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01/04 2020
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COVID-19 EN PAYS DE LA LOIRE: L'ARS SE PRÉPARE "AU PIRE"

NANTES, 1er avril 2020 (APMnews) - L'agence régionale de santé (ARS) Pays de la Loire se prépare "au pire" en voyant le virus circuler de plus en plus activement sur son territoire, a déclaré son directeur général, Jean-Jacques Coiplet mardi, lors d'un point presse téléphonique pour dresser le bilan de ses actions.

"Le virus circule très activement dans notre région, même si nous sommes moins exposés que d'autres territoires comme le Grand Est, l'Ile-de-France, les Hauts-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté. On a actuellement une France coupée en deux entre l'Ouest et l'Est", a déclaré le directeur général de l'ARS.

"Mais pour autant, le nombre de cas confirmés augmente avec 916 cas mardi contre 852 la veille et une incidence de 24,1 cas pour 100.000 habitants maintenant", a-t-il ajouté. Elle était de 12,12 cas pour 100.000 habitants jeudi (cf dépêche du 26/03/2020 à 19:14).

"Tous les départements ont dépassé le seuil épidémique. La Vendée est à 13 cas pour 100.000. Mais la Mayenne, à 32,1 cas, et la Sarthe, à 43 cas, sont au-dessus de la moyenne régionale", a-t-il précisé.

Autre indicateur, le nombre de patients en réanimation a augmenté de 16 en 24 heures à 132 personnes contre 116 la veille. "Notre nombre de patients en réanimation augmente de 10-20 par jour", a-t-il souligné. La région s'est mobilisée pour préparer 510 lits de réanimation, rappelle-t-on. Actuellement, 50 patients sont en réanimation en Loire-Atlantique, 34 en Maine-et-Loire, 24 dans la Sarthe; 9 en Mayenne et 15 en Vendée.

Le DG de l'ARS a autorisé "32 lits supplémentaires pour le privé" citant 8 lits à l'hôpital privé du Confluent, près de Nantes (groupe Vivalto Santé), 20 à la clinique Saint-Joseph à Angers, 10 à la clinique de l'Anjou à Angers plus 4 au centre hospitalier du Haut-Anjou à Château-Gonthier (Mayenne).

"On se prépare au pire, mais pour l'instant le nombre de patients en réanimation reste dans une courbe bien moindre que ce qu'ont connu les régions les plus confrontées" à l'épidémie, a commenté le directeur général.

Le nombre de personnes hospitalisées arrivait à 510 mardi. Par ailleurs, 256 ont pu regagner leur domicile.

Les décès ont fortement augmenté: 71 mardi contre 58 la veille et 24 jeudi dernier avec 31 décès en Loire-Atlantique, 18 en Maine-et-Loire, 8 en Mayenne, 9 en Sarthe et 5 en Vendée.

Concernant les 20 patients accueillis jeudi par le premier transport ferroviaire provenant du Grand Est, leur état est "stable", a indiqué le DG de l'ARS. Lors d'un point presse tenu mardi par le CHU d'Angers sur le lancement d'une étude clinique, il a été indiqué que les 6 patients transférés à Angers étaient "toujours sous respirateur" et qu'il est "trop tôt" pour arrêter. Ils sont stables, 2 patients présentant même une "amélioration significative".

"Pour l'instant, pas d'autre transfert n'est envisagé", mais la région se met en ordre de marche pour être à nouveau solidaire tout en veillant à répondre aux besoins de sa population, a décrit Jean-Jacques Coiplet.

Des chiffres encore à consolider en Ehpad

Pour les établissements médico-sociaux, le recensement via le portail mis en place depuis samedi fait remonter 80 signalements (62,5% des signalements concernent des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, Ehpad) recouvrant 156 résidents suspects Covid et 120 professionnels suspects Covid. Au total, 19 résidents sont hospitalisés et 11 sont décédés dont 3 à l'hôpital et figurent donc dans le bilan de 71 décès pour la région.

Ces chiffres sont en cours de consolidation et feront l’objet d’un point complet jeudi. Ils diffèrent des premiers chiffres rendus publics dans cette région mais tous les recoupements n'ont pas encore été faits. Jeudi, par un autre outil, le recensement avait signalé 67 établissements concernés dont 52 Ehpad avec 237 résidents touchés (confirmés ou suspects) plus 87 salariés, et 7 décès sont à déplorer.

"Le secteur médico-social est impacté lui aussi", a noté le DG d'ARS.

