Actualités de l'Urgence - APM
UN LABORATOIRE DE L'ANSES NOMMÉ LABORATOIRE NATIONAL DE RÉFÉRENCE POUR LA SURVEILLANCE DU SARS-COV-2 DANS LES EAUX USÉES
Le laboratoire, qui a été nommé le 2 septembre par la direction générale de la santé (DGS) et la direction de l'eau et de la biodiversité (DEB), aura pour mission "d'assurer la fiabilité et la normalisation des données issues de la surveillance" en harmonisant les méthodes utilisées par les différents acteurs impliqués pour détecter le virus, ainsi que d'évaluer les laboratoires en charge de cette détection.
L'objectif est ainsi de "renforcer la qualité du système de surveillance" et "d'inclure l'indicateur 'Sars-CoV-2 dans les eaux usées' dans l'arsenal d'outils disponibles pour suivre l'épidémie de la Covid-19".
Ce laboratoire de référence sera également chargé d'appuyer Santé publique France (SPF) dans "l'élaboration des plans de surveillance", ajoutent les ministères.
Ils rappellent qu'en mars, la Commission européenne a recommandé que chaque Etat-membre se dote d'un système de surveillance du Sars-CoV-2 dans les eaux usées, et que l'intérêt de cette surveillance a été soulignée, au niveau national, par le comité Care (Comité analyse recherche et expertise) et l'académie de médecine.
"Cette surveillance pourrait venir en complément des outils déjà disponibles, notamment dans un contexte de faible circulation virale, pour détecter précocement les (ré)émergences du virus dans la population", écrivent les ministères.
A l'heure actuelle, 168 stations sont "prélevées deux fois par semaine" dans le cadre de l'étude Obépine (Observatoire épidémiologique des eaux usées, cf dépêche du 22/01/2021 à 19:11) et "constituent une base de réflexion pour le dimensionnement d'un réseau de surveillance à des fins de santé publique".
Cette étude est "financée par la DGS depuis août 2021 et se poursuivra en 2022", font savoir les ministères, précisant que les données sont accessibles en open data.
"D'autres entités sont également très actives dans ce domaine, parmi le secteur public (équipes de recherche, services d'incendie et de secours) et privé", ajoutent-ils.
Ces projets "permettent d'établir et d'affiner les attendus du dispositif national", sous pilotage de la DGS et de la DEB, "tant en termes de couverture du territoire que de réactivité du système de surveillance et de robustesse des données, dans le cadre du projet SUM'EAU (Surveillance microbiologique des eaux usées)".
Les ministères font par ailleurs savoir qu'à la demande de la DGS, SPF a "élaboré un protocole de surveillance virologique du Sars-CoV-2 dans les eaux usées en France pour sa mise en oeuvre au niveau du volet épidémiologique".
SPF, protocole de surveillance virologique du Sars-CoV-2
sb/ab/APMnews
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UN LABORATOIRE DE L'ANSES NOMMÉ LABORATOIRE NATIONAL DE RÉFÉRENCE POUR LA SURVEILLANCE DU SARS-COV-2 DANS LES EAUX USÉES
Le laboratoire, qui a été nommé le 2 septembre par la direction générale de la santé (DGS) et la direction de l'eau et de la biodiversité (DEB), aura pour mission "d'assurer la fiabilité et la normalisation des données issues de la surveillance" en harmonisant les méthodes utilisées par les différents acteurs impliqués pour détecter le virus, ainsi que d'évaluer les laboratoires en charge de cette détection.
L'objectif est ainsi de "renforcer la qualité du système de surveillance" et "d'inclure l'indicateur 'Sars-CoV-2 dans les eaux usées' dans l'arsenal d'outils disponibles pour suivre l'épidémie de la Covid-19".
Ce laboratoire de référence sera également chargé d'appuyer Santé publique France (SPF) dans "l'élaboration des plans de surveillance", ajoutent les ministères.
Ils rappellent qu'en mars, la Commission européenne a recommandé que chaque Etat-membre se dote d'un système de surveillance du Sars-CoV-2 dans les eaux usées, et que l'intérêt de cette surveillance a été soulignée, au niveau national, par le comité Care (Comité analyse recherche et expertise) et l'académie de médecine.
"Cette surveillance pourrait venir en complément des outils déjà disponibles, notamment dans un contexte de faible circulation virale, pour détecter précocement les (ré)émergences du virus dans la population", écrivent les ministères.
A l'heure actuelle, 168 stations sont "prélevées deux fois par semaine" dans le cadre de l'étude Obépine (Observatoire épidémiologique des eaux usées, cf dépêche du 22/01/2021 à 19:11) et "constituent une base de réflexion pour le dimensionnement d'un réseau de surveillance à des fins de santé publique".
Cette étude est "financée par la DGS depuis août 2021 et se poursuivra en 2022", font savoir les ministères, précisant que les données sont accessibles en open data.
"D'autres entités sont également très actives dans ce domaine, parmi le secteur public (équipes de recherche, services d'incendie et de secours) et privé", ajoutent-ils.
Ces projets "permettent d'établir et d'affiner les attendus du dispositif national", sous pilotage de la DGS et de la DEB, "tant en termes de couverture du territoire que de réactivité du système de surveillance et de robustesse des données, dans le cadre du projet SUM'EAU (Surveillance microbiologique des eaux usées)".
Les ministères font par ailleurs savoir qu'à la demande de la DGS, SPF a "élaboré un protocole de surveillance virologique du Sars-CoV-2 dans les eaux usées en France pour sa mise en oeuvre au niveau du volet épidémiologique".
SPF, protocole de surveillance virologique du Sars-CoV-2
sb/ab/APMnews