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27/08 2021
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CH DU MANS: LE NOUVEAU DIRECTEUR VA PARACHEVER LA MODERNISATION ARCHITECTURALE ET PLANCHER SUR LE DÉFI DE L'ATTRACTIVITÉ

(Par Sylvie LAPOSTOLLE)

LE MANS, 27 août 2021 (APMnews) - Le nouveau directeur du centre hospitalier (CH) du Mans, Guillaume Laurent, va parachever la modernisation architecturale de l'établissement et s'attaquer au déficit d'attractivité du territoire qui bride un peu son activité et sa capacité à aider les autres hôpitaux, a-t-il indiqué à APMnews.

Arrivé de Rouen, Guillaume Laurent a pris ses fonctions le 16 août comme directeur des CH du Mans, de Saint-Calais, du Lude, de Château-du-Loir et de l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) de Bessé-sur-Braye, dans la Sarthe. Il succède à Olivier Bossard nommé directeur général du CHU de Saint-Etienne le 1er mars (cf dépêche du 15/06/2021 à 10:54).

Guillaume Laurent
Guillaume Laurent

Diplômé de l'Institut d'études politiques (IEP) de Rennes et ancien élève de l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP), Guillaume Laurent, 43 ans, a débuté sa carrière de directeur d'hôpital au CHU de Tours comme directeur adjoint chargé des finances avant de poursuivre en 2007 au CHR d'Orléans en tant que directeur des systèmes d'information et directeur de pôles. Il a ensuite exercé au CHU de Rennes comme directeur délégué de pôles et directeur des affaires médicales et des coopérations avant de rejoindre en 2015 le CHU de Rouen où il a été directeur général adjoint pendant près de 6 ans.

Guillaume Laurent sait pouvoir s'appuyer sur plusieurs atouts de l'établissement, à commencer par sa position centrale dans le système sanitaire de la Sarthe: "un CH très reconnu par tous les acteurs".

Les activités de médecine et de chirurgie se portent bien. Le CH du Mans (1.600 lits et places, 4.540 professionnels) est leader sur son bassin de population en médecine, obstétrique et chirurgie conventionnelle et il est "à quasi-égalité" avec le Pôle Santé Sud (clinique du Tertre Rouge et centre médico-chirurgical du Mans, Elsan) pour la chirurgie ambulatoire, a-t-il souligné.

De plus, le nouveau directeur s'est dit frappé par l'engagement, la motivation des équipes, "beaucoup d'entrain" malgré "la lassitude à la suite de la crise sanitaire". Il ressent "un fort engagement, une forte motivation" quand il passe du temps "en immersion" dans les services pour mieux connaître les équipes et écouter leur ressenti.

Le CH du Mans dispose aussi d'un beau patrimoine architectural avec les nouveaux bâtiments Madeleine-Brès et Plantagenêt ouverts fin 2020 et début 2021 (cf dépêche du 05/01/2021 à 17:26) pour l'ambulatoire et l'hospitalisation conventionnelle de médecine spécialisée qui offrent de bonnes conditions d'accueil des patients et de travail pour le personnel.

Il bénéficie en outre d'une bonne situation financière globale (en excédent depuis 5 ans). "Globalement, la situation financière est saine mais cela peut se retourner à partir de 2021 du fait de deux facteurs d'augmentation des charges: l'amortissement des nouveaux bâtiments et l'intérim médical et paramédical", a-t-il expliqué, prudent.

En 2020, l'établissement a enregistré "un léger excédent" de 2,8 M€ sur un budget principal de 360 M€, malgré la crise sanitaire, grâce aux compensations pour le Covid et à la garantie de financement (après un excédent de 2,5 M€ en 2019). Mais 2021 sera encore une année de transition concernant le Covid, a-t-il noté.

Les recettes du CH du Mans en hospitalisation complète sont affectées par les difficultés de recrutement. "Les capacités sont bridées par les postes médicaux et paramédicaux vacants", obligeant à fermer des lits temporairement, a ajouté le directeur.

Guillaume Laurent devra relever quatre enjeux pour le CH du Mans avec en premier lieu le défi de l'attractivité concernant les médecins et les paramédicaux. Olivier Bossard le pointait au moment de son départ (cf dépêche du 11/02/2021 à 11:33). Guillaume Laurent a cité 40 postes infirmiers vacants. L'intérim a coûté 7 M€ en 2020.

Il va s'y atteler avec le président de la commission médicale d'établissement (CME), le Dr François Goupil. Ce sera un travail "collectif" en interne, avec l'appui de l'agence régionale de santé (ARS) et aussi en collaboration avec la médecine de ville et les collectivités territoriales.

