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11/04 2024
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LE CHU DE POITIERS VANTE UNE "AMÉLIORATION DE L'OFFRE DE SOINS" DU TERRITOIRE DE CHÂTELLERAULT, TROIS ANS APRÈS LA FUSION

POITIERS, CHATELLERAULT (Vienne), 11 avril 2024 (APMnews) - Le CHU de Poitiers assure, à travers plusieurs exemples, que l'offre de soins du territoire de Châtellerault s'est améliorée, trois ans après la fusion entre le CHU et le groupe hospitalier (GH) Nord-Vienne, selon un bilan détaillé dans un dossier de presse, diffusé mercredi.

Le CHU de Poitiers et le GH Nord-Vienne ont fusionné au 1er janvier 2021, rappelle-t-on (cf dépêche du 10/06/2020 à 09:59).

"La fusion a permis de pérenniser un établissement qui traversait une grave crise financière condamnant toute perspective de développement, et qui subissait une tension majeure sur ses effectifs, limitant son offre de soins", avance le CHU de Poitiers.

Ce dernier reconnaît néanmoins que "la fusion n'a pas permis de régler tous les défis qui pèsent sur le site de Châtellerault".

Parmi les développements sur ce site mis en avant par le CHU figure celui de la cancérologie.

Avec l'arrivée de deux oncologues du CHU de Poitiers en temps partagé, il est précisé que "l'activité de chimiothérapie s'est accrue de 51%" sur le site de Châtellerault, "passant de 1.850 […] à 2.800 séances" entre 2021 et 2023, portée par "un développement de l'activité de chimiothérapie du sein et de l'appareil digestif".

Les locaux de la pharmacie à usage intérieur (PUI) du site de Châtellerault ont été restructurés avec la création d'une salle blanche "où ont été installés une nouvelle hotte à flux laminaire (en 2022) et un isolateur en octobre 2023, afin d'augmenter la production de poches de chimiothérapie sur site", une opération représentant 705.000 € d'investissements.

Amélioration de l'accès aux urgences

Le CHU souligne aussi l'importance de la construction des nouvelles urgences du site de Châtellerault, engagée fin 2018, pendant la direction commune entre les deux établissements (cf dépêche du 01/06/2018 à 16:14), qui a abouti en mars 2023, représentant un coût global de 2,3 millions d'euros (M€).

Ce projet "a permis de mettre en évidence l'accès aux urgences, de séparer le circuit patient couché/patient debout, d'identifier la filière courte et la filière longue, de repenser l'accueil patient et la zone d'attente avec une zone pédiatrique, et de créer de nouveaux box d'examens", est-il noté.

Des activités de consultations de médecine vasculaire, neurologie et rhumatologie ont en outre été créées en 2023 sur le site de Châtellerault

Le CHU mentionne d'importantes hausses d'activité pour les consultations de cardiologie (+41%), de médecine (+41%), de pneumologie (+18%) et de médecine gériatrique (+63%) entre 2019 et 2023 sur ce site.

Il reconnaît toutefois une baisse du nombre de consultations en chirurgie (-7%) à cause "d'un défaut d'attractivité, à l'échelle nationale, des professions de médecin anesthésiste réanimateur et chirurgien".

Il est prévu d'ouvrir prochainement 12 places d'hémodialyse en hôpital de jour sur le site de Châtellerault. Un second scanner sera mis en place en 2026.

Le CHU de Poitiers considère par ailleurs avoir sauvé l'antenne de biologie du site, qui était menacée "par les départs successifs des biologistes". "L'antenne laboratoire […] a conservé environ 55% de son activité antérieure, le reste ayant été transféré au CHU de Poitiers", est-il précisé.

S'agissant de l'imagerie, il est expliqué que le service du CHU de Poitiers "envoie des radiologues chaque jour pour assurer la continuité des vacations d'échographie, scanner, IRM et sénologie du site de Châtellerault" depuis la fusion.

Le CHU assure de même avoir soutenu l'activité du site "malgré les tensions" dans certains secteurs avec sa "politique de gestion des équipes médicales". Il évoque son équipe territoriale sur les quatre services d'accueil des urgences de la Vienne, ou encore une hausse du nombre de personnels dans de multiples activités de médecine et de chirurgie.

Toutefois, plusieurs services sont "à risque" en 2024, dont l'anesthésie-réanimation (2,7 équivalents temps pleins -ETP- vacants sur 8), la pédiatrie (3 ETP vacants) ou encore la gynécologie-obstétrique (2 ETP vacants).

Plus de 11 M€ investis pour accompagner le GH Nord-Vienne

Le CHU cite également un investissement accru au sein du site de Châtellerault, évoquant par exemple un "taux d'ancienneté des équipements de plus de 10 ans […] passé de 50% à 30% entre 2018 et 2024". Plus de 4 M€ a été investi, dont plus de 1,1 M€ en imagerie médicale.

En outre, "depuis la fusion, près de 250.000 € par an sont consacrés à la modernisation de l'outil informatique du site de Châtellerault". Des travaux de convergence applicative sont en cours en vue de "pérenniser" dès 2024 le dossier patient de ce site en l'harmonisant avec le dossier patient de Poitiers.

En matière de finances, le CHU estime avoir versé 11,1 M€ "en accompagnement" au GH Nord-Vienne. Il rappelle avoir "contribué au soutien en trésorerie de l'établissement au travers de l'achat en équipements pour le compte de la structure" à partir de 2018.

