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25/02 2021
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COVID: 20 DÉPARTEMENTS SOUS "SURVEILLANCE RENFORCÉE" AVANT D'ÉVENTUELLES RESTRICTIONS D'ICI 10 JOURS (JEAN CASTEX)

PARIS, 25 février 2021 (APMnews) - Le premier ministre, Jean Castex, a annoncé jeudi soir que 20 départements allaient faire l'objet d'une "surveillance renforcée" ainsi que d'une concertation entre préfets et élus locaux, au regard de leur situation épidémique, afin de préparer d'éventuelles mesures telles celles déployées à Nice et Dunkerque, à compter du premier week-end de mars.

Le premier ministre s'exprimait aux côtés du ministre des solidarités et de la santé, Olivier Véran, et du président du conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, le Pr Alain Fischer, dans le cadre d'une conférence de presse relative à la situation épidémique du Covid-19 en France.

Graphe présenté lors de la conférence de presse
Graphe présenté lors de la conférence de presse

Sans égaler la hausse exponentielle d'octobre 2020, la situation s'est dégradée au cours des derniers jours, a-t-il constaté, évoquant plus de 30.000 nouveaux cas mercredi, soit un chiffre inconnu depuis novembre 2020. Après un plateau de plusieurs mois, le virus gagne à nouveau du terrain comme partout en Europe, a résumé Jean Castex. Pour lui, l'explication la plus évidente est celle des variants, et notamment le "variant anglais", qui représente désormais 50% des nouvelles contaminations.

"Après deux semaines de baisse de la circulation du virus dans notre pays, nous enregistrons à nouveau une hausse assez sensible, quotidienne", a souligné de son côté Olivier Véran, en faisant état de plus de "25.000 cas diagnostiqués au cours des dernières 24 heures, contre 22.000 cas jeudi dernier".

Si Jean Castex a écarté l'éventualité d'un confinement dur, qui "peut être nécessaire mais n'est jamais anodin" et n'a pas suffi ailleurs en Europe à endiguer les variants, il a en revanche légitimé les mesures prises ces dernières semaines à Mayotte, en Moselle, à Nice et Dunkerque, et annoncé le prolongement pour 2 semaines du confinement à Mayotte. Il a aussi évoqué de nouveaux moyens matériels et humains prochainement déployés à La Réunion.

Il a écarté pour l'instant tout assouplissement localisé des mesures compte tenu de la situation épidémique en France et en Europe, mais a précisé que la territorialisation des mesures permettait "sur le principe" d'y recourir.

Olivier Véran a justifié la territorialisation des mesures par des taux d'incidence parfois très variables au niveau infra-départemental, comme dans le Nord: environ 900 cas pour 100.000 habitants à Dunkerque contre 76/100.000 à Lille dans le même temps.

A l'instar des territoires précités, une vingtaine de départements de métropole cumulent une incidence supérieure ou égale à 250/100.000, une forte circulation du virus, une forte part de cas de variants (environ 50%) et une pression hospitalière "proche du seuil critique".

"L'impact hospitalier dans certaines régions est plus fort que dans d'autres. C'est notamment le cas en Paca [Provence-Alpes-Côte d'Azur] et en Hauts-de-France, nous sommes obligés d'organiser au quotidien des évacuations sanitaires pour transférer des malades en état grave […] d'un hôpital à un autre d'une même région, voire d'une région à une autre région", a rappelé le ministre de la santé.

Il s'agit de l'ensemble de l'Ile-de-France, de tous les Hauts-de-France sauf l'Aisne, des Alpes-Maritimes, des Bouches-du-Rhône, du Var, du Rhône, de la Moselle, de la Meurthe-et-Moselle, de la Drôme et de l'Eure-et-Loir.

Carte présentée lors de la conférence de presse
Carte présentée lors de la conférence de presse

Ces départements vont faire l'objet d'une "surveillance renforcée", a annoncé Jean Castex, sans préciser le sens exact de cette expression, et d'une concertation entre préfets et élus locaux pour envisager des "mesures de freinage" similaires à celles appliquées à Nice et Dunkerque à compter de ce week-end, c'est-à-dire un confinement du vendredi soir au lundi matin, voire des "mesures complémentaires".

Toutefois, ces mesures seront prises la semaine prochaine pour application dès le samedi 6 mars "si et seulement si la situation continue à se dégrader".

Jean Castex promet la lumière au bout du tunnel

Le chef du gouvernement a ensuite fait part de son "espoir" portant sur la vaccination (plus de 4 millions de doses injectées fin février pour plus de 3 millions de personnes), la stratégie de dépistage "améliorée sans cesse", notamment grâce aux tests salivaires permettant de tester 300.000 élèves chaque semaine (soit 6 fois plus qu'aujourd'hui) et l'arrivée de nouveaux traitements tels les anticorps monoclonaux.

