Actualités de l'Urgence - APM
COVID-19: DEUX NIVEAUX D'ALERTE DIFFÉRENTS DANS LA FONCTIONNALITÉ "SIGNAL" DE TOUSANTICOVID
Le secrétaire d'Etat chargé de la transition numérique, Cédric O, a donné les grandes lignes de cette fonctionnalité dans un entretien publié mardi matin par Le Parisien (cf dépêche du 25/05/2021 à 11:59). Elle est distincte de la fonction "carnet", qui permet de présenter un résultat de test et une preuve de vaccination certifiés (cf dépêche du 19/04/2021 à 17:06).
A partir du 9 juin, les bars, restaurants et salles de sport auront l'obligation de proposer un cahier de rappel papier et un QR code à scanner à l'aide de l'application TousAntiCovid, qui enregistre un code correspondant au lieu visité et un horodatage, a fait savoir la DGS mardi après-midi.
Parallèlement, les clients auront l'obligation d'utiliser le cahier papier ou le QR code, et pourront se voir refuser l'accès à l'établissement en cas de refus de s'enregistrer sur un des deux supports.
Si une personne ayant scanné un QR code se déclare positive au Covid-19 dans l'application, les autres clients présents pendant la même plage horaire seront alertés qu'ils ont été potentiellement exposés. Le lieu où a lieu la potentielle contamination ne sera pas précisé, mais "il y aura une notion de date à un jour près", a précisé la DGS.
Les alertes reçues pourront être de deux types.
Une alerte orange signifie qu’"au moins une personne contagieuse et positive était dans ce même lieu et s'est déclarée dans l'application", est-il résumé dans le dossier de presse diffusé mardi.
Les consignes "sont alors d'aller se faire tester immédiatement, de limiter ses contacts et de surveiller ses symptômes".
Les personnes recevant une notification orange "n'ont pas le statut de contact à risque", et à ce titre ne pourront pas bénéficier d'un accès prioritaire à un test prioritaire de dépistage, a précisé la DGS.
Une alerte rouge "signifie qu'un cluster a été détecté", c'est-à-dire que "trois personnes devenues positives ont fréquenté ce même lieu pendant la période où elles sont susceptibles d'avoir été contaminées", et qu’"un 'super- contaminant' aurait pu être présent dans ce lieu".
Dans ce cas, l'utilisateur est considéré comme un contact à risque élevé, et doit "s'isoler et se faire tester immédiatement".
"La validité du scan durera 2 heures", est-il indiqué dans le dossier de presse. En cas de présence supérieure à 2 heures dans un même établissement, il faudrait donc scanner de nouveau le QR code pour s'assurer d'être alerté en cas de risque, note-t-on.
Un nouveau protocole, Clea
Un nouveau protocole, baptisé Clea, a été développé pour cette fonctionnalité. Il se distingue du protocole Robert, utilisé pour le traçage des contacts à l'aide du Bluetooth, qu'il "complète", a commenté la DGS.
"Les utilisateurs présents dans le même lieu sur la même plage horaire ne fournissent aucune information [aux serveurs de TousAntiCovid]. C'est le serveur central qui transmet régulièrement à l'application une liste anonyme avec les informations des lieux qui présentent un risque (code du lieu et horodatage) afin que les téléphones comparent chacun avec son journal des visites et détectent un éventuel risque", est-il expliqué dans le dossier de presse.
Les données enregistrées seront stockées sur le téléphone de l'utilisateur pendant 14 jours puis effacées automatiquement.
Ces modifications s'appuient sur le décret du 12 février 2021, est-il précisé (cf dépêche du 15/02/2021 à 14:07).
Ce décret était accompagné d'une délibération de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), qui a estimé que "l'utilité, au stade actuel de la lutte contre l'épidémie, d'un dispositif complémentaire d'identification des contacts à risque de contamination est suffisamment démontrée", est-il indiqué dans le dossier de presse (cf dépêche du 15/02/2021 à 14:07).
Interrogée par APMnews sur une éventuelle publication des statistiques calculées "pour suivre l’évolution de l’épidémie et mieux adapter les paramètres de l’application" (cf dépêche du 08/04/2021 à 10:34), la DGS a indiqué "travailler à un affinage des remontées de données" et "envisager" de nouveaux indicateurs sur les différents types d'alertes.
