Actualités de l'Urgence - APM
CHU DE BORDEAUX: FERMETURE D'UNE UNITÉ DE MÉDECINE POST-URGENCE EN RAISON D'UNE VAGUE D'ARRÊTS MALADIE
Plus de la moitié des infirmiers et aides-soignants du service des urgences de Saint-André sont en arrêt maladie, depuis mercredi, a-t-on appris auprès d'une infirmière membre du collectif Inter-urgences.
Le CHU de Bordeaux a précisé que cette unité de médecine post-urgence "a été fermée pour assurer en priorité l’accueil des patients aux urgences". Ainsi "les patients nécessitant une hospitalisation sont accueillis dans d’autres unités de médecine du CHU".
L'établissement a signifié que "l'accueil des urgences de l’hôpital Saint-André reste ouvert 24h/24, 7 jours/7" , que "tous les patients sont pris en charge" et que "la qualité et la sécurité des soins sont assurées".
Interrogée par APMnews jeudi, l'infirmière membre du collectif Inter-urgences a souligné que l'effectif minimum des urgences de Saint-André doit être en temps normal de 10 aides-soignants et 13 infirmiers dans la journée, 4 aides-soignants et 6 infirmiers la nuit.
Les arrêts maladie au sein des urgences de Saint-André traduisent l'aboutissement d'un "processus de fatigue chronique et d'épuisement professionnel, en germe depuis trois ans, et majoré depuis le début de la grève", a-t-elle fait valoir. Elle a évoqué 4 accidents du travail survenus en quelques jours. Le personnel de ce service, qui accueille environ 22.000 patients par an, est en grève depuis le 13 mai, rappelle-t-on (cf dépêche du 10/05/2019 à 15:48).
"Les revendications des personnels du service rejoignent celles portées au niveau national" par le collectif (cf dépêche du 06/06/2019 à 19:43), a-t-elle précisé (augmentation de 75 points d'indice brut, moyens physiques et techniques supplémentaires...).
L'infirmière a également évoqué des revendications propres aux problématiques locales. Ainsi, les personnels mobilisés réclament qu'un infirmier et un aide-soignant soient présents "H24" au niveau d'un hall n'ayant pas de personnel spécifique, situé au centre du service, qui représente une "zone-tampon pouvant accueillir jusqu'à 18 brancards", notamment. Ils réclament également la mise en place d'effectifs qui prennent en compte l'absentéisme.
L'infirmière a évoqué trois rencontres avec la direction depuis le début du mouvement qui n'avaient pas donné satisfaction aux personnes mobilisées.
Le CHU de Bordeaux a assuré dans son communiqué maintenir "son attitude d’écoute et de dialogue systématique" et indiqué que "les propositions de la direction générale portent sur des renforts d’effectifs", avec pour "priorité" "d'aboutir à un consensus rapidement".
L'établissement a souligné que ses préoccupations restent "la surveillance des patients admis aux urgences", "la garantie de leur sécurité" et "les conditions de travail des professionnels".
jyp/nc/APMnews
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CHU DE BORDEAUX: FERMETURE D'UNE UNITÉ DE MÉDECINE POST-URGENCE EN RAISON D'UNE VAGUE D'ARRÊTS MALADIE
Plus de la moitié des infirmiers et aides-soignants du service des urgences de Saint-André sont en arrêt maladie, depuis mercredi, a-t-on appris auprès d'une infirmière membre du collectif Inter-urgences.
Le CHU de Bordeaux a précisé que cette unité de médecine post-urgence "a été fermée pour assurer en priorité l’accueil des patients aux urgences". Ainsi "les patients nécessitant une hospitalisation sont accueillis dans d’autres unités de médecine du CHU".
L'établissement a signifié que "l'accueil des urgences de l’hôpital Saint-André reste ouvert 24h/24, 7 jours/7" , que "tous les patients sont pris en charge" et que "la qualité et la sécurité des soins sont assurées".
Interrogée par APMnews jeudi, l'infirmière membre du collectif Inter-urgences a souligné que l'effectif minimum des urgences de Saint-André doit être en temps normal de 10 aides-soignants et 13 infirmiers dans la journée, 4 aides-soignants et 6 infirmiers la nuit.
Les arrêts maladie au sein des urgences de Saint-André traduisent l'aboutissement d'un "processus de fatigue chronique et d'épuisement professionnel, en germe depuis trois ans, et majoré depuis le début de la grève", a-t-elle fait valoir. Elle a évoqué 4 accidents du travail survenus en quelques jours. Le personnel de ce service, qui accueille environ 22.000 patients par an, est en grève depuis le 13 mai, rappelle-t-on (cf dépêche du 10/05/2019 à 15:48).
"Les revendications des personnels du service rejoignent celles portées au niveau national" par le collectif (cf dépêche du 06/06/2019 à 19:43), a-t-elle précisé (augmentation de 75 points d'indice brut, moyens physiques et techniques supplémentaires...).
L'infirmière a également évoqué des revendications propres aux problématiques locales. Ainsi, les personnels mobilisés réclament qu'un infirmier et un aide-soignant soient présents "H24" au niveau d'un hall n'ayant pas de personnel spécifique, situé au centre du service, qui représente une "zone-tampon pouvant accueillir jusqu'à 18 brancards", notamment. Ils réclament également la mise en place d'effectifs qui prennent en compte l'absentéisme.
L'infirmière a évoqué trois rencontres avec la direction depuis le début du mouvement qui n'avaient pas donné satisfaction aux personnes mobilisées.
Le CHU de Bordeaux a assuré dans son communiqué maintenir "son attitude d’écoute et de dialogue systématique" et indiqué que "les propositions de la direction générale portent sur des renforts d’effectifs", avec pour "priorité" "d'aboutir à un consensus rapidement".
L'établissement a souligné que ses préoccupations restent "la surveillance des patients admis aux urgences", "la garantie de leur sécurité" et "les conditions de travail des professionnels".
jyp/nc/APMnews