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ROUGEOLE: LA DGS APPELLE À UNE "VIGILANCE RENFORCÉE" À L'APPROCHE DES JEUX OLYMPIQUES
Sa crainte est que la rougeole, fortement contagieuse, ne diffuse plus largement "sur le territoire national au cours des mois à venir".
Dans un bilan diffusé mercredi, Santé publique France (SPF) rapporte en effet que le nombre de cas de rougeole recensés en France a été huit fois plus élevé en 2023 qu'en 2022, soit 117 cas confirmés (dont 31 importés) contre 15.
Ce nombre de cas reste toutefois "encore très limité par rapport à la période pré-Covid-19", ajoute l'agence sanitaire. En 2019 par exemple, 2.636 cas avaient été recensés.
Dans son DGS-Urgent, la DGS pointe que "tout cas cliniquement évocateur (y compris avant résultats biologiques) doit faire l'objet d'un signalement sans délai" à l'agence régionale de santé (ARS). La confirmation biologique est par ailleurs "indispensable, préférentiellement par prélèvement oropharyngé et amplification génique par RT-PCR".
La DGS rappelle que les patients sont contagieux cinq jours avant l'apparition de l'éruption maculopapuleuse et recommande de déployer des "mesures d'éviction" dès les premiers symptômes et jusqu'à cinq jours après le début de l'éruption.
De plus, "des mesures de prophylaxie post-exposition sont à réaliser pour toute personne ayant été en contact avec le cas et présentant un risque élevé de complications (personnes immunodéprimées, femmes enceintes et nourrissons de moins de 12 mois) par une vaccination avec une dose du vaccin trivalent ROR [rougeole-oreillons-rubéole] à réaliser dans les 72h, ou l'orientation vers une prise en charge hospitalière pour administration d'immunoglobulines polyvalentes dans les six jours suivant le contage", ajoute-t-elle.
Elle appelle par ailleurs les professionnels de santé, "dans le contexte de recrudescence attendue dans les prochains mois", à vérifier le statut vaccinal de leurs patients pour la rougeole.
Dans son bilan pour 2023, SPF fait savoir que parmi les 96 cas éligibles à la vaccination (c'est-à-dire âgés d'au moins un an et nés depuis 1980) avec un statut vaccinal renseigné, 44% n'étaient pas vaccinés contre la rougeole, 9% avaient reçu une dose, 46% deux doses et 1% étaient vaccinés avec un nombre de doses inconnu.
"Aucune complication et une seule hospitalisation a été rapportée parmi les sujets correctement vaccinés", note SPF, sachant qu'au total, 27 cas ont été hospitalisés en 2023, dont deux en service de réanimation.
"La majorité des cas vaccinés avec deux doses concernait des collégiens qui pour la plupart avaient reçu une administration précoce (avant 12 mois) d'une première dose de vaccin, ce qui pourrait expliquer la moindre protection à long terme constatée chez ces adolescents", précise l'agence sanitaire.
sb/ab/APMnews
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ROUGEOLE: LA DGS APPELLE À UNE "VIGILANCE RENFORCÉE" À L'APPROCHE DES JEUX OLYMPIQUES
Sa crainte est que la rougeole, fortement contagieuse, ne diffuse plus largement "sur le territoire national au cours des mois à venir".
Dans un bilan diffusé mercredi, Santé publique France (SPF) rapporte en effet que le nombre de cas de rougeole recensés en France a été huit fois plus élevé en 2023 qu'en 2022, soit 117 cas confirmés (dont 31 importés) contre 15.
Ce nombre de cas reste toutefois "encore très limité par rapport à la période pré-Covid-19", ajoute l'agence sanitaire. En 2019 par exemple, 2.636 cas avaient été recensés.
Dans son DGS-Urgent, la DGS pointe que "tout cas cliniquement évocateur (y compris avant résultats biologiques) doit faire l'objet d'un signalement sans délai" à l'agence régionale de santé (ARS). La confirmation biologique est par ailleurs "indispensable, préférentiellement par prélèvement oropharyngé et amplification génique par RT-PCR".
La DGS rappelle que les patients sont contagieux cinq jours avant l'apparition de l'éruption maculopapuleuse et recommande de déployer des "mesures d'éviction" dès les premiers symptômes et jusqu'à cinq jours après le début de l'éruption.
De plus, "des mesures de prophylaxie post-exposition sont à réaliser pour toute personne ayant été en contact avec le cas et présentant un risque élevé de complications (personnes immunodéprimées, femmes enceintes et nourrissons de moins de 12 mois) par une vaccination avec une dose du vaccin trivalent ROR [rougeole-oreillons-rubéole] à réaliser dans les 72h, ou l'orientation vers une prise en charge hospitalière pour administration d'immunoglobulines polyvalentes dans les six jours suivant le contage", ajoute-t-elle.
Elle appelle par ailleurs les professionnels de santé, "dans le contexte de recrudescence attendue dans les prochains mois", à vérifier le statut vaccinal de leurs patients pour la rougeole.
Dans son bilan pour 2023, SPF fait savoir que parmi les 96 cas éligibles à la vaccination (c'est-à-dire âgés d'au moins un an et nés depuis 1980) avec un statut vaccinal renseigné, 44% n'étaient pas vaccinés contre la rougeole, 9% avaient reçu une dose, 46% deux doses et 1% étaient vaccinés avec un nombre de doses inconnu.
"Aucune complication et une seule hospitalisation a été rapportée parmi les sujets correctement vaccinés", note SPF, sachant qu'au total, 27 cas ont été hospitalisés en 2023, dont deux en service de réanimation.
"La majorité des cas vaccinés avec deux doses concernait des collégiens qui pour la plupart avaient reçu une administration précoce (avant 12 mois) d'une première dose de vaccin, ce qui pourrait expliquer la moindre protection à long terme constatée chez ces adolescents", précise l'agence sanitaire.
sb/ab/APMnews