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13/02 2018
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UN CONTRAT D'OBJECTIFS ET DE PERFORMANCE POUR SANTÉ PUBLIQUE FRANCE DÉCLINÉ EN SIX OBJECTIFS STRATÉGIQUES

SAINT-MAURICE (Val-de-Marne), 13 février 2018 (APMnews) - La ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, a signé lundi le contrat d'objectifs et de performance de Santé publique France pour la période 2018-2022, qui est décliné en six objectifs stratégiques.

Ce premier COP pour l'agence, créée en 2016, "s’inscrit dans la mise en oeuvre de la stratégie nationale de la santé (SNS), également quinquennale", souligne le ministère dans un communiqué. "Il traduit une volonté commune des signataires de doter les pouvoirs publics d’un organisme jouant un rôle d’expert public national de référence, reconnu au niveau européen et international, dans le domaine de la promotion de la santé et de la prévention, de la surveillance et veille sanitaire et de l’intervention en santé publique."

Les six objectifs stratégiques sont :

  • Améliorer et optimiser l’observation épidémiologique et la veille sur les risques sanitaires
  • Développer et garantir l’efficacité des actions de prévention et de promotion de la santé
  • Assurer de façon optimale la préparation et la réponse aux menaces, alertes et crises sanitaires
  • Contribuer en termes d’expertise aux politiques de santé publique mises en oeuvre aux niveaux régional et international
  • Assurer une gestion et un pilotage efficients
  • Développer les partenariats institutionnels, les liens avec la recherche et l’ouverture à la société civile.

En matière de veille sanitaire, il s'agit notamment de "moderniser [...] le recueil d’informations sur les maladies infectieuses en s’appuyant sur l’usage du numérique et de canaux de remontées mutualisés". L'objectif est aussi de "développer l’utilisation articulée des multiples sources de données de santé (big data), issues des bases médico-administratives, des grandes enquêtes, des autres systèmes d’information publics et privés (pharmacies, laboratoires de biologie médicale…), des données climatiques et environnementales ou éventuellement d’autres origines (réseaux sociaux…)."

L'agence doit aussi maintenir une capacité à lancer, si besoin, de nouvelles enquêtes en population. Et elle doit contribuer à l'amélioration des registres (cancers, maladies cardiovasculaires, malformations congénitales).

Elle devra se pencher sur les conséquences épidémiologiques des risques environnementaux, incluant les poly-expositions, dans le cadre et hors des situations de travail, et systématisera la prise en compte des inégalités sociales et territoriales de santé dans ses dispositifs de surveillance.

Parmi les priorités en termes de surveillance, on note l’exposition aux anti-infectieux et l’antibiorésistance, la santé des enfants et en particulier l’obésité infantile, les problèmes de santé mentale et l’impact sur la santé des facteurs d’exposition environnementale (pesticides, perturbateurs endocriniens, pollution de l’air, risques climatiques). Et il est demandé à Santé publique France de réfléchir au suivi de la santé des personnes âgées et à la surveillance des nouveaux risques liés au travail (risques psychosociaux, nanomatériaux…).

Dans le domaine de la prévention et la promotion de la santé, sont priorisés, en lien avec la SNS, la lutte contre les addictions, notamment le tabac et l’alcool, l’amélioration de la vaccination et le lancement d'actions de prévention sur "l’usage problématique des écrans et des nouvelles technologies, en particulier chez les enfants et les jeunes".

Au niveau régional, Santé publique France va développer le dialogue avec les agences régionales de santé (ARS), poursuivre la régionalisation de ses dispositifs de surveillance et mettre à la disposition des ARS les données utiles à la conduite des politiques régionales et infrarégionales de santé. L'agence doit notamment développer ses capacités d'expertise adaptées aux territoires ultramarins.

Elle doit "rendre plus lisible la dimension internationale de [son] expertise" et développer des collaborations, notamment au niveau européen.

Elle doit également "assurer l'excellence de l'expertise scientifique en interaction étroite avec la recherche" et "assurer la transparence de la diffusion des données scientifiques et une ouverture accrue aux besoins de la société civile".