Concernant la vaccination, il a insisté sur l'âge moyen des personnes vaccinées, de 72 ans, soit le plus élevé d'Europe, et a rappelé que près de 80% des résidents d'établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) ont reçu une injection, de même qu'un quart des plus de 75 ans. Cela se traduit par une circulation en baisse du virus chez les plus de 80 ans, et une baisse de l'âge moyen des personnes hospitalisées.

Graphes présentés lors de la conférence de presse
Graphes présentés lors de la conférence de presse

Il a par ailleurs rappelé que les médecins généralistes et pharmaciens participaient à la campagne à partir de ce jeudi, avec un public cible de 2,4 millions de personnes, et que l'ensemble des plus de 65 ans pourront être vaccinés dès la fin mars. Mi-mai, la totalité de ce public se sera vu proposer une première injection, a-t-il assuré.

A la fin du printemps, la couverture vaccinale des plus vulnérables devrait réduire les effets de l'épidémie pour l'ensemble de la population, a-t-il avancé.

Des traitements innovants pour la prise en charge du Covid

Olivier Véran a souhaité faire part de "très bonnes nouvelles sur le plan des traitements", en citant en premier lieu ceux par interféron.

"Si vous êtes carencés en interféron, on peut vous administrer ce traitement, ça peut limiter le risque de formes graves", a assuré le ministre en s'appuyant sur l'étude thérapeutique COVERAGE portée par le Pr Denis Malvy, infectiologue au CHU de Bordeaux, et sur les travaux du Pr Jean-Laurent Casanova (cf dépêche du 25/09/2020 à 16:41).

"Nous saurons dans quelques semaines si ce traitement est efficace", a-t-il ajouté, en soulignant que ces traitements étaient pour le moment administrés dans le cadre "d'études cliniques encadrées".

Olivier Véran est également revenu sur l'emploi des anticorps monoclonaux ayant bénéficié d'une autorisation temporaire d'utilisation (ATU) de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) "pour limiter les risques de formes graves" chez des personnes exposées à un risque plus élevé.

"On est déjà dans une pratique thérapeutique encadrée. Quelque 83 centres hospitaliers (CH) ont déjà reçu des milliers de ce traitement qui pourront commencer à être administrés avec prudence, initialement dans un cadre hospitalier pour des patients âgés de 80 ans et plus et qui ont des troubles de l'immunité."

Le ministre a annoncé que des "dizaines de millions de doses […] d'une génération supérieure" devraient être livrées en France d'ici mi-mars afin "d'amplifier ces protocoles thérapeutiques et d'élargir la cible qui pourrait bénéficier de ces traitements".

"Les premiers traitements que nous avons commandés ont été produits en Alsace", a tenu à souligner le ministre.

Le Pr Fischer déplore la "mauvaise presse" du vaccin AstraZeneca

De son côté, le Pr Alain Fischer a tenu à saluer l'association des médecins généralistes et des médecins du travail à la campagne vaccinale depuis cette semaine, avec le vaccin d'AstraZeneca.

Le président du conseil d'orientation de la stratégie vaccinale a déploré que ce vaccin souffre d'une "mauvaise presse" en France.

"Il n'y a pas lieu de considérer que c'est un vaccin de deuxième catégorie", a-t-il assuré, en citant des résultats encourageants enregistrés en Ecosse par "vaccination en vie réelle […] sur environ 400.000 personnes": "Le taux de protection, analysé à travers les hospitalisations, assuré par le vaccin AstraZeneca est égal au taux de protection assuré par le vaccin Pfizer."

Au sujet du produit de Pfizer/BioNTech, le Pr Fischer a également rapporté les résultats publiés jeudi par The New England Journal of Medecine (NEJM) sur les résultats chez les 500.000 premières personnes vaccinées en Israël.

"Cette étude montre que l’efficacité du vaccin est largement aussi bonne que les études de phase III", a-t-il indiqué en citant la protection contre la maladie, les formes sévères de la maladie, les hospitalisations et les décès.

"Une seconde bonne nouvelle qu’on peut tirer de cette étude, c’est le fait que les personnes âgées bénéficient également d’une excellente protection, comme les personnes plus jeunes", a-t-il ajouté, en soulignant que ces résultats reposaient sur des études de court terme.

Il a ajouté, concernant le vaccin Pfizer/BioNTech, qu'un espacement des doses serait risqué car aucune donnée sur un maintien de l'efficacité n'est disponible. Les seules données, venant d'Ecosse, montrent un succès de la campagne dans les 4 premières semaines, mais une perte de "20 points" à 6 semaines (le Royaume-Uni pratique l'espacement des doses dudit vaccin).

