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28/09 2021
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LE NOUVEAU DIRECTEUR DU CH DE BOULOGNE-SUR-MER LANCE TROIS PROJETS DE GRANDE AMPLEUR

BOULOGNE-SUR-MER (Pas-de-Calais), 28 septembre 2021 (APMnews) - André-Gwénael Pors, directeur du centre hospitalier (CH) de Boulogne-sur-Mer, arrivé à l'été, a lancé les projets de création d'un service de médecine générale et polyvalente post-urgences, de modernisation des urgences, et de restructuration de l'unité de chirurgie ambulatoire et du bloc opératoire, a-t-il exposé mardi.

Le directeur, interrogé mardi par APMnews, espère la création du service de médecine générale et polyvalente post-urgences "d'ici l'été" 2022, afin de "fluidifier les parcours des patients après [le passage] aux urgences".

Dans "l'idéal", le capacitaire pourrait atteindre une "trentaine" de lits, a poursuivi le directeur, soulignant toutefois que cela n'est pas encore finalisé.

Il a insisté sur l'importance de créer un tel service dans un aussi "gros hôpital qui compte beaucoup de spécialités".

Pour le 2e projet, il vise la "reconstruction-restructuration complète des urgences", avec "la modernisation et un agrandissement des locaux".

Il a souligné que les locaux des urgences actuels ne sont pas fonctionnels car ils sont construits "en long". Egalement, les conditions de travail, d’accueil de prise en charge et de sécurité ne "sont pas complètement garanties". Et d'ajouter: "Pratiquement tout l'hôpital a été presque entièrement rénové" depuis sa construction dans les années 1980, "sauf [...] certains endroits, en particulier les urgences qui ont très peu évolué".

Concernant le 3e projet, le directeur a indiqué que l'unité de chirurgie ambulatoire "n'est pas au même niveau que le bloc opératoire", ce dernier "étant en lien avec les urgences et la réanimation". La chirurgie ambulatoire est ainsi "aujourd'hui un peu bridée par l'organisation" en vigueur.

L'opération de restructuration doit permettre "d'optimiser le bloc et de développer la chirurgie ambulatoire" pour avoir une organisation "peut être plus rapide" et "en lien aussi avec les urgences".

Ces opérations destinées aux urgences et à la chirurgie ambulatoire devraient représenter un investissement d'environ 20 millions d'euros (M€) et être achevées d'ici "quatre ou cinq ans".

Elles sont prévues pour rentrer dans le cadre des mesures du Ségur pour favoriser l'investissement, a-t-il précisé.

Les dossiers ont été déposés il y a plus de deux semaines, a expliqué André-Gwénael Pors, qui espère un accord avec l'agence régionale de santé (ARS) Hauts-de-France.

"Je ne voudrais pas qu'on augmente trop notre endettement", même si l'établissement dispose d'une capacité d'autofinancement, a fait valoir le directeur.

Concernant les opérations déjà engagées par l'hôpital avant son arrivée, André-Gwénael Pors a assuré qu'il poursuivra le programme biomédical au rythme de 5 M€ d'investissements par an (cf dépêche du 20/01/2020 à 17:36).

Ces investissements sont destinés surtout au "renouvellement des équipements", notamment pour des scanners et appareils d'IRM.

Egalement, le directeur vise le développement de la radiologie interventionnelle, notamment la mise en place d'une activité de thrombectomie pour les accidents vasculaires cérébraux (AVC) en 2023.

Le directeur veut valoriser les cadres de proximité

Le directeur, qui indique avoir effectué depuis deux mois "environ 85 visites et entretiens" avec des acteurs hospitaliers -y compris d'autres établissements du territoire- et non hospitaliers, travaille sur "l'élaboration d'une charte de gouvernance avec la CME [commission médicale d'établissement] et organisation des pôles", dans le cadre de la circulaire et du guide "Mieux manager pour mieux soigner" (cf dépêche du 31/08/2021 à 15:41).

Le directeur assure avoir l'habitude d'agir en faveur de "la décentralisation et la délégation de gestion".

Il veut en outre "renforcer l'encadrement de proximité" et mieux valoriser les cadres de proximité pour favoriser la "communication de terrain".

Dans le cadre du groupement hospitalier de territoire (GHT) Littoral Sud/Côte d'Opale, il a indiqué que l'enjeu actuel est de préparer la commission médicale de groupement [CMG], avec l'engagement des discussions entre établissements "sur la proportion de représentants de médecins".

Une nouvelle coopération a été mise en place "juste avant l'été" en ORL, notamment en chirurgie, avec le CH de Calais (établissement partie du GHT), a ajouté André-Gwénael Pors.

Ce dernier s'est par ailleurs réjoui de la bonne situation financière au sein du CH de Boulogne-sur-Mer.

En 2020, le CH (environ 600 lits et 180 places) a enregistré un excédent de 755.000 € sur un budget principal de 230 M€ et un taux de marge brute non aidée de 6%. L'excédent a atteint 1,4 M€ sur le budget global.

