Actualités de l'Urgence - APM
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LE CH DE SAINTONGE (CHARENTE-MARITIME) RESTE DÉFICITAIRE EN 2017 MALGRÉ UNE FORTE HAUSSE DE L'ACTIVITÉ
"Depuis 2012, notre déficit structurel est compris entre 2 et 3 millions €, soit 1 à 1,5% des recettes. Il sera stable en 2017 autour de 2,5 millions €, sous réserve des recettes de décembre", a annoncé Fabrice Leburgue, contacté par APMnews.
Le CH de Saintonge (880 lits et places) était doté d'un "budget principal de 158 millions € en 2017 et d'un budget consolidé de 170 millions."
L'activité en forte hausse, "de 7%" en 2017, représentant "205.000 consultations" au total, n'a pas permis de compenser la "difficulté structurelle de l'hôpital", a déploré le directeur.
Celle-ci s'explique selon lui par "une maternité qui effectue 1.500 accouchements par an et se trouve déficitaire depuis plusieurs années". "En dessous de 2.000 accouchements, la plupart des maternités ont du mal à s'équilibrer dans le cadre de la tarficiation à l'activité", argue-t-il.
Il pointe également des activités de structure mobile d'urgence et de réanimation (Smur) et la psychiatrie qui sont "historiquement sous-dotées". "Entre les enveloppes que nous recevons et les moyens que nous devons mettre en place pour répondre aux objectifs, l'écart est négatif. Par ailleurs l'établissement a été fortement touché par l'évolution du modèle de financement (cf dépêche du 27/03/2017 à 12:58) des Smur.
A contrario, "la médecine et la chirurgie dégagent un excèdent", signifie Fabrice Leburgue.
Néanmoins, le directeur prévoit de réduire le déficit actuel "de 50%" fin 2018, à "moins de 1% des recettes" de l'établissement "ce qui nous permettra de consolider la capacité d'autofinancement de l'établissement pour relancer les investissements et pour consolider notre position de recours". "L'état prévisionnel des recettes et des dépenses (EPRD) a été approuvé par l'agence régionale de santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine", ajoute Fabrice Leburgue.
Selon lui, les onze praticiens recrutés dans onze spécialités et arrivés "tardivement en 2017" vont produire des effets bénéfiques en terme d'activités, couplé à "une forte maîtrise des charges". Il espère maintenir une hausse de l'activité "proche" de celle de 2017.
Il évoque notamment le programme d'accompagnement du retour à domicile (Prado) conventionné avec la caisse primaire d'assurance maladie pour "développer des sorties plus rapides en maternité". Désormais, la maternité de l'établissement peut accueillir l'ensemble des parturientes "sur un seul niveau" contre deux niveaux auparavant, précise-t-il. Le nombre de lits d'obstétrique est passé de 32 à 25. "L'emploi consacré à l'activité maternité a été réduit de 10, et les bases budgétaires ont été redéployées pour développer l'activité neurovasculaire", précise-t-il.
Fin 2017, l'établissement comptait 177 praticiens hospitaliers, contre 172 un an plus tôt, a indiqué la direction de l'établissement. Son personnel non médical est resté quasi-stable avec 1.891 équivalents temps plein fin 2017.
jyp/san/APMnews
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LE CH DE SAINTONGE (CHARENTE-MARITIME) RESTE DÉFICITAIRE EN 2017 MALGRÉ UNE FORTE HAUSSE DE L'ACTIVITÉ
"Depuis 2012, notre déficit structurel est compris entre 2 et 3 millions €, soit 1 à 1,5% des recettes. Il sera stable en 2017 autour de 2,5 millions €, sous réserve des recettes de décembre", a annoncé Fabrice Leburgue, contacté par APMnews.
Le CH de Saintonge (880 lits et places) était doté d'un "budget principal de 158 millions € en 2017 et d'un budget consolidé de 170 millions."
L'activité en forte hausse, "de 7%" en 2017, représentant "205.000 consultations" au total, n'a pas permis de compenser la "difficulté structurelle de l'hôpital", a déploré le directeur.
Celle-ci s'explique selon lui par "une maternité qui effectue 1.500 accouchements par an et se trouve déficitaire depuis plusieurs années". "En dessous de 2.000 accouchements, la plupart des maternités ont du mal à s'équilibrer dans le cadre de la tarficiation à l'activité", argue-t-il.
Il pointe également des activités de structure mobile d'urgence et de réanimation (Smur) et la psychiatrie qui sont "historiquement sous-dotées". "Entre les enveloppes que nous recevons et les moyens que nous devons mettre en place pour répondre aux objectifs, l'écart est négatif. Par ailleurs l'établissement a été fortement touché par l'évolution du modèle de financement (cf dépêche du 27/03/2017 à 12:58) des Smur.
A contrario, "la médecine et la chirurgie dégagent un excèdent", signifie Fabrice Leburgue.
Néanmoins, le directeur prévoit de réduire le déficit actuel "de 50%" fin 2018, à "moins de 1% des recettes" de l'établissement "ce qui nous permettra de consolider la capacité d'autofinancement de l'établissement pour relancer les investissements et pour consolider notre position de recours". "L'état prévisionnel des recettes et des dépenses (EPRD) a été approuvé par l'agence régionale de santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine", ajoute Fabrice Leburgue.
Selon lui, les onze praticiens recrutés dans onze spécialités et arrivés "tardivement en 2017" vont produire des effets bénéfiques en terme d'activités, couplé à "une forte maîtrise des charges". Il espère maintenir une hausse de l'activité "proche" de celle de 2017.
Il évoque notamment le programme d'accompagnement du retour à domicile (Prado) conventionné avec la caisse primaire d'assurance maladie pour "développer des sorties plus rapides en maternité". Désormais, la maternité de l'établissement peut accueillir l'ensemble des parturientes "sur un seul niveau" contre deux niveaux auparavant, précise-t-il. Le nombre de lits d'obstétrique est passé de 32 à 25. "L'emploi consacré à l'activité maternité a été réduit de 10, et les bases budgétaires ont été redéployées pour développer l'activité neurovasculaire", précise-t-il.
Fin 2017, l'établissement comptait 177 praticiens hospitaliers, contre 172 un an plus tôt, a indiqué la direction de l'établissement. Son personnel non médical est resté quasi-stable avec 1.891 équivalents temps plein fin 2017.
jyp/san/APMnews