En Israël, il évoque une efficacité "remarquable" 7 jours après la seconde injection à 4 semaines, mais un décalage de "20 à 30 points" quelques jours avant la seconde injection, laissant penser que le maintien du calendrier est absolument nécessaire.

gl-bd/nc/APMnews polsan-une

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PARIS, 25 février 2021 (APMnews) - Le premier ministre, Jean Castex, a annoncé jeudi soir que 20 départements allaient faire l'objet d'une "surveillance renforcée" ainsi que d'une concertation entre préfets et élus locaux, au regard de leur situation épidémique, afin de préparer d'éventuelles mesures telles celles déployées à Nice et Dunkerque, à compter du premier week-end de mars.

Le premier ministre s'exprimait aux côtés du ministre des solidarités et de la santé, Olivier Véran, et du président du conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, le Pr Alain Fischer, dans le cadre d'une conférence de presse relative à la situation épidémique du Covid-19 en France.

Graphe présenté lors de la conférence de presse
Graphe présenté lors de la conférence de presse

Sans égaler la hausse exponentielle d'octobre 2020, la situation s'est dégradée au cours des derniers jours, a-t-il constaté, évoquant plus de 30.000 nouveaux cas mercredi, soit un chiffre inconnu depuis novembre 2020. Après un plateau de plusieurs mois, le virus gagne à nouveau du terrain comme partout en Europe, a résumé Jean Castex. Pour lui, l'explication la plus évidente est celle des variants, et notamment le "variant anglais", qui représente désormais 50% des nouvelles contaminations.

"Après deux semaines de baisse de la circulation du virus dans notre pays, nous enregistrons à nouveau une hausse assez sensible, quotidienne", a souligné de son côté Olivier Véran, en faisant état de plus de "25.000 cas diagnostiqués au cours des dernières 24 heures, contre 22.000 cas jeudi dernier".

Si Jean Castex a écarté l'éventualité d'un confinement dur, qui "peut être nécessaire mais n'est jamais anodin" et n'a pas suffi ailleurs en Europe à endiguer les variants, il a en revanche légitimé les mesures prises ces dernières semaines à Mayotte, en Moselle, à Nice et Dunkerque, et annoncé le prolongement pour 2 semaines du confinement à Mayotte. Il a aussi évoqué de nouveaux moyens matériels et humains prochainement déployés à La Réunion.

Il a écarté pour l'instant tout assouplissement localisé des mesures compte tenu de la situation épidémique en France et en Europe, mais a précisé que la territorialisation des mesures permettait "sur le principe" d'y recourir.

Olivier Véran a justifié la territorialisation des mesures par des taux d'incidence parfois très variables au niveau infra-départemental, comme dans le Nord: environ 900 cas pour 100.000 habitants à Dunkerque contre 76/100.000 à Lille dans le même temps.

A l'instar des territoires précités, une vingtaine de départements de métropole cumulent une incidence supérieure ou égale à 250/100.000, une forte circulation du virus, une forte part de cas de variants (environ 50%) et une pression hospitalière "proche du seuil critique".

"L'impact hospitalier dans certaines régions est plus fort que dans d'autres. C'est notamment le cas en Paca [Provence-Alpes-Côte d'Azur] et en Hauts-de-France, nous sommes obligés d'organiser au quotidien des évacuations sanitaires pour transférer des malades en état grave […] d'un hôpital à un autre d'une même région, voire d'une région à une autre région", a rappelé le ministre de la santé.

Il s'agit de l'ensemble de l'Ile-de-France, de tous les Hauts-de-France sauf l'Aisne, des Alpes-Maritimes, des Bouches-du-Rhône, du Var, du Rhône, de la Moselle, de la Meurthe-et-Moselle, de la Drôme et de l'Eure-et-Loir.

Carte présentée lors de la conférence de presse
Carte présentée lors de la conférence de presse

Ces départements vont faire l'objet d'une "surveillance renforcée", a annoncé Jean Castex, sans préciser le sens exact de cette expression, et d'une concertation entre préfets et élus locaux pour envisager des "mesures de freinage" similaires à celles appliquées à Nice et Dunkerque à compter de ce week-end, c'est-à-dire un confinement du vendredi soir au lundi matin, voire des "mesures complémentaires".

Toutefois, ces mesures seront prises la semaine prochaine pour application dès le samedi 6 mars "si et seulement si la situation continue à se dégrader".

Jean Castex promet la lumière au bout du tunnel

Le chef du gouvernement a ensuite fait part de son "espoir" portant sur la vaccination (plus de 4 millions de doses injectées fin février pour plus de 3 millions de personnes), la stratégie de dépistage "améliorée sans cesse", notamment grâce aux tests salivaires permettant de tester 300.000 élèves chaque semaine (soit 6 fois plus qu'aujourd'hui) et l'arrivée de nouveaux traitements tels les anticorps monoclonaux.