Le 2e défi est le positionnement territorial. Le CH du Mans doit pouvoir aider les autres établissements de la direction commune et du groupement hospitalier de territoire (GHT) de la Sarthe, dont il est l'établissement support, en "relais et en partenariat avec la médecine de ville pour faire évoluer l'offre hospitalière en parfaite coordination avec les médecins généralistes, qui ne sont pas nombreux", a poursuivi Guillaume Laurent.

Le maintien des services d'urgence est une difficulté prégnante du moment. Des fermetures temporaires répétées des services d'urgence des hôpitaux de Saint-Calais, Château-du-Loir à Montval-sur-Loir, La Ferté-Bernard et au Bailleul (Pôle santé Sarthe-et-Loir -PSSL) ont eu lieu cet été de nuit ou en journée faute de médecins, a rappelé cette semaine la fédération de la Sarthe du Parti communiste français (PCF) dans un communiqué.

"Cet été, la situation a été compliquée. Un tiers des postes sont vacants en médecine d'urgence sur le territoire", a reconnu le directeur. Un bilan de l'expérimentation de l'équipe paramédicale d'urgence (EPMU) à Montval-sur-Loir est en cours et semble positif pour la réponse d'urgence absolue en relais du Smur. Cette initiative devrait être dupliquée au CH de Saint-Calais tandis que les travaux se poursuivent sur les soins non programmés en journée, a-t-il indiqué. Pour la Ferté-Bernard et le PSSL dont la taille est plus importante, il faut maintenir le H24 avec l'aide des équipes du Mans.

D'autres spécialités restent fragiles du fait d'une offre libérale trop maigre comme la cardiologie, la neurologie, l'hépato-gastro-entérologie, l'ophtalmologie et la dermatologie. Le territoire va voir partir à la retraite beaucoup de médecins qui ont 65-66 ans. Le nombre de médecins généralistes est passé de 440 il y a 6-7 ans à 350 maintenant.

Parachever la modernisation architecturale

Concernant la modernisation architecturale, le directeur va continuer le schéma directeur immobilier pour terminer la modernisation du site principal, de manière soutenable avec des enjeux de parcours patient et de qualité des soins et d'accueil.

Après l'ouverture des deux nouveaux bâtiments, la réflexion se poursuit sur les urgences, le bloc opératoire et les soins critiques avec un projet de reconstruction qui est revu à l'aune de la crise sanitaire et des possibilités offertes par le Ségur de la santé en termes d'investissement.

"On travaille à un scénario plus large qui pourrait inclure les soins critiques, la réanimation, les urgences, le Samu, la cardiologie et la neurologie et l'imagerie, notamment l'interventionnel. Des échanges sont en cours pour préciser le périmètre et dans l'objectif de déposer un dossier en octobre-novembre", a indiqué le directeur.

Le CH du Mans enregistre une hausse continue de son activité aux urgences qui nécessite de réinterroger les surfaces. C'est le 2e service d'urgence en Pays de la Loire après le CHU de Nantes. Il développe une expérimentation de service d'accès aux soins (SAS). Par ailleurs, ses 17 lits de réanimation avec 13 lits de soins critiques adossés peuvent s'avérer "un peu justes" pour les pics épidémiques et en hiver. Une réflexion est en cours sur le sujet.

De plus, le centre de cancérologie de la Sarthe, en construction, ouvrira un premier bâtiment en 2022 (cf dépêche du 01/10/2020 à 18:05). Des travaux sont prévus aussi au CH de Saint-Calais pour 18 M€ (pour le sanitaire). Un projet architectural de 40 M€ au total (avec l'Ehpad) a été soumis et est en attente d'arbitrage (cf APM SL6QSA3DJ-4).

La transition écologique en fil conducteur

Enfin, Guillaume Laurent veut mettre en place la transition écologique, une préoccupation partagée par les jeunes générations qui devrait aider à recruter. Cela concerne les transports, la gestion des déchets, la consommation d'énergie ou de médicaments.

"Il y a déjà des actions en place sur la gestion des déchets, la mobilité douce (parkings sécurisés pour vélos) et sur la consommation d'énergie. Il s'agit de donner une visibilité plus grande, d'en faire un des fils conducteurs et de bâtir un programme pluriannuel de transition énergétique", explique-t-il.

Le directeur veut intégrer une dimension écologique dans chaque projet notamment pour les évolutions architecturales et de mesurer l'évolution avec des objectifs annuels en suivant des indicateurs.