Le directeur espère que le CH terminera 2021 à l'équilibre, tout en soulignant qu'"on n’est pas encore revenus au niveau du capacitaire initial, car il y a toujours des chambres à un lit", une organisation mise en place durant la crise due à l'épidémie de Covid-19.

jyp/ab/APMnews

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BOULOGNE-SUR-MER (Pas-de-Calais), 28 septembre 2021 (APMnews) - André-Gwénael Pors, directeur du centre hospitalier (CH) de Boulogne-sur-Mer, arrivé à l'été, a lancé les projets de création d'un service de médecine générale et polyvalente post-urgences, de modernisation des urgences, et de restructuration de l'unité de chirurgie ambulatoire et du bloc opératoire, a-t-il exposé mardi.

Le directeur, interrogé mardi par APMnews, espère la création du service de médecine générale et polyvalente post-urgences "d'ici l'été" 2022, afin de "fluidifier les parcours des patients après [le passage] aux urgences".

Dans "l'idéal", le capacitaire pourrait atteindre une "trentaine" de lits, a poursuivi le directeur, soulignant toutefois que cela n'est pas encore finalisé.

Il a insisté sur l'importance de créer un tel service dans un aussi "gros hôpital qui compte beaucoup de spécialités".

Pour le 2e projet, il vise la "reconstruction-restructuration complète des urgences", avec "la modernisation et un agrandissement des locaux".

Il a souligné que les locaux des urgences actuels ne sont pas fonctionnels car ils sont construits "en long". Egalement, les conditions de travail, d’accueil de prise en charge et de sécurité ne "sont pas complètement garanties". Et d'ajouter: "Pratiquement tout l'hôpital a été presque entièrement rénové" depuis sa construction dans les années 1980, "sauf [...] certains endroits, en particulier les urgences qui ont très peu évolué".

Concernant le 3e projet, le directeur a indiqué que l'unité de chirurgie ambulatoire "n'est pas au même niveau que le bloc opératoire", ce dernier "étant en lien avec les urgences et la réanimation". La chirurgie ambulatoire est ainsi "aujourd'hui un peu bridée par l'organisation" en vigueur.

L'opération de restructuration doit permettre "d'optimiser le bloc et de développer la chirurgie ambulatoire" pour avoir une organisation "peut être plus rapide" et "en lien aussi avec les urgences".

Ces opérations destinées aux urgences et à la chirurgie ambulatoire devraient représenter un investissement d'environ 20 millions d'euros (M€) et être achevées d'ici "quatre ou cinq ans".

Elles sont prévues pour rentrer dans le cadre des mesures du Ségur pour favoriser l'investissement, a-t-il précisé.

Les dossiers ont été déposés il y a plus de deux semaines, a expliqué André-Gwénael Pors, qui espère un accord avec l'agence régionale de santé (ARS) Hauts-de-France.

"Je ne voudrais pas qu'on augmente trop notre endettement", même si l'établissement dispose d'une capacité d'autofinancement, a fait valoir le directeur.

Concernant les opérations déjà engagées par l'hôpital avant son arrivée, André-Gwénael Pors a assuré qu'il poursuivra le programme biomédical au rythme de 5 M€ d'investissements par an (cf dépêche du 20/01/2020 à 17:36).

Ces investissements sont destinés surtout au "renouvellement des équipements", notamment pour des scanners et appareils d'IRM.

Egalement, le directeur vise le développement de la radiologie interventionnelle, notamment la mise en place d'une activité de thrombectomie pour les accidents vasculaires cérébraux (AVC) en 2023.

Le directeur veut valoriser les cadres de proximité

Le directeur, qui indique avoir effectué depuis deux mois "environ 85 visites et entretiens" avec des acteurs hospitaliers -y compris d'autres établissements du territoire- et non hospitaliers, travaille sur "l'élaboration d'une charte de gouvernance avec la CME [commission médicale d'établissement] et organisation des pôles", dans le cadre de la circulaire et du guide "Mieux manager pour mieux soigner" (cf dépêche du 31/08/2021 à 15:41).

Le directeur assure avoir l'habitude d'agir en faveur de "la décentralisation et la délégation de gestion".

Il veut en outre "renforcer l'encadrement de proximité" et mieux valoriser les cadres de proximité pour favoriser la "communication de terrain".

Dans le cadre du groupement hospitalier de territoire (GHT) Littoral Sud/Côte d'Opale, il a indiqué que l'enjeu actuel est de préparer la commission médicale de groupement [CMG], avec l'engagement des discussions entre établissements "sur la proportion de représentants de médecins".

Une nouvelle coopération a été mise en place "juste avant l'été" en ORL, notamment en chirurgie, avec le CH de Calais (établissement partie du GHT), a ajouté André-Gwénael Pors.

Ce dernier s'est par ailleurs réjoui de la bonne situation financière au sein du CH de Boulogne-sur-Mer.

En 2020, le CH (environ 600 lits et 180 places) a enregistré un excédent de 755.000 € sur un budget principal de 230 M€ et un taux de marge brute non aidée de 6%. L'excédent a atteint 1,4 M€ sur le budget global.

Le directeur espère que le CH terminera 2021 à l'équilibre, tout en soulignant qu'"on n’est pas encore revenus au niveau du capacitaire initial, car il y a toujours des chambres à un lit", une organisation mise en place durant la crise due à l'épidémie de Covid-19.

jyp/ab/APMnews

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