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NON-RETRAIT DE PRODUITS LACTALIS: AGNÈS BUZYN S'INDIGNE DE "CES PHARMACIENS QUI NE FONT PAS LEUR MÉTIER"
L'ensemble des produits de nutrition infantile fabriqués par Lactalis dans son usine de Craon (Mayenne) ont été retirés du marché depuis 21 décembre 2017 en raison d'une épidémie de salmonellose chez des nourrissons ayant consommé ces produits (cf dépêche du 21/12/2017 à 10:39 et dépêche du 01/02/2018 à 17:52).
Or, des contrôles effectués depuis la mise en place de cette procédure par la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) ont révélé qu'au moins 57 pharmacies avaient continué à proposer ces produits à la vente: 44 pharmacies lors de premiers contrôles réalisés entre le 26 décembre 2017 et le 11 janvier 2018, puis 13 pharmacies sur les 1.600 contrôlées entre le 12 janvier et le 26 janvier. Sur ces derniers contrôles, entre 1 et 28 boîtes avaient été retrouvées dans ces officines, soit une centaine de produits au total, rappelle-t-on (cf dépêche du 11/01/2018 à 15:27 et dépêche du 26/01/2018 à 19:02).
"Quelques pharmacies n'ont pas retiré les lots, c'est leur totale responsabilité", a estimé Agnès Buzyn, visiblement mécontente, au cours d'un entretien à Public Sénat, jeudi. "La présidente du Conseil de l'ordre des pharmaciens a dit qu'elle allait prendre des sanctions disciplinaires face à ces pharmaciens qui ne font pas leur métier".
La ministre répondait notamment à l'indignation d'Alain Milon (LR, Vaucluse), président de la commission des affaires sociales du Sénat, qui, la veille, exprimait derrière le même micro son indignation vis-à-vis de ces pharmaciens. "C'est absolument inadmissible de la part de professionnels de santé garants de la santé publique" d'avoir "continué, après les alertes, de vendre des boîtes de lait probablement contaminées", s'était-il insurgé, rappelant que les pharmaciens étaient "habitués à avoir des alertes".
Pour le sénateur, ces quelques pharmaciens ont "intentionnellement" continué à "vendre des produits probablement contaminés".
La commission des affaires économiques du Sénat mène actuellement, conjointement avec la commission des affaires sociales, un cycle d'auditions consacré à l'affaire Lactalis, rappelle-t-on (cf dépêche du 13/02/2018 à 19:26, dépêche du 07/02/2018 à 18:17 et dépêche du 24/01/2018 à 17:49). Ils ont notamment auditionné mercredi la présidente du Conseil de l'ordre des pharmaciens (Cnop), Carine Wolf-Thal, qui a confirmé son intention d'engager une procédure de sanctions disciplinaires contre les pharmaciens contrevenants (cf dépêche du 14/02/2018 à 13:16 et dépêche du 30/01/2018 à 16:35).
sb/san/APMnews
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NON-RETRAIT DE PRODUITS LACTALIS: AGNÈS BUZYN S'INDIGNE DE "CES PHARMACIENS QUI NE FONT PAS LEUR MÉTIER"
L'ensemble des produits de nutrition infantile fabriqués par Lactalis dans son usine de Craon (Mayenne) ont été retirés du marché depuis 21 décembre 2017 en raison d'une épidémie de salmonellose chez des nourrissons ayant consommé ces produits (cf dépêche du 21/12/2017 à 10:39 et dépêche du 01/02/2018 à 17:52).
Or, des contrôles effectués depuis la mise en place de cette procédure par la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) ont révélé qu'au moins 57 pharmacies avaient continué à proposer ces produits à la vente: 44 pharmacies lors de premiers contrôles réalisés entre le 26 décembre 2017 et le 11 janvier 2018, puis 13 pharmacies sur les 1.600 contrôlées entre le 12 janvier et le 26 janvier. Sur ces derniers contrôles, entre 1 et 28 boîtes avaient été retrouvées dans ces officines, soit une centaine de produits au total, rappelle-t-on (cf dépêche du 11/01/2018 à 15:27 et dépêche du 26/01/2018 à 19:02).
"Quelques pharmacies n'ont pas retiré les lots, c'est leur totale responsabilité", a estimé Agnès Buzyn, visiblement mécontente, au cours d'un entretien à Public Sénat, jeudi. "La présidente du Conseil de l'ordre des pharmaciens a dit qu'elle allait prendre des sanctions disciplinaires face à ces pharmaciens qui ne font pas leur métier".
La ministre répondait notamment à l'indignation d'Alain Milon (LR, Vaucluse), président de la commission des affaires sociales du Sénat, qui, la veille, exprimait derrière le même micro son indignation vis-à-vis de ces pharmaciens. "C'est absolument inadmissible de la part de professionnels de santé garants de la santé publique" d'avoir "continué, après les alertes, de vendre des boîtes de lait probablement contaminées", s'était-il insurgé, rappelant que les pharmaciens étaient "habitués à avoir des alertes".
Pour le sénateur, ces quelques pharmaciens ont "intentionnellement" continué à "vendre des produits probablement contaminés".
La commission des affaires économiques du Sénat mène actuellement, conjointement avec la commission des affaires sociales, un cycle d'auditions consacré à l'affaire Lactalis, rappelle-t-on (cf dépêche du 13/02/2018 à 19:26, dépêche du 07/02/2018 à 18:17 et dépêche du 24/01/2018 à 17:49). Ils ont notamment auditionné mercredi la présidente du Conseil de l'ordre des pharmaciens (Cnop), Carine Wolf-Thal, qui a confirmé son intention d'engager une procédure de sanctions disciplinaires contre les pharmaciens contrevenants (cf dépêche du 14/02/2018 à 13:16 et dépêche du 30/01/2018 à 16:35).
sb/san/APMnews