Actualités de l'Urgence - APM
LE RAPPORT DE LA MISSION BRAUN SUR LES URGENCES REMIS "PROBABLEMENT" JEUDI (BRIGITTE BOURGUIGNON)
"Je recevrai [les conclusions] de la mission, avec la première ministre, probablement jeudi", a-t-elle déclaré, interrogée sur la remise du rapport de la mission Braun, lancée le 1er juin (cf dépêche du 01/06/2022 à 08:18 et dépêche du 08/06/2022 à 14:52).
"Les urgences sont en tension, nous le savons", a reconnu Brigitte Bourguignon. "On n'est pas restés inactifs [depuis le début de la mission]."
"Il ne suffisait pas de lancer une mission. J'ai demandé dès mon arrivée à toutes les ARS [agences régionales de santé] de se mettre tout de suite au travail pour trouver des articulations possibles entre la médecine de ville et l'hôpital parce que c'est de ça que cela dépend. Et il y a des mesures reconduites, comme le doublement de la rémunération des heures supplémentaires [cf dépêche du 08/06/2022 à 18:02], et nous aurons les préconisations de cette semaine", a-t-elle souligné.
"Nous prendrons des mesures pour cet été et qui seront annoncées la semaine prochaine -je pense-, je ne prends pas de date à ce micro, et des mesures plus pérennes ensuite car nous devons travailler avec les territoires", a-t-elle précisé sans s'engager davantage.
Favorable à l'inscription du droit à l'IVG dans la Constitution
Interrogée par ailleurs sur la volonté des députés de la Nouvelle union écologiste populaire et sociale (Nupes) et Renaissance (ex-LREM) d'inscrire dans la Constitution le droit à l'interruption volontaire de grossesse (IVG), en réaction à sa remise en cause aux Etats-Unis (cf dépêche du 27/06/2022 à 13:46), la ministre s'est déclarée favorable à cette hypothèse.
"La première ministre s'est exprimée là-dessus. On accompagnera cette démarche dans la mesure du possible", a-t-elle assuré.
"Je suis depuis longtemps une défenseuse de l'avortement et j'ai toujours dit que c'est quelque chose qui peut être remis en question à n'importe quel moment et assez facilement", a-t-elle affirmé. "Aujourd'hui on est dans un contexte particulier", a-t-elle mis en avant pour justifier son changement de position par rapport à 2018.
Il y a bien un pilote dans l'avion
Brigitte Bourguignon a par ailleurs souligné qu'elle "ne permet[tait] pas de dire qu'il n'y a pas de pilote dans l'avion" au ministère de la santé. "Je suis une ministre de plein exercice dans sa mission". "J'ai pris acte d'une règle que je m'applique. Pour autant je suis ministre jusqu'au prochain remaniement", a-t-elle affirmé.
Interrogée sur sa défaite aux élections législatives, d'une cinquantaine de voix seulement, elle a répondu qu'elle la vivait "comme une responsable politique, avec les aléas d'une vie politique, c'est-à-dire qu'on sait à quoi on s'expose".
"Il n'y a pas un mandat à vie, ce n'est pas un travail. Par contre, [il y a] des honneurs qu'on vous rend parfois [...] et je remercierai toujours le premier ministre et le président de la République de m'avoir permis [d'exercer] cette mission", a-t-elle déclaré.
san/nc/APMnews
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LE RAPPORT DE LA MISSION BRAUN SUR LES URGENCES REMIS "PROBABLEMENT" JEUDI (BRIGITTE BOURGUIGNON)
"Je recevrai [les conclusions] de la mission, avec la première ministre, probablement jeudi", a-t-elle déclaré, interrogée sur la remise du rapport de la mission Braun, lancée le 1er juin (cf dépêche du 01/06/2022 à 08:18 et dépêche du 08/06/2022 à 14:52).
"Les urgences sont en tension, nous le savons", a reconnu Brigitte Bourguignon. "On n'est pas restés inactifs [depuis le début de la mission]."
"Il ne suffisait pas de lancer une mission. J'ai demandé dès mon arrivée à toutes les ARS [agences régionales de santé] de se mettre tout de suite au travail pour trouver des articulations possibles entre la médecine de ville et l'hôpital parce que c'est de ça que cela dépend. Et il y a des mesures reconduites, comme le doublement de la rémunération des heures supplémentaires [cf dépêche du 08/06/2022 à 18:02], et nous aurons les préconisations de cette semaine", a-t-elle souligné.
"Nous prendrons des mesures pour cet été et qui seront annoncées la semaine prochaine -je pense-, je ne prends pas de date à ce micro, et des mesures plus pérennes ensuite car nous devons travailler avec les territoires", a-t-elle précisé sans s'engager davantage.
Favorable à l'inscription du droit à l'IVG dans la Constitution
Interrogée par ailleurs sur la volonté des députés de la Nouvelle union écologiste populaire et sociale (Nupes) et Renaissance (ex-LREM) d'inscrire dans la Constitution le droit à l'interruption volontaire de grossesse (IVG), en réaction à sa remise en cause aux Etats-Unis (cf dépêche du 27/06/2022 à 13:46), la ministre s'est déclarée favorable à cette hypothèse.
"La première ministre s'est exprimée là-dessus. On accompagnera cette démarche dans la mesure du possible", a-t-elle assuré.
"Je suis depuis longtemps une défenseuse de l'avortement et j'ai toujours dit que c'est quelque chose qui peut être remis en question à n'importe quel moment et assez facilement", a-t-elle affirmé. "Aujourd'hui on est dans un contexte particulier", a-t-elle mis en avant pour justifier son changement de position par rapport à 2018.
Il y a bien un pilote dans l'avion
Brigitte Bourguignon a par ailleurs souligné qu'elle "ne permet[tait] pas de dire qu'il n'y a pas de pilote dans l'avion" au ministère de la santé. "Je suis une ministre de plein exercice dans sa mission". "J'ai pris acte d'une règle que je m'applique. Pour autant je suis ministre jusqu'au prochain remaniement", a-t-elle affirmé.
Interrogée sur sa défaite aux élections législatives, d'une cinquantaine de voix seulement, elle a répondu qu'elle la vivait "comme une responsable politique, avec les aléas d'une vie politique, c'est-à-dire qu'on sait à quoi on s'expose".
"Il n'y a pas un mandat à vie, ce n'est pas un travail. Par contre, [il y a] des honneurs qu'on vous rend parfois [...] et je remercierai toujours le premier ministre et le président de la République de m'avoir permis [d'exercer] cette mission", a-t-elle déclaré.
san/nc/APMnews