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27/11 2019
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VIVE ÉMOTION AU CHR DE METZ APRÈS UNE AGRESSION AUX URGENCES DE L'HÔPITAL DE THIONVILLE

METZ, 27 novembre 2019 (APMnews) - Le centre hospitalier régional (CHR) de Metz-Thionville a fait part de la "vive émotion" de ses personnels après l'agression d'agents travaillant aux urgences de l'hôpital de Thionville (Moselle) dans la soirée de mardi, qui a conduit à fermer une partie du service toute la nuit.

"Un patient de 49 ans admis au service des urgences de l’hôpital Bel-Air de Thionville, suite à son interpellation par les forces de l’ordre pour menace à l’arme blanche et en attente de transfert vers le centre hospitalier spécialisé [CHS] de Jury, a agressé hier soir, aux environs de 21 heures, plusieurs personnels du service des urgences", a indiqué le CHR mercredi dans un communiqué.

"Le patient, placé au départ des forces de l’ordre sur un lit de contention, est parvenu à se libérer et à se saisir d’une cigarette et d’un briquet. Repéré par l’un des soignants qui lui a demandé d’éteindre sa cigarette, il a commencé à s’agiter avant de saisir une bouteille d’ammoniac présente dans ses effets personnels. L’agent a immédiatement activé l’alarme pour travailleur isolé, déclenchant l’intervention immédiate de deux agents de sécurité suivis par plusieurs membres de l’équipe soignante".

Après avoir menacé les équipes, le patient les a aspergées avec l’ammoniac, "blessant deux agents de sécurité -dont l’un a été atteint à l’oeil- et incommodant cinq autres membres du personnel soignant, dont deux infirmières, une élève infirmière, un interne et un médecin".

Le patient a pu être "immédiatement maîtrisé par les agents de sécurité avec l’aide des personnels soignants". Ceux qui étaient blessés ou avaient été incommodés ont été pris en charge.

Le CHR ajoute que le service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de Moselle a été contacté "en raison de l’odeur puissante d’ammoniac et des risques supposés pour les patients et les personnels".

"Arrivés sur place, les pompiers ont procédé à des relevés et ont activé le système d’évacuation de l’air", précise-t-il.

L'établissement assure que, pendant toute la procédure, les patients des urgences pédiatriques "ont été sécurisés avec leur famille dans les salles d’examen, portes fermées, sous surveillance des personnels soignants".

Les patients présents à l’accueil des urgences "ont été déplacés et sécurisés à l’étage du bâtiment, également sous surveillance médicale".

Le CHR précise que ses équipes, "mobilisées sur place durant une partie de la nuit, ont procédé à la réorganisation des urgences pour garantir la permanence de l’accueil des patients" et que le centre 15 "a été prévenu pour réorienter les urgences absolues vers l’hôpital de Mercy", situé près de Metz.

"Après 45 minutes d’intervention, les patients présents aux urgences de l’hôpital Bel-Air de Thionville ont pu être réinstallés", ajoute-t-il.

Mais "par mesure de sécurité et sur décision de la direction générale du CHR, la zone d’accueil des urgences incriminée a été fermée jusqu'à mercredi matin, 6 heures".

"Dans un contexte national et local particulièrement tendu aux urgences, cette nouvelle agression suscite une vive émotion au sein des équipes du CHR", souligne l'établissement.

Sa direction générale indique qu'elle "tient à afficher son soutien à ses équipes, à féliciter les agents de sécurité ainsi que les personnels des urgences pour leur courage et leur réactivité qui ont permis qu’aucun patient ne soit mis en danger, mais aussi l’ensemble des équipes mobilisées toute une partie de la nuit pour assurer la continuité de l’accès aux soins".

san/eh/APMnews

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METZ, 27 novembre 2019 (APMnews) - Le centre hospitalier régional (CHR) de Metz-Thionville a fait part de la "vive émotion" de ses personnels après l'agression d'agents travaillant aux urgences de l'hôpital de Thionville (Moselle) dans la soirée de mardi, qui a conduit à fermer une partie du service toute la nuit.

"Un patient de 49 ans admis au service des urgences de l’hôpital Bel-Air de Thionville, suite à son interpellation par les forces de l’ordre pour menace à l’arme blanche et en attente de transfert vers le centre hospitalier spécialisé [CHS] de Jury, a agressé hier soir, aux environs de 21 heures, plusieurs personnels du service des urgences", a indiqué le CHR mercredi dans un communiqué.

"Le patient, placé au départ des forces de l’ordre sur un lit de contention, est parvenu à se libérer et à se saisir d’une cigarette et d’un briquet. Repéré par l’un des soignants qui lui a demandé d’éteindre sa cigarette, il a commencé à s’agiter avant de saisir une bouteille d’ammoniac présente dans ses effets personnels. L’agent a immédiatement activé l’alarme pour travailleur isolé, déclenchant l’intervention immédiate de deux agents de sécurité suivis par plusieurs membres de l’équipe soignante".

Après avoir menacé les équipes, le patient les a aspergées avec l’ammoniac, "blessant deux agents de sécurité -dont l’un a été atteint à l’oeil- et incommodant cinq autres membres du personnel soignant, dont deux infirmières, une élève infirmière, un interne et un médecin".

Le patient a pu être "immédiatement maîtrisé par les agents de sécurité avec l’aide des personnels soignants". Ceux qui étaient blessés ou avaient été incommodés ont été pris en charge.

Le CHR ajoute que le service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de Moselle a été contacté "en raison de l’odeur puissante d’ammoniac et des risques supposés pour les patients et les personnels".

"Arrivés sur place, les pompiers ont procédé à des relevés et ont activé le système d’évacuation de l’air", précise-t-il.

L'établissement assure que, pendant toute la procédure, les patients des urgences pédiatriques "ont été sécurisés avec leur famille dans les salles d’examen, portes fermées, sous surveillance des personnels soignants".

Les patients présents à l’accueil des urgences "ont été déplacés et sécurisés à l’étage du bâtiment, également sous surveillance médicale".

Le CHR précise que ses équipes, "mobilisées sur place durant une partie de la nuit, ont procédé à la réorganisation des urgences pour garantir la permanence de l’accueil des patients" et que le centre 15 "a été prévenu pour réorienter les urgences absolues vers l’hôpital de Mercy", situé près de Metz.

"Après 45 minutes d’intervention, les patients présents aux urgences de l’hôpital Bel-Air de Thionville ont pu être réinstallés", ajoute-t-il.

Mais "par mesure de sécurité et sur décision de la direction générale du CHR, la zone d’accueil des urgences incriminée a été fermée jusqu'à mercredi matin, 6 heures".

"Dans un contexte national et local particulièrement tendu aux urgences, cette nouvelle agression suscite une vive émotion au sein des équipes du CHR", souligne l'établissement.

Sa direction générale indique qu'elle "tient à afficher son soutien à ses équipes, à féliciter les agents de sécurité ainsi que les personnels des urgences pour leur courage et leur réactivité qui ont permis qu’aucun patient ne soit mis en danger, mais aussi l’ensemble des équipes mobilisées toute une partie de la nuit pour assurer la continuité de l’accès aux soins".

san/eh/APMnews

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