Mardi à 16h, l'application recensait près de 16,7 millions d’"enregistrements nets" (cf dépêche du 13/11/2020 à 11:00), 196.138 notifications envoyées et 313.435 cas positifs déclarés.
lc/nc/APMnews
Informations professionnelles
- AFMU
- Agenda
- Annonces de postes
- Annuaire de l'urgence
- Audits
- Calculateurs
- Cas cliniques
- Cochrane PEC
- Consensus
- Consensus SFMU
- COVID-19
- DynaMed
- E-learning
- Géodes
- Grand public
- Librairie
- Médecine factuelle
- Outils professionnels
- Portail de l'urgence
- Recherche avancée
- Référentiels SFMU
- Textes réglementaires
- UrgencesDPC
- Webinaire
- Weblettre
COVID-19: DEUX NIVEAUX D'ALERTE DIFFÉRENTS DANS LA FONCTIONNALITÉ "SIGNAL" DE TOUSANTICOVID
Le secrétaire d'Etat chargé de la transition numérique, Cédric O, a donné les grandes lignes de cette fonctionnalité dans un entretien publié mardi matin par Le Parisien (cf dépêche du 25/05/2021 à 11:59). Elle est distincte de la fonction "carnet", qui permet de présenter un résultat de test et une preuve de vaccination certifiés (cf dépêche du 19/04/2021 à 17:06).
A partir du 9 juin, les bars, restaurants et salles de sport auront l'obligation de proposer un cahier de rappel papier et un QR code à scanner à l'aide de l'application TousAntiCovid, qui enregistre un code correspondant au lieu visité et un horodatage, a fait savoir la DGS mardi après-midi.
Parallèlement, les clients auront l'obligation d'utiliser le cahier papier ou le QR code, et pourront se voir refuser l'accès à l'établissement en cas de refus de s'enregistrer sur un des deux supports.
Si une personne ayant scanné un QR code se déclare positive au Covid-19 dans l'application, les autres clients présents pendant la même plage horaire seront alertés qu'ils ont été potentiellement exposés. Le lieu où a lieu la potentielle contamination ne sera pas précisé, mais "il y aura une notion de date à un jour près", a précisé la DGS.
Les alertes reçues pourront être de deux types.
Une alerte orange signifie qu’"au moins une personne contagieuse et positive était dans ce même lieu et s'est déclarée dans l'application", est-il résumé dans le dossier de presse diffusé mardi.
Les consignes "sont alors d'aller se faire tester immédiatement, de limiter ses contacts et de surveiller ses symptômes".
Les personnes recevant une notification orange "n'ont pas le statut de contact à risque", et à ce titre ne pourront pas bénéficier d'un accès prioritaire à un test prioritaire de dépistage, a précisé la DGS.
Une alerte rouge "signifie qu'un cluster a été détecté", c'est-à-dire que "trois personnes devenues positives ont fréquenté ce même lieu pendant la période où elles sont susceptibles d'avoir été contaminées", et qu’"un 'super- contaminant' aurait pu être présent dans ce lieu".
Dans ce cas, l'utilisateur est considéré comme un contact à risque élevé, et doit "s'isoler et se faire tester immédiatement".
"La validité du scan durera 2 heures", est-il indiqué dans le dossier de presse. En cas de présence supérieure à 2 heures dans un même établissement, il faudrait donc scanner de nouveau le QR code pour s'assurer d'être alerté en cas de risque, note-t-on.
Un nouveau protocole, Clea
Un nouveau protocole, baptisé Clea, a été développé pour cette fonctionnalité. Il se distingue du protocole Robert, utilisé pour le traçage des contacts à l'aide du Bluetooth, qu'il "complète", a commenté la DGS.
"Les utilisateurs présents dans le même lieu sur la même plage horaire ne fournissent aucune information [aux serveurs de TousAntiCovid]. C'est le serveur central qui transmet régulièrement à l'application une liste anonyme avec les informations des lieux qui présentent un risque (code du lieu et horodatage) afin que les téléphones comparent chacun avec son journal des visites et détectent un éventuel risque", est-il expliqué dans le dossier de presse.
Les données enregistrées seront stockées sur le téléphone de l'utilisateur pendant 14 jours puis effacées automatiquement.
Ces modifications s'appuient sur le décret du 12 février 2021, est-il précisé (cf dépêche du 15/02/2021 à 14:07).
Ce décret était accompagné d'une délibération de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), qui a estimé que "l'utilité, au stade actuel de la lutte contre l'épidémie, d'un dispositif complémentaire d'identification des contacts à risque de contamination est suffisamment démontrée", est-il indiqué dans le dossier de presse (cf dépêche du 15/02/2021 à 14:07).
Interrogée par APMnews sur une éventuelle publication des statistiques calculées "pour suivre l’évolution de l’épidémie et mieux adapter les paramètres de l’application" (cf dépêche du 08/04/2021 à 10:34), la DGS a indiqué "travailler à un affinage des remontées de données" et "envisager" de nouveaux indicateurs sur les différents types d'alertes.
Mardi à 16h, l'application recensait près de 16,7 millions d’"enregistrements nets" (cf dépêche du 13/11/2020 à 11:00), 196.138 notifications envoyées et 313.435 cas positifs déclarés.
lc/nc/APMnews