Enfin, "la fusion entre les deux établissements, compte tenu de la santé financière robuste du CHU […], a induit l'absorption de la dette du groupe hospitalier Nord-Vienne, tout en restant dans des ratios très corrects pour l'établissement", fait-il valoir.

jyp/vl/APMnews

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POITIERS, CHATELLERAULT (Vienne), 11 avril 2024 (APMnews) - Le CHU de Poitiers assure, à travers plusieurs exemples, que l'offre de soins du territoire de Châtellerault s'est améliorée, trois ans après la fusion entre le CHU et le groupe hospitalier (GH) Nord-Vienne, selon un bilan détaillé dans un dossier de presse, diffusé mercredi.

Le CHU de Poitiers et le GH Nord-Vienne ont fusionné au 1er janvier 2021, rappelle-t-on (cf dépêche du 10/06/2020 à 09:59).

"La fusion a permis de pérenniser un établissement qui traversait une grave crise financière condamnant toute perspective de développement, et qui subissait une tension majeure sur ses effectifs, limitant son offre de soins", avance le CHU de Poitiers.

Ce dernier reconnaît néanmoins que "la fusion n'a pas permis de régler tous les défis qui pèsent sur le site de Châtellerault".

Parmi les développements sur ce site mis en avant par le CHU figure celui de la cancérologie.

Avec l'arrivée de deux oncologues du CHU de Poitiers en temps partagé, il est précisé que "l'activité de chimiothérapie s'est accrue de 51%" sur le site de Châtellerault, "passant de 1.850 […] à 2.800 séances" entre 2021 et 2023, portée par "un développement de l'activité de chimiothérapie du sein et de l'appareil digestif".

Les locaux de la pharmacie à usage intérieur (PUI) du site de Châtellerault ont été restructurés avec la création d'une salle blanche "où ont été installés une nouvelle hotte à flux laminaire (en 2022) et un isolateur en octobre 2023, afin d'augmenter la production de poches de chimiothérapie sur site", une opération représentant 705.000 € d'investissements.

Amélioration de l'accès aux urgences

Le CHU souligne aussi l'importance de la construction des nouvelles urgences du site de Châtellerault, engagée fin 2018, pendant la direction commune entre les deux établissements (cf dépêche du 01/06/2018 à 16:14), qui a abouti en mars 2023, représentant un coût global de 2,3 millions d'euros (M€).

Ce projet "a permis de mettre en évidence l'accès aux urgences, de séparer le circuit patient couché/patient debout, d'identifier la filière courte et la filière longue, de repenser l'accueil patient et la zone d'attente avec une zone pédiatrique, et de créer de nouveaux box d'examens", est-il noté.

Des activités de consultations de médecine vasculaire, neurologie et rhumatologie ont en outre été créées en 2023 sur le site de Châtellerault

Le CHU mentionne d'importantes hausses d'activité pour les consultations de cardiologie (+41%), de médecine (+41%), de pneumologie (+18%) et de médecine gériatrique (+63%) entre 2019 et 2023 sur ce site.

Il reconnaît toutefois une baisse du nombre de consultations en chirurgie (-7%) à cause "d'un défaut d'attractivité, à l'échelle nationale, des professions de médecin anesthésiste réanimateur et chirurgien".

Il est prévu d'ouvrir prochainement 12 places d'hémodialyse en hôpital de jour sur le site de Châtellerault. Un second scanner sera mis en place en 2026.

Le CHU de Poitiers considère par ailleurs avoir sauvé l'antenne de biologie du site, qui était menacée "par les départs successifs des biologistes". "L'antenne laboratoire […] a conservé environ 55% de son activité antérieure, le reste ayant été transféré au CHU de Poitiers", est-il précisé.

S'agissant de l'imagerie, il est expliqué que le service du CHU de Poitiers "envoie des radiologues chaque jour pour assurer la continuité des vacations d'échographie, scanner, IRM et sénologie du site de Châtellerault" depuis la fusion.

Le CHU assure de même avoir soutenu l'activité du site "malgré les tensions" dans certains secteurs avec sa "politique de gestion des équipes médicales". Il évoque son équipe territoriale sur les quatre services d'accueil des urgences de la Vienne, ou encore une hausse du nombre de personnels dans de multiples activités de médecine et de chirurgie.

Toutefois, plusieurs services sont "à risque" en 2024, dont l'anesthésie-réanimation (2,7 équivalents temps pleins -ETP- vacants sur 8), la pédiatrie (3 ETP vacants) ou encore la gynécologie-obstétrique (2 ETP vacants).

Plus de 11 M€ investis pour accompagner le GH Nord-Vienne

Le CHU cite également un investissement accru au sein du site de Châtellerault, évoquant par exemple un "taux d'ancienneté des équipements de plus de 10 ans […] passé de 50% à 30% entre 2018 et 2024". Plus de 4 M€ a été investi, dont plus de 1,1 M€ en imagerie médicale.

En outre, "depuis la fusion, près de 250.000 € par an sont consacrés à la modernisation de l'outil informatique du site de Châtellerault". Des travaux de convergence applicative sont en cours en vue de "pérenniser" dès 2024 le dossier patient de ce site en l'harmonisant avec le dossier patient de Poitiers.

En matière de finances, le CHU estime avoir versé 11,1 M€ "en accompagnement" au GH Nord-Vienne. Il rappelle avoir "contribué au soutien en trésorerie de l'établissement au travers de l'achat en équipements pour le compte de la structure" à partir de 2018.

Enfin, "la fusion entre les deux établissements, compte tenu de la santé financière robuste du CHU […], a induit l'absorption de la dette du groupe hospitalier Nord-Vienne, tout en restant dans des ratios très corrects pour l'établissement", fait-il valoir.

jyp/vl/APMnews

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