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29/05 2020
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CORONAVIRUS: 9,7% DE LA POPULATION DU MORBIHAN AURAIT ÉTÉ EN CONTACT AVEC LE VIRUS AVANT LE 1ER MAI

Près de 10% de la population du Morbihan (9,7%) aurait été en contact avec le SarS-CoV-2, selon une étude menée début mai auprès d’un échantillon de 1.252 personnes représentatif de la population de ce département qui a eu des foyers initiaux (Carnac, Auray, Saint-Pierre-Quiberon). Ainsi, sur les 755.000 habitants du Morbihan, au 1er mai, plus de 70.000 auraient été contaminés par le virus et auraient développé des anticorps.

Lancée à l’initiative du conseil départemental du Morbihan, sous le pilotage scientifique d’un conseil présidé par le Pr Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale à l’université de Genève, cette étude séro-épidémiologique de terrain a été réalisée par analyse sérologique des sérums de sang prélevés en routine dans des laboratoires de ville et établissements de santé du département auprès de personnes préalablement informées. Des tests ELISA, dont deux déjà validés par le Centre national de référence (CNR), de trois fabricants différents ont été utilisés. L'analyse des données a été conduite par la société vannetaise OpenHealth.

Le constat s’impose d’une prévalence de la maladie sensiblement plus élevée que ne l’indiquent les modélisations du ministère de la santé et donc d’une létalité plus faible: la présence d’anticorps IgG concerne 5,4% de la population; IgG+IgA, 9% de la population et IgG+IgA+IgM, 9,7% de la population morbihannaise. Ceci démontre aussi une circulation passée du virus importante au sein de la population du Morbihan, toutes zones confondues, bien au-delà des cas sévères hospitalisés, ou cas positifs testés remontés par l’agence régionale de santé (ARS) Bretagne, et suggèrent un taux significatif de cas asymptomatiques ou pauci-symptomatiques. Des analyses complémentaires seront réalisées prochainement en ciblant notamment des catégories de population par strate d’âge et en testant des sérums prélevés sur d’autres périodes.

Communiqué du conseil départemental du 28 mai

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CORONAVIRUS: 9,7% DE LA POPULATION DU MORBIHAN AURAIT ÉTÉ EN CONTACT AVEC LE VIRUS AVANT LE 1ER MAI

Près de 10% de la population du Morbihan (9,7%) aurait été en contact avec le SarS-CoV-2, selon une étude menée début mai auprès d’un échantillon de 1.252 personnes représentatif de la population de ce département qui a eu des foyers initiaux (Carnac, Auray, Saint-Pierre-Quiberon). Ainsi, sur les 755.000 habitants du Morbihan, au 1er mai, plus de 70.000 auraient été contaminés par le virus et auraient développé des anticorps.

Lancée à l’initiative du conseil départemental du Morbihan, sous le pilotage scientifique d’un conseil présidé par le Pr Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale à l’université de Genève, cette étude séro-épidémiologique de terrain a été réalisée par analyse sérologique des sérums de sang prélevés en routine dans des laboratoires de ville et établissements de santé du département auprès de personnes préalablement informées. Des tests ELISA, dont deux déjà validés par le Centre national de référence (CNR), de trois fabricants différents ont été utilisés. L'analyse des données a été conduite par la société vannetaise OpenHealth.

Le constat s’impose d’une prévalence de la maladie sensiblement plus élevée que ne l’indiquent les modélisations du ministère de la santé et donc d’une létalité plus faible: la présence d’anticorps IgG concerne 5,4% de la population; IgG+IgA, 9% de la population et IgG+IgA+IgM, 9,7% de la population morbihannaise. Ceci démontre aussi une circulation passée du virus importante au sein de la population du Morbihan, toutes zones confondues, bien au-delà des cas sévères hospitalisés, ou cas positifs testés remontés par l’agence régionale de santé (ARS) Bretagne, et suggèrent un taux significatif de cas asymptomatiques ou pauci-symptomatiques. Des analyses complémentaires seront réalisées prochainement en ciblant notamment des catégories de population par strate d’âge et en testant des sérums prélevés sur d’autres périodes.

Communiqué du conseil départemental du 28 mai

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