Interrogé sur la 4e vague du Covid, Guillaume Laurent indique que "le niveau actuel est compatible avec la reprise des activités chirurgicales". Le CH accueille une vingtaine de patients Covid dont deux en réanimation actuellement.

sl/ab/APMnews

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(Par Sylvie LAPOSTOLLE)

LE MANS, 27 août 2021 (APMnews) - Le nouveau directeur du centre hospitalier (CH) du Mans, Guillaume Laurent, va parachever la modernisation architecturale de l'établissement et s'attaquer au déficit d'attractivité du territoire qui bride un peu son activité et sa capacité à aider les autres hôpitaux, a-t-il indiqué à APMnews.

Arrivé de Rouen, Guillaume Laurent a pris ses fonctions le 16 août comme directeur des CH du Mans, de Saint-Calais, du Lude, de Château-du-Loir et de l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) de Bessé-sur-Braye, dans la Sarthe. Il succède à Olivier Bossard nommé directeur général du CHU de Saint-Etienne le 1er mars (cf dépêche du 15/06/2021 à 10:54).

Guillaume Laurent
Guillaume Laurent

Diplômé de l'Institut d'études politiques (IEP) de Rennes et ancien élève de l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP), Guillaume Laurent, 43 ans, a débuté sa carrière de directeur d'hôpital au CHU de Tours comme directeur adjoint chargé des finances avant de poursuivre en 2007 au CHR d'Orléans en tant que directeur des systèmes d'information et directeur de pôles. Il a ensuite exercé au CHU de Rennes comme directeur délégué de pôles et directeur des affaires médicales et des coopérations avant de rejoindre en 2015 le CHU de Rouen où il a été directeur général adjoint pendant près de 6 ans.

Guillaume Laurent sait pouvoir s'appuyer sur plusieurs atouts de l'établissement, à commencer par sa position centrale dans le système sanitaire de la Sarthe: "un CH très reconnu par tous les acteurs".

Les activités de médecine et de chirurgie se portent bien. Le CH du Mans (1.600 lits et places, 4.540 professionnels) est leader sur son bassin de population en médecine, obstétrique et chirurgie conventionnelle et il est "à quasi-égalité" avec le Pôle Santé Sud (clinique du Tertre Rouge et centre médico-chirurgical du Mans, Elsan) pour la chirurgie ambulatoire, a-t-il souligné.

De plus, le nouveau directeur s'est dit frappé par l'engagement, la motivation des équipes, "beaucoup d'entrain" malgré "la lassitude à la suite de la crise sanitaire". Il ressent "un fort engagement, une forte motivation" quand il passe du temps "en immersion" dans les services pour mieux connaître les équipes et écouter leur ressenti.

Le CH du Mans dispose aussi d'un beau patrimoine architectural avec les nouveaux bâtiments Madeleine-Brès et Plantagenêt ouverts fin 2020 et début 2021 (cf dépêche du 05/01/2021 à 17:26) pour l'ambulatoire et l'hospitalisation conventionnelle de médecine spécialisée qui offrent de bonnes conditions d'accueil des patients et de travail pour le personnel.

Il bénéficie en outre d'une bonne situation financière globale (en excédent depuis 5 ans). "Globalement, la situation financière est saine mais cela peut se retourner à partir de 2021 du fait de deux facteurs d'augmentation des charges: l'amortissement des nouveaux bâtiments et l'intérim médical et paramédical", a-t-il expliqué, prudent.

En 2020, l'établissement a enregistré "un léger excédent" de 2,8 M€ sur un budget principal de 360 M€, malgré la crise sanitaire, grâce aux compensations pour le Covid et à la garantie de financement (après un excédent de 2,5 M€ en 2019). Mais 2021 sera encore une année de transition concernant le Covid, a-t-il noté.

Les recettes du CH du Mans en hospitalisation complète sont affectées par les difficultés de recrutement. "Les capacités sont bridées par les postes médicaux et paramédicaux vacants", obligeant à fermer des lits temporairement, a ajouté le directeur.

Guillaume Laurent devra relever quatre enjeux pour le CH du Mans avec en premier lieu le défi de l'attractivité concernant les médecins et les paramédicaux. Olivier Bossard le pointait au moment de son départ (cf dépêche du 11/02/2021 à 11:33). Guillaume Laurent a cité 40 postes infirmiers vacants. L'intérim a coûté 7 M€ en 2020.

Il va s'y atteler avec le président de la commission médicale d'établissement (CME), le Dr François Goupil. Ce sera un travail "collectif" en interne, avec l'appui de l'agence régionale de santé (ARS) et aussi en collaboration avec la médecine de ville et les collectivités territoriales.

