Actualités de l'Urgence - APM
APH ET JEUNES MÉDECINS APPELLENT À LA "RESPONSABILITÉ POLITIQUE" DE L'ELYSÉE CONCERNANT LES MATERNITÉS
"Action praticiens hôpital et Jeunes médecins demandent de toute urgence un rendez-vous à Mme la ministre des solidarités et de la santé et à M. le président de la République afin de savoir quel sens a pour les pouvoirs publics le travail des professionnels auprès des femmes et des instances sanitaires", déclarent-ils dans leur communiqué.
Le 29 mars, Emmanuel Macron avait demandé au préfet de l'Oise de rouvrir le dossier de l'offre obstétrique à Creil (Oise), quelques semaines après le transfert de l'activité obstétrique à Senlis, distante de 10 km (cf dépêche du 03/04/2019 à 12:57).
"Écouter les patientes qui craignent un accouchement hors site (4 naissances sur 1.000 en France) est un devoir, mais ne doit pas se faire au prix d’une désinformation générale de la population en occultant les risques de maintenir des maternités aux équipes fragiles, instables et n’offrant pas toutes les garanties de sécurité", assurent les signataires.
"Après des mois de réunion sous l’égide de la direction générale de l’offre de soins (DGOS), l’avis des professionnels de santé basé sur des données objectives et visant à sécuriser la naissance est totalement méprisé, en particulier en ce qui concerne l’équilibre entre sécurité et proximité", déplorent-ils.
Les signataires affirment qu'ils seront "extrêmement vigilants sur les déclarations du président de la République concernant les maternités et l’offre de périnatalité".
'L’offre de périnatalité doit être élaborée dans un climat constructif et objectif entre l’ensemble des usagers et les professionnels de la naissance [...] et non se faire sous la pression politique et médiatique au détriment de la sécurité. Les médecins ont un devoir d’information objective des usagers, afin que ceux-ci puissent prendre une décision éclairée", poursuivent-ils, arguant que la mortalité maternelle liée aux hémorragies obstétricales a été divisée par 2 en 10 ans grâce aux "données objectives appliquées par les professionnels de la naissance".
Contacté par APMnews, le président d'APH, Jacques Trévidic, a expliqué observer un "virage à 180 degrés" des autorités nationales concernant la constitution d'un réseau de centres de périnatalité et de maternités priorisant la qualité de soins, tant à Creil qu'à Dinan (cf dépêche du 09/04/2019 à 18:22) ou encore Guingamp dans les Côtes-d'Armor (cf dépêche du 14/12/2018 à 18:59), sans concertation avec les professionnels.
Le 25 février, une tribune signée par 23 anesthésistes-réanimateurs, gynécologues, pédiatres et généralistes défendait les "nécessaires restructurations" de services obstétriques, rappelle-t-on (cf dépêche du 25/02/2019 à 11:31).
bd/ab/APMnews
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APH ET JEUNES MÉDECINS APPELLENT À LA "RESPONSABILITÉ POLITIQUE" DE L'ELYSÉE CONCERNANT LES MATERNITÉS
"Action praticiens hôpital et Jeunes médecins demandent de toute urgence un rendez-vous à Mme la ministre des solidarités et de la santé et à M. le président de la République afin de savoir quel sens a pour les pouvoirs publics le travail des professionnels auprès des femmes et des instances sanitaires", déclarent-ils dans leur communiqué.
Le 29 mars, Emmanuel Macron avait demandé au préfet de l'Oise de rouvrir le dossier de l'offre obstétrique à Creil (Oise), quelques semaines après le transfert de l'activité obstétrique à Senlis, distante de 10 km (cf dépêche du 03/04/2019 à 12:57).
"Écouter les patientes qui craignent un accouchement hors site (4 naissances sur 1.000 en France) est un devoir, mais ne doit pas se faire au prix d’une désinformation générale de la population en occultant les risques de maintenir des maternités aux équipes fragiles, instables et n’offrant pas toutes les garanties de sécurité", assurent les signataires.
"Après des mois de réunion sous l’égide de la direction générale de l’offre de soins (DGOS), l’avis des professionnels de santé basé sur des données objectives et visant à sécuriser la naissance est totalement méprisé, en particulier en ce qui concerne l’équilibre entre sécurité et proximité", déplorent-ils.
Les signataires affirment qu'ils seront "extrêmement vigilants sur les déclarations du président de la République concernant les maternités et l’offre de périnatalité".
'L’offre de périnatalité doit être élaborée dans un climat constructif et objectif entre l’ensemble des usagers et les professionnels de la naissance [...] et non se faire sous la pression politique et médiatique au détriment de la sécurité. Les médecins ont un devoir d’information objective des usagers, afin que ceux-ci puissent prendre une décision éclairée", poursuivent-ils, arguant que la mortalité maternelle liée aux hémorragies obstétricales a été divisée par 2 en 10 ans grâce aux "données objectives appliquées par les professionnels de la naissance".
Contacté par APMnews, le président d'APH, Jacques Trévidic, a expliqué observer un "virage à 180 degrés" des autorités nationales concernant la constitution d'un réseau de centres de périnatalité et de maternités priorisant la qualité de soins, tant à Creil qu'à Dinan (cf dépêche du 09/04/2019 à 18:22) ou encore Guingamp dans les Côtes-d'Armor (cf dépêche du 14/12/2018 à 18:59), sans concertation avec les professionnels.
Le 25 février, une tribune signée par 23 anesthésistes-réanimateurs, gynécologues, pédiatres et généralistes défendait les "nécessaires restructurations" de services obstétriques, rappelle-t-on (cf dépêche du 25/02/2019 à 11:31).
bd/ab/APMnews