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LE CH ALPES-LÉMAN (CHAL) ENTAME UNE NOUVELLE ANNÉE "PORTEUSE DE NOUVEAUTÉS"
Didier Renaut qui a pris ses fonctions en septembre 2018, succédant ainsi à Bruno Vincent, parti à la retraite, a dressé un bon bilan de l'année dernière.
Il a précisé que l'activité avait marqué un "tassement" mais observé que cette situation était à mettre en perspective "avec les hausses continues et soutenues des dernières années".
En 2018, l'établissement a enregistré 35.000 séjours en hospitalisation complète, plus de 153.000 consultations externes, près de 57.000 passages aux urgences (soit +3%) et 2.198 naissances (en hausse de 3%).
Bien qu'en "repli", son résultat financier reste "excédentaire". Interrogé par APMnews, Didier Renaut a indiqué que le résultat comptable 2018 affichait un excédent de l'ordre de 1,5 M€ et que le taux de marge brute hors aides était de près de 8%.
"La situation financière du Chal est saine et il s'agit de préserver cette trajectoire en 2019 et au-delà", a souligné son directeur qui a annoncé l'organisation de conférences de dialogue de gestion avec les pôles d'activité pour développer davantage le pilotage médico-économique, en association avec les responsables d'activité et le département d'information médicale (DIM).
Un nouveau bâtiment livré en novembre
Sur le plan immobilier, "les premiers travaux d’extension du Chal se sont poursuivis en 2018 et le nouveau bâtiment sera livré en novembre prochain", a annoncé Didier Renaut qui a précisé que les travaux s'élevaient à 16 M€ et étaient "entièrement autofinancés sans recours à l’emprunt".
Le bâtiment comprendra 5 niveaux, reliés par galerie au bâtiment principal, et aura une superficie de 3.500 m². Il accueillera les consultations externes d’ophtalmologie, l’équipe du service d’hospitalisation à domicile (HAD), les services de santé au travail et d’hygiène hospitalière, les locaux des organisations syndicales, ainsi que les services de la trésorerie et des locaux d’hébergement, notamment pour le personnel de garde ou de remplacement.
"Cette opération permet de libérer des espaces au coeur du bâtiment principal pour poursuivre le développement des activités de consultations et ambulatoires".
S'agissant des activités, le Chal a ouvert en 2018 un service de médecine interne qui se développera en 2019.
Il a mis en place une expérimentation aux urgences dans l'objectif de mieux accueillir les patients ne nécessitant pas une prise en charge au sein du plateau technique. Elle consiste en la présence d'un médecin libéral aux urgences du lundi au vendredi de 19h30 à 22 h, qui propose un rendez-vous auprès d'un médecin de ville à partir de plages de consultations identifiées, a expliqué le directeur.
Une filière spécifique a été mise également en place aux urgences pour la prise en charge de patients âgés.
Des projets pour le plateau technique, pour les Ehpad et l'Ifsi
En 2019, l'hôpital poursuivra sur sa dynamique avec l'instruction du projet d'adaptation de son plateau technique, en lien avec l'agence régionale de santé (ARS). Il s'agira "d'agrandir le secteur accouchements et le laboratoire et d'acquérir pour le territoire une salle hybride au sein du bloc opératoire réunissant les techniques d'imagerie de pointe et opératoires".
Le Chal, qui a 253 lits d'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), poursuit les travaux dans son Ehpad implanté à Ambilly et va commencer en 2019 les travaux de reconstruction de celui de Marnaz "sur un terrain mis gracieusement à disposition par la commune".
Le Chal va aussi reconstruire son institut de formation en soins infirmiers (Ifsi) pour un montant de 10,3 M€, financé notamment par le conseil régional et Annemasse Agglo à hauteur de 4 M€. "La compétition pour le choix du maître d'oeuvre est lancée", la pose de la première pierre étant prévue d'ici la fin 2019 pour une livraison du nouveau bâtiment mi-2022, a précisé Didier Renaut.
En matière de système d'information, le Chal a installé en 2018 le logiciel Easily* (HCL). Il sera déployé dans les prochaines années dans les établissements MCO du groupement hospitalier de territoire (GHT).
Le Chal va poursuivre ce déploiement en 2019 aux urgences et pour le circuit du médicament et développer la télémédecine, la télé-expertise et le dossier médical partagé (DMP).
L'établissement, qui s'est équipé d'un TEP-scan en janvier 2018, va remplacer son scanner actuel "mi-2019" et en installera un autre en fin d'année "avec un fonctionnement en partenariat avec les radiologues libéraux".
Un nouveau projet d'établissement
Plus généralement, il élaborera son nouveau projet d'établissement à horizon 2023.
Ce projet sera établi autour de 4 valeurs: "hospitalité, excellence, attractivité et partage". Il aura la particularité de contenir un "projet des usagers", a annoncé Didier Renaut.