Concernant la vaccination, il a insisté sur l'âge moyen des personnes vaccinées, de 72 ans, soit le plus élevé d'Europe, et a rappelé que près de 80% des résidents d'établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) ont reçu une injection, de même qu'un quart des plus de 75 ans. Cela se traduit par une circulation en baisse du virus chez les plus de 80 ans, et une baisse de l'âge moyen des personnes hospitalisées.

Graphes présentés lors de la conférence de presse
Graphes présentés lors de la conférence de presse

Il a par ailleurs rappelé que les médecins généralistes et pharmaciens participaient à la campagne à partir de ce jeudi, avec un public cible de 2,4 millions de personnes, et que l'ensemble des plus de 65 ans pourront être vaccinés dès la fin mars. Mi-mai, la totalité de ce public se sera vu proposer une première injection, a-t-il assuré.

A la fin du printemps, la couverture vaccinale des plus vulnérables devrait réduire les effets de l'épidémie pour l'ensemble de la population, a-t-il avancé.

Des traitements innovants pour la prise en charge du Covid

Olivier Véran a souhaité faire part de "très bonnes nouvelles sur le plan des traitements", en citant en premier lieu ceux par interféron.

"Si vous êtes carencés en interféron, on peut vous administrer ce traitement, ça peut limiter le risque de formes graves", a assuré le ministre en s'appuyant sur l'étude thérapeutique COVERAGE portée par le Pr Denis Malvy, infectiologue au CHU de Bordeaux, et sur les travaux du Pr Jean-Laurent Casanova (cf dépêche du 25/09/2020 à 16:41).

"Nous saurons dans quelques semaines si ce traitement est efficace", a-t-il ajouté, en soulignant que ces traitements étaient pour le moment administrés dans le cadre "d'études cliniques encadrées".

Olivier Véran est également revenu sur l'emploi des anticorps monoclonaux ayant bénéficié d'une autorisation temporaire d'utilisation (ATU) de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) "pour limiter les risques de formes graves" chez des personnes exposées à un risque plus élevé.

"On est déjà dans une pratique thérapeutique encadrée. Quelque 83 centres hospitaliers (CH) ont déjà reçu des milliers de ce traitement qui pourront commencer à être administrés avec prudence, initialement dans un cadre hospitalier pour des patients âgés de 80 ans et plus et qui ont des troubles de l'immunité."

Le ministre a annoncé que des "dizaines de millions de doses […] d'une génération supérieure" devraient être livrées en France d'ici mi-mars afin "d'amplifier ces protocoles thérapeutiques et d'élargir la cible qui pourrait bénéficier de ces traitements".

"Les premiers traitements que nous avons commandés ont été produits en Alsace", a tenu à souligner le ministre.

Le Pr Fischer déplore la "mauvaise presse" du vaccin AstraZeneca

De son côté, le Pr Alain Fischer a tenu à saluer l'association des médecins généralistes et des médecins du travail à la campagne vaccinale depuis cette semaine, avec le vaccin d'AstraZeneca.

Le président du conseil d'orientation de la stratégie vaccinale a déploré que ce vaccin souffre d'une "mauvaise presse" en France.

"Il n'y a pas lieu de considérer que c'est un vaccin de deuxième catégorie", a-t-il assuré, en citant des résultats encourageants enregistrés en Ecosse par "vaccination en vie réelle […] sur environ 400.000 personnes": "Le taux de protection, analysé à travers les hospitalisations, assuré par le vaccin AstraZeneca est égal au taux de protection assuré par le vaccin Pfizer."

Au sujet du produit de Pfizer/BioNTech, le Pr Fischer a également rapporté les résultats publiés jeudi par The New England Journal of Medecine (NEJM) sur les résultats chez les 500.000 premières personnes vaccinées en Israël.

"Cette étude montre que l’efficacité du vaccin est largement aussi bonne que les études de phase III", a-t-il indiqué en citant la protection contre la maladie, les formes sévères de la maladie, les hospitalisations et les décès.

"Une seconde bonne nouvelle qu’on peut tirer de cette étude, c’est le fait que les personnes âgées bénéficient également d’une excellente protection, comme les personnes plus jeunes", a-t-il ajouté, en soulignant que ces résultats reposaient sur des études de court terme.

Il a ajouté, concernant le vaccin Pfizer/BioNTech, qu'un espacement des doses serait risqué car aucune donnée sur un maintien de l'efficacité n'est disponible. Les seules données, venant d'Ecosse, montrent un succès de la campagne dans les 4 premières semaines, mais une perte de "20 points" à 6 semaines (le Royaume-Uni pratique l'espacement des doses dudit vaccin).

En Israël, il évoque une efficacité "remarquable" 7 jours après la seconde injection à 4 semaines, mais un décalage de "20 à 30 points" quelques jours avant la seconde injection, laissant penser que le maintien du calendrier est absolument nécessaire.

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