues au printemps pour aborder des mesures plus "structurelles" pour le secteur, a-t-on appris dimanche auprès de l'entourage du ministre.

Le ministre a répondu sur le plateau de BFM à une lettre ouverte au chef de l'Etat, Emmanuel Macron, rendue publique vendredi par Le Parisien, ayant recueilli plus de 4.000 signatures de médecins et paramédicaux en pédiatrie, de représentants des sociétés savantes et d'associations de patients (cf dépêche du 21/10/2022 à 19:39).

Les professionnels alertent depuis plusieurs jours sur la saturation des services de pédiatrie, ayant entraîné plus de 15 transferts depuis l'Ile-de-France vers d'autres régions, et plus largement sur la crise traversée par le secteur (cf dépêche du 21/10/2022 à 19:39).

François Braun a assuré dimanche suivre "la situation de très près", ajoutant qu'elle concernait "tout l'hôpital", "maltraité" depuis "des dizaines d'années".

Interrogé sur l'anticipation de la situation, le ministre a répondu que l'arrivée précoce de la bronchiolite était "connue depuis 10-15 jours". "J'ai rencontré les professionnels depuis 15 jours, sur le terrain, j'ai discuté avec tous les représentants de la pédiatrie, nous avons commencé à dessiner des solutions", a-t-il déclaré.

Le ministre a invité les parents à "ne pas aller systématiquement aux urgences", à "appeler le 15" afin qu'un médecin leur donne la marche à suivre.

Sur les difficultés actuelles, "nous allons avoir une analyse beaucoup plus fine au niveau régional", "donner les moyens" à cette échelle, "discuter avec les professionnels pour savoir où les moyens seront les plus efficaces", a expliqué François Braun.

"J'ai travaillé hier avec le président de la République, avec la première ministre [Elisabeth Borne]. Nous avons décidé un plan d'action de 150 millions d'euros pour répondre tout de suite à des problématiques spécifiques de certains secteurs", a-t-il annoncé. Il s'agira de permettre notamment des renforts d'effectifs. "A condition que l'on trouve du personnel", a-t-il aussitôt tempéré.

Cette enveloppe est dévolue "aux services en tension pendant cette période hivernale", a-t-il précisé, dont la pédiatrie, "qui n'est pas le seul service en difficulté".

Le gouvernement a décidé de la mobiliser "de manière immédiate", a précisé dimanche l'entourage de François Braun.

L'utilisation de cette enveloppe "va être concertée dans les jours qui viennent selon la même méthode que nous avons retenue cet été, c'est-à-dire un travail collégial avec les agences régionales de santé [ARS] et l'ensemble des parties prenantes, notamment des hospitaliers", a indiqué cette source.

Visant des "besoins urgents", ces crédits devront financer en particulier des renforts de personnels, la "valorisation de la pénibilité de certains exercices dans cette période hivernale, notamment des gardes et du travail de nuit". Il ne s'agira pas de "majorations générales, mais de mesures ciblées concernant les services en tension". L'enveloppe, qui pourra aussi "débloquer" d'autres "solutions très concrètes", sera "à la main des ARS", a-t-elle poursuivi.

Sur BFM, François Braun a demandé aux pédiatres libéraux "de venir aider s'ils en ont la possibilité à l'hôpital", de "prendre des gardes", "venir travailler la journée".

Il a aussi évoqué la mise en place de plans blancs, citant le CHU de Bordeaux, "qui a déclenché son plan blanc de niveau 2".

Selon l'entourage du ministre, il y a eu 16 transferts d'enfants d'Ile-de-France en dehors de la région depuis septembre à la date de dimanche, dont deux ce week-end, et "huit transferts évités au dernier moment ce week-end" grâce à des places trouvées "en dernière minute".

Des mesures "structurelles" pour la pédiatrie renvoyées à des assises

Ces mesures immédiates "ont vocation à faire la jointure avec des mesures plus pérennes puisque, dans le cadre du Conseil national de la refondation [CNR] en santé, le ministre a ouvert un chantier qui concerne le 'mieux vivre à l'hôpital'", a expliqué l'entourage du ministre (cf dépêche du 03/10/2022 à 19:52). "Dans ce chantier, il y aura un travail à court terme sur la valorisation de la pénibilité du travail à l'hôpital, en particulier du travail de nuit".

Ces travaux devraient aboutir "au cours du premier trimestre 2023".