Jean-Jacques Coiplet va rencontrer les présidents des 5 départements pour créer une cellule avec des agents de l'ARS et des membres des conseils départementaux pour accompagner "tous les jours" chaque établissement sur tous les sujets de préoccupation: en cas de personnes touchées, besoins en masques, mesures d'hygiène, besoins en personnel, afin "de préserver ces personnes qu'elles soient résidentes en Ehpad ou vivant avec un handicap".

Il a annoncé qu'il présenterait vendredi un plan d'action régional sur la santé mentale. "Il ne faut pas oublier ces patients avec les mesures de confinement et dans l'ambiance anxiogène" du moment, a-t-il noté.

L'ARS a "très rapidement poussé les actions favorables à la téléconsultation notamment vers les Ehpad et maintenant pour les personnes vivant avec un handicap. L'ensemble des établissements médico-sociaux de la région seront équipés de manière effective la semaine prochaine", a indiqué Laurence Browaeys, directrice de l’appui à la transformation et de l’accompagnement à l'ARS.

En libéral, elle a relevé une "explosion des actes de téléconsultation au niveau national" qui s'observe aussi en Pays de la Loire avec 5.651 téléconsultations sur la plateforme régionale de télémédecine depuis le 16 mars avec une augmentation moyenne de 90 téléconsultations par jour (hors week-end). Elle a cité 890 téléconsultations la veille sur cette plateforme, sans parler des acteurs privés. Elle a noté une "explosion des téléconsultations de spécialistes de la psychiatrie".

Les masques sont arrivés et continuent d'arriver

"La situation est tendue mais en voie d'être résolue" pour les masques de protection, a indiqué Nicolas Durand, directeur général adjoint de l'ARS.

Par le circuit des groupements hospitaliers de territoire (GHT) qui repose sur la production nationale et la réserve d'Etat, 760.000 masques chirurgicaux ont été distribués du 26 au 29 mars aux établissements (280.000), aux Ehpad (200.000), aux établissements d'hébergement de personnes en situation de handicap (40.000), aux services de soins et d'accompagnement à domicile (58.000) et aux transporteurs sanitaires dont les services départementaux d’incendie et de secours -Sdis- (33.000). Une nouvelle dotation de plus de 1 million de masques sera distribuée en fin de semaine via ce circuit qui intègre maintenant les services d'aide à domicile pour personnes âgées et souffrant de handicap.

Le circuit de la collecte régionale qui reçoit des dons de tous types de protections (surblouses, lunettes, gels...) a recueilli plus de 1,7 million de masques notamment chirurgicaux dont plus de 1 million ont été distribués aux établissements et services médico-sociaux, aux centres de consultation Covid, à la médecine libérale ou aux soins ambulatoires.

Le circuit par les importations liées aux commandes passées par les collectivités territoriales (1 M de masques chirurgicaux et 500.000 FFP2) fait l'objet de discussions pour optimiser sa répartition.

Le circuit des officines approvisionne, via les pharmacies, l’ensemble des professionnels de santé libéraux: médecins, infirmiers, pharmaciens, sages-femmes, masseurs-kinésithérapeutes, selon les dotations fixées au niveau national (18 masques par semaine pour les médecins, les infirmiers, les biologistes et les pharmaciens, 6 masques par semaine pour les sages-femmes et les masseurs-kinésithérapeutes). Une première livraison de 556.000 masques a été faite mi-mars. Un nouvel approvisionnement des officines est en cours.

Enfin, les chirurgiens-dentistes qui assurent les soins prioritaires sont approvisionnés selon un circuit distinct.

Tout le personnel du paquebot amarré à Saint-Nazaire est testé

L'ARS intervient également sur la prise en charge du personnel du paquebot Celebrity Apex, amarré à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) depuis la suspicion de cas de Covid-19 parmi des membres de l'équipage alors que le bateau, construit dans les chantiers navals, devait quitter le port pour le Royaume-Uni pour y prendre des passagers. Jeudi, sur 1.407 membres d'équipage, 7 présentaient des symptômes et les tests étaient tous revenus positifs, rappelle-t-on.

Tous vont être testés (deux fois à 72 heures d'intervalle si le premier test est négatif) avant d'être débarqués pour organiser leur retour vers leur pays d'origine. Mardi, 46 personnes avaient des symptômes dont 11 ont eu un test positif. Sur 734 tests réalisés, 157 étaient positifs pour le coronavirus dont 144 pour des personnes sans symptômes, a précisé Thierry Le Guen, de l'ARS. 18 personnes ont été débarquées mardi dont des sous-traitants parmi lesquels un Français. Cinq Italiens devaient l'être mercredi. Deux membres d'équipage sont hospitalisés au centre hospitalier de Saint-Nazaire.