Contrat d'objectifs et de performance, Santé publique France

fb/cd/APMnews

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SAINT-MAURICE (Val-de-Marne), 13 février 2018 (APMnews) - La ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, a signé lundi le contrat d'objectifs et de performance de Santé publique France pour la période 2018-2022, qui est décliné en six objectifs stratégiques.

Ce premier COP pour l'agence, créée en 2016, "s’inscrit dans la mise en oeuvre de la stratégie nationale de la santé (SNS), également quinquennale", souligne le ministère dans un communiqué. "Il traduit une volonté commune des signataires de doter les pouvoirs publics d’un organisme jouant un rôle d’expert public national de référence, reconnu au niveau européen et international, dans le domaine de la promotion de la santé et de la prévention, de la surveillance et veille sanitaire et de l’intervention en santé publique."

Les six objectifs stratégiques sont :

  • Améliorer et optimiser l’observation épidémiologique et la veille sur les risques sanitaires
  • Développer et garantir l’efficacité des actions de prévention et de promotion de la santé
  • Assurer de façon optimale la préparation et la réponse aux menaces, alertes et crises sanitaires
  • Contribuer en termes d’expertise aux politiques de santé publique mises en oeuvre aux niveaux régional et international
  • Assurer une gestion et un pilotage efficients
  • Développer les partenariats institutionnels, les liens avec la recherche et l’ouverture à la société civile.

En matière de veille sanitaire, il s'agit notamment de "moderniser [...] le recueil d’informations sur les maladies infectieuses en s’appuyant sur l’usage du numérique et de canaux de remontées mutualisés". L'objectif est aussi de "développer l’utilisation articulée des multiples sources de données de santé (big data), issues des bases médico-administratives, des grandes enquêtes, des autres systèmes d’information publics et privés (pharmacies, laboratoires de biologie médicale…), des données climatiques et environnementales ou éventuellement d’autres origines (réseaux sociaux…)."

L'agence doit aussi maintenir une capacité à lancer, si besoin, de nouvelles enquêtes en population. Et elle doit contribuer à l'amélioration des registres (cancers, maladies cardiovasculaires, malformations congénitales).

Elle devra se pencher sur les conséquences épidémiologiques des risques environnementaux, incluant les poly-expositions, dans le cadre et hors des situations de travail, et systématisera la prise en compte des inégalités sociales et territoriales de santé dans ses dispositifs de surveillance.

Parmi les priorités en termes de surveillance, on note l’exposition aux anti-infectieux et l’antibiorésistance, la santé des enfants et en particulier l’obésité infantile, les problèmes de santé mentale et l’impact sur la santé des facteurs d’exposition environnementale (pesticides, perturbateurs endocriniens, pollution de l’air, risques climatiques). Et il est demandé à Santé publique France de réfléchir au suivi de la santé des personnes âgées et à la surveillance des nouveaux risques liés au travail (risques psychosociaux, nanomatériaux…).

Dans le domaine de la prévention et la promotion de la santé, sont priorisés, en lien avec la SNS, la lutte contre les addictions, notamment le tabac et l’alcool, l’amélioration de la vaccination et le lancement d'actions de prévention sur "l’usage problématique des écrans et des nouvelles technologies, en particulier chez les enfants et les jeunes".

Au niveau régional, Santé publique France va développer le dialogue avec les agences régionales de santé (ARS), poursuivre la régionalisation de ses dispositifs de surveillance et mettre à la disposition des ARS les données utiles à la conduite des politiques régionales et infrarégionales de santé. L'agence doit notamment développer ses capacités d'expertise adaptées aux territoires ultramarins.

Elle doit "rendre plus lisible la dimension internationale de [son] expertise" et développer des collaborations, notamment au niveau européen.

Elle doit également "assurer l'excellence de l'expertise scientifique en interaction étroite avec la recherche" et "assurer la transparence de la diffusion des données scientifiques et une ouverture accrue aux besoins de la société civile".

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