Pour apporter des réponses "plus structurelles" pour ce secteur, le ministre a souhaité que soient organisées "dès le printemps, des assises de la pédiatrie", a ajouté le ministère. L'objectif est de "mettre autour de la table l'ensemble des parties prenantes, les pédiatres, mais aussi les professionnels non médicaux (puériculteurs, infirmiers, aides-soignants)", ainsi que les professionnels de ville.

Ce sera "l'occasion de parler des places respectives de la ville et de l'hôpital dans la santé de l'enfant, de la formation initiale et continue des professionnels de la pédiatrie, de la démographie des professionnels, de la place des puériculteurs, de la pratique avancée en pédiatrie", selon le ministère.

"Ce sera aussi l'occasion de reparler de la pédopsychiatrie", domaine dans lequel "il faut que nous continuions d'accélérer et améliorer la prise en charge des enfants". Devra aussi être abordée la question de "l'ensemble des acteurs qui s'occupent de la santé de l'enfant", notamment la médecine scolaire et la protection maternelle et infantile (PMI), en lien avec les autres ministères concernés et les collectivités territoriales.

En 2021, l'inspection générale des affaires sociales (Igas) avait émis plusieurs recommandations sur l'articulation des acteurs de la prise en charge de la santé de l'enfant, pour renforcer les équipes hospitalières et les formations paramédicales en pédiatrie, rappelle-t-on (cf dépêche du 16/06/2021 à 18:48). Le Haut conseil de la santé publique (HCSP) a également publié en septembre 2022 un rapport sur le sujet (cf dépêche du 13/09/2022 à 19:04).

Des mesures "organisationnelles" issues de la mission flash pérennisées

Après les échanges de François Braun avec le chef de l'Etat et la première ministre, il a aussi été décidé de prolonger les mesures "organisationnelles" pour mobiliser la médecine de ville, mises en place à l'issue de la mission flash sur les urgences et les soins non programmés (cf dépêche du 12/07/2022 à 12:50) et qui "ont fonctionné cet été", a-t-on annoncé dans l'entourage du ministre.

Sont concernées "la communication qui a été faite sur le bon usage des urgences, la régulation par le 15 qui a permis d'orienter correctement les patients", ainsi que "la majoration des consultations des professionnels de ville [15 €] qui acceptent des patients en soins non programmés".

De même, sera prolongée "la possibilité de mieux rémunérer les professionnels de ville qui viennent réguler les appels dans les Samu ou dans les services d'accès aux soins [SAS]". Cette mesure a été prévue dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2023, note-t-on (cf dépêche du 27/09/2022 à 17:50).

Seront aussi prolongées les mesures "qui visent à améliorer le fonctionnement de la télémédecine, notamment pour répondre à des besoins immédiats de santé régulés par le 15" et "la simplification des protocoles de coopération qui permettent dans le cadre de communautés professionnelles territoriales de santé [CPTS] à des professionnels de faire des actes d'ordinaire uniquement réalisés par des médecins".

La création d'équipes paramédicales de médecine d'urgence et la possibilité pour les docteurs juniors de réaliser du temps de travail additionnel à l'hôpital sont aussi annoncées comme des mesures "maintenues".

"Nous allons maintenir les dispositions qui permettent de rémunérer les professionnels libéraux qui viennent prêter main forte à l'hôpital", a-t-on également souligné au ministère.

Ces mesures sont prises sur la base des rapports de l'Igas sur les mesures de la mission flash sur les urgences et les soins non programmés. "On va travailler maintenant à communiquer ces éléments d'évaluation à l'ensemble des professionnels" concernés et "dans les tout prochains jours on va pouvoir rendre public ce travail", a-t-on précisé dans l'entourage du ministre.

S'agissant des mesures d'attractivité, François Braun a insisté sur BFM sur sa volonté de rendre au métier soignant "sa vraie consistance", qui n'est pas "de faire 50% de travail administratif".

Il s'agit de "remettre des administratifs dans les services auprès des soignants pour [leur] laisser plus de temps", a-t-il souligné. Cette mesure fera partie du chantier "mieux vivre à l'hôpital" lancé dans le cadre du CNR en santé, a précisé son entourage.

Interrogé sur BFM sur la fermeture de services d'urgences, François Braun a répondu qu'il "y en a quatre sur plus de 650, pour la moitié des services attachés à des cliniques".

"Il faut arrêter de penser qu'en mettant des services d'urgences partout on va régler les problèmes", a-t-il lancé. "Il faut qu'on mette les services d'urgences là où on en a besoin" et "il faut que les services d'urgences se concentrent sur ce qui est leur métier".

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