Le taux d'hospitalisation est faible car ces personnes ont moins de 50 ans pour 80%.

sl/nc/APMnews

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NANTES, 1er avril 2020 (APMnews) - L'agence régionale de santé (ARS) Pays de la Loire se prépare "au pire" en voyant le virus circuler de plus en plus activement sur son territoire, a déclaré son directeur général, Jean-Jacques Coiplet mardi, lors d'un point presse téléphonique pour dresser le bilan de ses actions.

"Le virus circule très activement dans notre région, même si nous sommes moins exposés que d'autres territoires comme le Grand Est, l'Ile-de-France, les Hauts-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté. On a actuellement une France coupée en deux entre l'Ouest et l'Est", a déclaré le directeur général de l'ARS.

"Mais pour autant, le nombre de cas confirmés augmente avec 916 cas mardi contre 852 la veille et une incidence de 24,1 cas pour 100.000 habitants maintenant", a-t-il ajouté. Elle était de 12,12 cas pour 100.000 habitants jeudi (cf dépêche du 26/03/2020 à 19:14).

"Tous les départements ont dépassé le seuil épidémique. La Vendée est à 13 cas pour 100.000. Mais la Mayenne, à 32,1 cas, et la Sarthe, à 43 cas, sont au-dessus de la moyenne régionale", a-t-il précisé.

Autre indicateur, le nombre de patients en réanimation a augmenté de 16 en 24 heures à 132 personnes contre 116 la veille. "Notre nombre de patients en réanimation augmente de 10-20 par jour", a-t-il souligné. La région s'est mobilisée pour préparer 510 lits de réanimation, rappelle-t-on. Actuellement, 50 patients sont en réanimation en Loire-Atlantique, 34 en Maine-et-Loire, 24 dans la Sarthe; 9 en Mayenne et 15 en Vendée.

Le DG de l'ARS a autorisé "32 lits supplémentaires pour le privé" citant 8 lits à l'hôpital privé du Confluent, près de Nantes (groupe Vivalto Santé), 20 à la clinique Saint-Joseph à Angers, 10 à la clinique de l'Anjou à Angers plus 4 au centre hospitalier du Haut-Anjou à Château-Gonthier (Mayenne).

"On se prépare au pire, mais pour l'instant le nombre de patients en réanimation reste dans une courbe bien moindre que ce qu'ont connu les régions les plus confrontées" à l'épidémie, a commenté le directeur général.

Le nombre de personnes hospitalisées arrivait à 510 mardi. Par ailleurs, 256 ont pu regagner leur domicile.

Les décès ont fortement augmenté: 71 mardi contre 58 la veille et 24 jeudi dernier avec 31 décès en Loire-Atlantique, 18 en Maine-et-Loire, 8 en Mayenne, 9 en Sarthe et 5 en Vendée.

Concernant les 20 patients accueillis jeudi par le premier transport ferroviaire provenant du Grand Est, leur état est "stable", a indiqué le DG de l'ARS. Lors d'un point presse tenu mardi par le CHU d'Angers sur le lancement d'une étude clinique, il a été indiqué que les 6 patients transférés à Angers étaient "toujours sous respirateur" et qu'il est "trop tôt" pour arrêter. Ils sont stables, 2 patients présentant même une "amélioration significative".

"Pour l'instant, pas d'autre transfert n'est envisagé", mais la région se met en ordre de marche pour être à nouveau solidaire tout en veillant à répondre aux besoins de sa population, a décrit Jean-Jacques Coiplet.

Des chiffres encore à consolider en Ehpad

Pour les établissements médico-sociaux, le recensement via le portail mis en place depuis samedi fait remonter 80 signalements (62,5% des signalements concernent des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, Ehpad) recouvrant 156 résidents suspects Covid et 120 professionnels suspects Covid. Au total, 19 résidents sont hospitalisés et 11 sont décédés dont 3 à l'hôpital et figurent donc dans le bilan de 71 décès pour la région.

Ces chiffres sont en cours de consolidation et feront l’objet d’un point complet jeudi. Ils diffèrent des premiers chiffres rendus publics dans cette région mais tous les recoupements n'ont pas encore été faits. Jeudi, par un autre outil, le recensement avait signalé 67 établissements concernés dont 52 Ehpad avec 237 résidents touchés (confirmés ou suspects) plus 87 salariés, et 7 décès sont à déplorer.

"Le secteur médico-social est impacté lui aussi", a noté le DG d'ARS.