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GHT: plusieurs actions communes actées Lors des voeux, Didier Renaut a également évoqué les actions concrètes qui ont été actées par la gouvernance des 7 établissements du groupement hospitalier de territoire (GHT) Léman Mont-Blanc dont le Chal est établissement support. Parmi les 16 filières de soins, inscrites à son projet médical, 6 ont été identifiées prioritaires: urgences, oncologie, chirurgie, maternité, soins de suite et dépendance, santé mentale. Fin 2018, des actions "concrètes et opérationnelles" ont été identifiées sur les filières à fort enjeu. Le GHT a acté la création d’une fédération médicale inter-hospitalière (FMIH) pour les urgences "afin de promouvoir une dynamique d’équipe médicale commune", ainsi que la constitution d’un groupement de coopération pour la cancérologie du territoire intégrant également les Villages sanitaires de haute altitude (VSHA). Il a adopté un protocole d’entraide pour la prise en charge des urgences traumatologiques pour la saison hivernale. Il a aussi décidé de répartir entre les sites des activités chirurgicales en cancérologie, de mettre en place des astreintes médicales communes, d'organiser une offre coordonnée de consultations spécialisées en complémentarité par le CHAL et les Hôpitaux du Pays du Mont-Blanc à Cluses. "Des rapprochements entre établissements sont également à l’oeuvre dans une logique de solidarité, de soutien mutuel". Après la période d’intérim de direction à l’hôpital Dufresne Sommellier de La Tour, les 2 établissements se sont mis d'accord sur la mise en place d'une direction commune. Ils doivent aussi concrétiser un projet d‘unité de soins palliatifs et lancer une opération de travaux. A l'hôpital départemental de Reignier, qui a une direction par intérim, la signature du marché pour la reconstruction de l’établissement sur un nouveau site, mis à disposition gracieusement par la commune, est "imminente", a annoncé Didier Renaut. Outre le Chal, le GHT Léman Mont-Blanc réunit 6 autres établissements: l’hôpital départemental de Reignier, l’hôpital Andrevetan, l’hôpital départemental Dufresne Sommellier, l’établissement public de santé mentale (EPSM) de la Roche-sur-Foron, les Hôpitaux du Mont-Blanc et les Hôpitaux du Léman. Il regroupe plus de 6.000 professionnels dont 500 médecins, 2.800 lits et places d’hospitalisation, accueille chaque année plus de 100.000 patients en hospitalisation et 130.000 urgences et dispose d'un budget consolidé de près de 500 M€. |
san/sl/APMnews
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LE CH ALPES-LÉMAN (CHAL) ENTAME UNE NOUVELLE ANNÉE "PORTEUSE DE NOUVEAUTÉS"
Didier Renaut qui a pris ses fonctions en septembre 2018, succédant ainsi à Bruno Vincent, parti à la retraite, a dressé un bon bilan de l'année dernière.
Il a précisé que l'activité avait marqué un "tassement" mais observé que cette situation était à mettre en perspective "avec les hausses continues et soutenues des dernières années".
En 2018, l'établissement a enregistré 35.000 séjours en hospitalisation complète, plus de 153.000 consultations externes, près de 57.000 passages aux urgences (soit +3%) et 2.198 naissances (en hausse de 3%).
Bien qu'en "repli", son résultat financier reste "excédentaire". Interrogé par APMnews, Didier Renaut a indiqué que le résultat comptable 2018 affichait un excédent de l'ordre de 1,5 M€ et que le taux de marge brute hors aides était de près de 8%.
"La situation financière du Chal est saine et il s'agit de préserver cette trajectoire en 2019 et au-delà", a souligné son directeur qui a annoncé l'organisation de conférences de dialogue de gestion avec les pôles d'activité pour développer davantage le pilotage médico-économique, en association avec les responsables d'activité et le département d'information médicale (DIM).
Un nouveau bâtiment livré en novembre
Sur le plan immobilier, "les premiers travaux d’extension du Chal se sont poursuivis en 2018 et le nouveau bâtiment sera livré en novembre prochain", a annoncé Didier Renaut qui a précisé que les travaux s'élevaient à 16 M€ et étaient "entièrement autofinancés sans recours à l’emprunt".
Le bâtiment comprendra 5 niveaux, reliés par galerie au bâtiment principal, et aura une superficie de 3.500 m². Il accueillera les consultations externes d’ophtalmologie, l’équipe du service d’hospitalisation à domicile (HAD), les services de santé au travail et d’hygiène hospitalière, les locaux des organisations syndicales, ainsi que les services de la trésorerie et des locaux d’hébergement, notamment pour le personnel de garde ou de remplacement.
"Cette opération permet de libérer des espaces au coeur du bâtiment principal pour poursuivre le développement des activités de consultations et ambulatoires".
S'agissant des activités, le Chal a ouvert en 2018 un service de médecine interne qui se développera en 2019.