Le 2e défi est le positionnement territorial. Le CH du Mans doit pouvoir aider les autres établissements de la direction commune et du groupement hospitalier de territoire (GHT) de la Sarthe, dont il est l'établissement support, en "relais et en partenariat avec la médecine de ville pour faire évoluer l'offre hospitalière en parfaite coordination avec les médecins généralistes, qui ne sont pas nombreux", a poursuivi Guillaume Laurent.

Le maintien des services d'urgence est une difficulté prégnante du moment. Des fermetures temporaires répétées des services d'urgence des hôpitaux de Saint-Calais, Château-du-Loir à Montval-sur-Loir, La Ferté-Bernard et au Bailleul (Pôle santé Sarthe-et-Loir -PSSL) ont eu lieu cet été de nuit ou en journée faute de médecins, a rappelé cette semaine la fédération de la Sarthe du Parti communiste français (PCF) dans un communiqué.

"Cet été, la situation a été compliquée. Un tiers des postes sont vacants en médecine d'urgence sur le territoire", a reconnu le directeur. Un bilan de l'expérimentation de l'équipe paramédicale d'urgence (EPMU) à Montval-sur-Loir est en cours et semble positif pour la réponse d'urgence absolue en relais du Smur. Cette initiative devrait être dupliquée au CH de Saint-Calais tandis que les travaux se poursuivent sur les soins non programmés en journée, a-t-il indiqué. Pour la Ferté-Bernard et le PSSL dont la taille est plus importante, il faut maintenir le H24 avec l'aide des équipes du Mans.

D'autres spécialités restent fragiles du fait d'une offre libérale trop maigre comme la cardiologie, la neurologie, l'hépato-gastro-entérologie, l'ophtalmologie et la dermatologie. Le territoire va voir partir à la retraite beaucoup de médecins qui ont 65-66 ans. Le nombre de médecins généralistes est passé de 440 il y a 6-7 ans à 350 maintenant.

Parachever la modernisation architecturale

Concernant la modernisation architecturale, le directeur va continuer le schéma directeur immobilier pour terminer la modernisation du site principal, de manière soutenable avec des enjeux de parcours patient et de qualité des soins et d'accueil.

Après l'ouverture des deux nouveaux bâtiments, la réflexion se poursuit sur les urgences, le bloc opératoire et les soins critiques avec un projet de reconstruction qui est revu à l'aune de la crise sanitaire et des possibilités offertes par le Ségur de la santé en termes d'investissement.

"On travaille à un scénario plus large qui pourrait inclure les soins critiques, la réanimation, les urgences, le Samu, la cardiologie et la neurologie et l'imagerie, notamment l'interventionnel. Des échanges sont en cours pour préciser le périmètre et dans l'objectif de déposer un dossier en octobre-novembre", a indiqué le directeur.

Le CH du Mans enregistre une hausse continue de son activité aux urgences qui nécessite de réinterroger les surfaces. C'est le 2e service d'urgence en Pays de la Loire après le CHU de Nantes. Il développe une expérimentation de service d'accès aux soins (SAS). Par ailleurs, ses 17 lits de réanimation avec 13 lits de soins critiques adossés peuvent s'avérer "un peu justes" pour les pics épidémiques et en hiver. Une réflexion est en cours sur le sujet.

De plus, le centre de cancérologie de la Sarthe, en construction, ouvrira un premier bâtiment en 2022 (cf dépêche du 01/10/2020 à 18:05). Des travaux sont prévus aussi au CH de Saint-Calais pour 18 M€ (pour le sanitaire). Un projet architectural de 40 M€ au total (avec l'Ehpad) a été soumis et est en attente d'arbitrage (cf APM SL6QSA3DJ-4).

La transition écologique en fil conducteur

Enfin, Guillaume Laurent veut mettre en place la transition écologique, une préoccupation partagée par les jeunes générations qui devrait aider à recruter. Cela concerne les transports, la gestion des déchets, la consommation d'énergie ou de médicaments.

"Il y a déjà des actions en place sur la gestion des déchets, la mobilité douce (parkings sécurisés pour vélos) et sur la consommation d'énergie. Il s'agit de donner une visibilité plus grande, d'en faire un des fils conducteurs et de bâtir un programme pluriannuel de transition énergétique", explique-t-il.

Le directeur veut intégrer une dimension écologique dans chaque projet notamment pour les évolutions architecturales et de mesurer l'évolution avec des objectifs annuels en suivant des indicateurs.

Interrogé sur la 4e vague du Covid, Guillaume Laurent indique que "le niveau actuel est compatible avec la reprise des activités chirurgicales". Le CH accueille une vingtaine de patients Covid dont deux en réanimation actuellement.

sl/ab/APMnews

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