Jean-Jacques Coiplet va rencontrer les présidents des 5 départements pour créer une cellule avec des agents de l'ARS et des membres des conseils départementaux pour accompagner "tous les jours" chaque établissement sur tous les sujets de préoccupation: en cas de personnes touchées, besoins en masques, mesures d'hygiène, besoins en personnel, afin "de préserver ces personnes qu'elles soient résidentes en Ehpad ou vivant avec un handicap".

Il a annoncé qu'il présenterait vendredi un plan d'action régional sur la santé mentale. "Il ne faut pas oublier ces patients avec les mesures de confinement et dans l'ambiance anxiogène" du moment, a-t-il noté.

L'ARS a "très rapidement poussé les actions favorables à la téléconsultation notamment vers les Ehpad et maintenant pour les personnes vivant avec un handicap. L'ensemble des établissements médico-sociaux de la région seront équipés de manière effective la semaine prochaine", a indiqué Laurence Browaeys, directrice de l’appui à la transformation et de l’accompagnement à l'ARS.

En libéral, elle a relevé une "explosion des actes de téléconsultation au niveau national" qui s'observe aussi en Pays de la Loire avec 5.651 téléconsultations sur la plateforme régionale de télémédecine depuis le 16 mars avec une augmentation moyenne de 90 téléconsultations par jour (hors week-end). Elle a cité 890 téléconsultations la veille sur cette plateforme, sans parler des acteurs privés. Elle a noté une "explosion des téléconsultations de spécialistes de la psychiatrie".

Les masques sont arrivés et continuent d'arriver

"La situation est tendue mais en voie d'être résolue" pour les masques de protection, a indiqué Nicolas Durand, directeur général adjoint de l'ARS.

Par le circuit des groupements hospitaliers de territoire (GHT) qui repose sur la production nationale et la réserve d'Etat, 760.000 masques chirurgicaux ont été distribués du 26 au 29 mars aux établissements (280.000), aux Ehpad (200.000), aux établissements d'hébergement de personnes en situation de handicap (40.000), aux services de soins et d'accompagnement à domicile (58.000) et aux transporteurs sanitaires dont les services départementaux d’incendie et de secours -Sdis- (33.000). Une nouvelle dotation de plus de 1 million de masques sera distribuée en fin de semaine via ce circuit qui intègre maintenant les services d'aide à domicile pour personnes âgées et souffrant de handicap.

Le circuit de la collecte régionale qui reçoit des dons de tous types de protections (surblouses, lunettes, gels...) a recueilli plus de 1,7 million de masques notamment chirurgicaux dont plus de 1 million ont été distribués aux établissements et services médico-sociaux, aux centres de consultation Covid, à la médecine libérale ou aux soins ambulatoires.

Le circuit par les importations liées aux commandes passées par les collectivités territoriales (1 M de masques chirurgicaux et 500.000 FFP2) fait l'objet de discussions pour optimiser sa répartition.

Le circuit des officines approvisionne, via les pharmacies, l’ensemble des professionnels de santé libéraux: médecins, infirmiers, pharmaciens, sages-femmes, masseurs-kinésithérapeutes, selon les dotations fixées au niveau national (18 masques par semaine pour les médecins, les infirmiers, les biologistes et les pharmaciens, 6 masques par semaine pour les sages-femmes et les masseurs-kinésithérapeutes). Une première livraison de 556.000 masques a été faite mi-mars. Un nouvel approvisionnement des officines est en cours.

Enfin, les chirurgiens-dentistes qui assurent les soins prioritaires sont approvisionnés selon un circuit distinct.

Tout le personnel du paquebot amarré à Saint-Nazaire est testé

L'ARS intervient également sur la prise en charge du personnel du paquebot Celebrity Apex, amarré à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) depuis la suspicion de cas de Covid-19 parmi des membres de l'équipage alors que le bateau, construit dans les chantiers navals, devait quitter le port pour le Royaume-Uni pour y prendre des passagers. Jeudi, sur 1.407 membres d'équipage, 7 présentaient des symptômes et les tests étaient tous revenus positifs, rappelle-t-on.

Tous vont être testés (deux fois à 72 heures d'intervalle si le premier test est négatif) avant d'être débarqués pour organiser leur retour vers leur pays d'origine. Mardi, 46 personnes avaient des symptômes dont 11 ont eu un test positif. Sur 734 tests réalisés, 157 étaient positifs pour le coronavirus dont 144 pour des personnes sans symptômes, a précisé Thierry Le Guen, de l'ARS. 18 personnes ont été débarquées mardi dont des sous-traitants parmi lesquels un Français. Cinq Italiens devaient l'être mercredi. Deux membres d'équipage sont hospitalisés au centre hospitalier de Saint-Nazaire.

Le taux d'hospitalisation est faible car ces personnes ont moins de 50 ans pour 80%.

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