Il a mis en place une expérimentation aux urgences dans l'objectif de mieux accueillir les patients ne nécessitant pas une prise en charge au sein du plateau technique. Elle consiste en la présence d'un médecin libéral aux urgences du lundi au vendredi de 19h30 à 22 h, qui propose un rendez-vous auprès d'un médecin de ville à partir de plages de consultations identifiées, a expliqué le directeur.
Une filière spécifique a été mise également en place aux urgences pour la prise en charge de patients âgés.
Des projets pour le plateau technique, pour les Ehpad et l'Ifsi
En 2019, l'hôpital poursuivra sur sa dynamique avec l'instruction du projet d'adaptation de son plateau technique, en lien avec l'agence régionale de santé (ARS). Il s'agira "d'agrandir le secteur accouchements et le laboratoire et d'acquérir pour le territoire une salle hybride au sein du bloc opératoire réunissant les techniques d'imagerie de pointe et opératoires".
Le Chal, qui a 253 lits d'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), poursuit les travaux dans son Ehpad implanté à Ambilly et va commencer en 2019 les travaux de reconstruction de celui de Marnaz "sur un terrain mis gracieusement à disposition par la commune".
Le Chal va aussi reconstruire son institut de formation en soins infirmiers (Ifsi) pour un montant de 10,3 M€, financé notamment par le conseil régional et Annemasse Agglo à hauteur de 4 M€. "La compétition pour le choix du maître d'oeuvre est lancée", la pose de la première pierre étant prévue d'ici la fin 2019 pour une livraison du nouveau bâtiment mi-2022, a précisé Didier Renaut.
En matière de système d'information, le Chal a installé en 2018 le logiciel Easily* (HCL). Il sera déployé dans les prochaines années dans les établissements MCO du groupement hospitalier de territoire (GHT).
Le Chal va poursuivre ce déploiement en 2019 aux urgences et pour le circuit du médicament et développer la télémédecine, la télé-expertise et le dossier médical partagé (DMP).
L'établissement, qui s'est équipé d'un TEP-scan en janvier 2018, va remplacer son scanner actuel "mi-2019" et en installera un autre en fin d'année "avec un fonctionnement en partenariat avec les radiologues libéraux".
Un nouveau projet d'établissement
Plus généralement, il élaborera son nouveau projet d'établissement à horizon 2023.
Ce projet sera établi autour de 4 valeurs: "hospitalité, excellence, attractivité et partage". Il aura la particularité de contenir un "projet des usagers", a annoncé Didier Renaut.
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GHT: plusieurs actions communes actées Lors des voeux, Didier Renaut a également évoqué les actions concrètes qui ont été actées par la gouvernance des 7 établissements du groupement hospitalier de territoire (GHT) Léman Mont-Blanc dont le Chal est établissement support. Parmi les 16 filières de soins, inscrites à son projet médical, 6 ont été identifiées prioritaires: urgences, oncologie, chirurgie, maternité, soins de suite et dépendance, santé mentale. Fin 2018, des actions "concrètes et opérationnelles" ont été identifiées sur les filières à fort enjeu. Le GHT a acté la création d’une fédération médicale inter-hospitalière (FMIH) pour les urgences "afin de promouvoir une dynamique d’équipe médicale commune", ainsi que la constitution d’un groupement de coopération pour la cancérologie du territoire intégrant également les Villages sanitaires de haute altitude (VSHA). Il a adopté un protocole d’entraide pour la prise en charge des urgences traumatologiques pour la saison hivernale. Il a aussi décidé de répartir entre les sites des activités chirurgicales en cancérologie, de mettre en place des astreintes médicales communes, d'organiser une offre coordonnée de consultations spécialisées en complémentarité par le CHAL et les Hôpitaux du Pays du Mont-Blanc à Cluses. "Des rapprochements entre établissements sont également à l’oeuvre dans une logique de solidarité, de soutien mutuel". Après la période d’intérim de direction à l’hôpital Dufresne Sommellier de La Tour, les 2 établissements se sont mis d'accord sur la mise en place d'une direction commune. Ils doivent aussi concrétiser un projet d‘unité de soins palliatifs et lancer une opération de travaux. A l'hôpital départemental de Reignier, qui a une direction par intérim, la signature du marché pour la reconstruction de l’établissement sur un nouveau site, mis à disposition gracieusement par la commune, est "imminente", a annoncé Didier Renaut. Outre le Chal, le GHT Léman Mont-Blanc réunit 6 autres établissements: l’hôpital départemental de Reignier, l’hôpital Andrevetan, l’hôpital départemental Dufresne Sommellier, l’établissement public de santé mentale (EPSM) de la Roche-sur-Foron, les Hôpitaux du Mont-Blanc et les Hôpitaux du Léman. Il regroupe plus de 6.000 professionnels dont 500 médecins, 2.800 lits et places d’hospitalisation, accueille chaque année plus de 100.000 patients en hospitalisation et 130.000 urgences et dispose d'un budget consolidé de près de 500 M€. |
san/sl/APMnews