Actualités de l'Urgence - APM

12/01 2021
Retour

DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: AP-HM, HÔPITAL HENRI-MONDOR (AP-HP), CH DE DREUX, INSTITUT JEAN-GODINOT (REIMS), GROUPEMENT DES HÔPITAUX DE L'INSTITUT CATHOLIQUE DE LILLE (GHICL), CH DU HAUT-ANJOU

Le 12 janvier 2021 (APMnews) -

PACA: Ouverture des premiers centres de vaccination pour professionnels libéraux à l'AP-HM

MARSEILLE - L'Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM) a ouvert lundi deux premiers centres de vaccination pour les professionnels de santé libéraux, a annoncé l'institution dans un communiqué.

Un centre est en service dans les locaux de la médecine du travail des hôpitaux Sud. Les vaccinations sont réalisées tous les jours en semaine entre 17h et 19h30. Les professionnels libéraux peuvent prendre rendez-vous via Doctolib.

Un autre centre est ouvert à l'institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection. Les vaccinations sont ouvertes de 8h à 18h, également après inscription sur Doctolib.

Les hôpitaux de la Conception, Nord et la Timone démarreront également la vaccination des professionnels libéraux "dans les jours qui viennent". Un numéro unique va être mis en place pour les "orienter" dans leur prise de rendez-vous, indique l'établissement.

Ces opérations se font "en lien" avec les unions régionales des professionnels de santé libéraux (URPS), les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) et les maisons médicales de garde (pour les hôpitaux Nord et Timone), souligne l'AP-HM.

Parallèlement, la vaccination des professionnels de l'AP-HM commencée depuis mardi 5 janvier se poursuit. Mardi, ce sont "691 personnels" de l'institution qui ont été vaccinés dans les services de médecine du travail de chaque site hospitalier, contre "500" vendredi, a précisé mardi à APMnews le CHU marseillais.

ILE-DE-FRANCE: Henri-Mondor (AP-HP): premiers patients accueillis dans le nouveau bâtiment Reine

CRÉTEIL - Le nouveau bâtiment Reine de l'hôpital Henri-Mondor à Créteil, dévolu aux prises en charge opératoires et critiques et qui avait ouvert de manière anticipée et partielle au printemps 2020 pour répondre aux besoins en lits de réanimation pour les patients souffrant du Covid-19, a accueilli ses premiers patients, a annoncé l'institution mardi dans un communiqué.

Bâtiment Reine de l'hôpital Henri-Mondor (Créteil, AP-HP)
Bâtiment Reine de l'hôpital Henri-Mondor (Créteil, AP-HP)

Ce bâtiment, "adaptable aux évolutions technologiques", prend le relais du plateau technique actuel de l’hôpital avec "notamment 55 lits de réanimation et 30 lits de soins critiques sur deux niveaux, ainsi qu’un niveau de bloc opératoire comportant 21 salles et 41 lits de réveil", précise l'AP-HP. Les travaux ont coûté 56 millions d’euros.

Parmi les nouveautés, l'institution évoque "le renforcement des techniques mini-invasives, l’implantation de deux salles hybrides dont un scanner mobile, l’installation de deux robots chirurgicaux et d’un système d’intégration vidéo dans l’ensemble des salles".

"Dès le 9 avril 2020, et afin de répondre aux besoins de lits de réanimation pour les patients souffrant du Covid-19, le bâtiment, qui devait initialement ouvrir en septembre 2020, avait pu jouer un rôle clé et accueillir de premiers patients Covid+ en réanimation, permettant ainsi d’organiser des transferts et de soulager des hôpitaux très sollicités", rappelle l'institution. Il a accueilli 89 patients jusqu'en juin 2020 puis a été fermé pour quelques mois (cf dépêche du 09/04/2020 à 16:23 et dépêche du 28/10/2020 à 18:48).

L'ouverture du bâtiment Reine, baptisé ainsi en hommage à Reine Melesan, cadre de nuit à l’hôpital Albert-Chenevier (AP-HP), décédée du Covid-19 à l’hôpital Henri-Mondor (cf dépêche du 02/06/2020 à 17:52), libère 11.000 m² de surface dans le bâtiment principal "historique" de l’hôpital et va ainsi "permettre de redéfinir des parcours patients intra et extrahospitaliers", note l'AP-HP.

CENTRE-VAL DE LOIRE: CH de Dreux: une évaluation du bâti, en cours, déterminera les futurs investissements

DREUX (Eure-et-Loir) - Le centre hospitalier (CH) de Dreux fait actuellement l’objet d’une étude du bâti qui devrait déboucher sur de nouveaux investissements, a indiqué le secrétaire d’Etat auprès du ministre des solidarités et de la santé, Adrien Taquet, à l’Assemblée nationale mardi matin.

Le ministre était interrogé par Olivier Marleix (LR, Eure-et-Loir), lors d’une séance de questions orales sans débat.

Le député a pointé la vétusté du CH, qui a connu plusieurs départs d’incendie ces dernières années, évoquant des conclusions de l’inspection générale des affaires sociales (Igas) invitant à reconstruire l’hôpital.

Adrien Taquet a rappelé dans sa réponse que le CH avait bénéficié de 11,8 millions d’euros de crédits de l’agence régionale de santé (ARS) Centre-Val de Loire depuis 2015 pour réaliser des travaux "structurants" et des investissements "sécuritaires et prioritaires", notamment la rénovation de 4 salles de bloc opératoire.

Le besoin restant de travaux est "clairement identifié", a assuré le ministre. L’accord à une étude de faisabilité a été donné en novembre 2020 par l’ARS, a-t-il ajouté.

"Cette étude constitue la première tranche d’un marché de conduite d’opérations à tranches optionnelles, qui inclut donc la perspective des futurs travaux à réaliser. C’est en fonction des conclusions et des options qui seront dégagées par cette étude […] que des décisions d’investissement seront prises et qu’un plan de financement sera élaboré", a-t-il conclu.

Une reconstruction de l’établissement n'est pas explicitement exclue.

GRAND EST: Cancérologie: près de 300 téléconsultations ont été assurées en 2020 par l'Institut Jean-Godinot

REIMS - Près de 300 téléconsultations ont été assurées en 2020 par le centre de lutte contre le cancer (CLCC) de Reims, l'Institut Jean-Godinot, grâce à la solution de télémédecine Odys portée le groupement régional d’appui au développement de l'e-santé (Grades) du Grand Est, Pulsy, ont annoncé mardi dans un communiqué commun l'Institut Jean-Godinot et Pulsy.

Le CLCC rémois avait fait appel à Pulsy en janvier 2020 pour proposer des téléconsultations à ses patients, notamment pour les suivis de chimiothérapie orale à domicile ou après chirurgie mammaire de reconstruction.

"Les consultations douleur/fatigue sont particulièrement indiquées en téléconsultation, celles-ci offrent plus de confort aux patients", a rapporté le Dr Olivier Dubroeucq, oncologue médical, chef du département des soins de support du CLCC, cité dans le communiqué.

"Ces derniers n’ont pas à se déplacer sur site mais ils bénéficient d’une même consultation sans l’inconvénient des trajets", a ajouté l'oncologue.

Des infirmiers en pratique avancée (IPA) ont également été associés à ce développement de la télé-oncologie, pour accompagner les patients en cours de traitement et leur suivi dans la phase post-cancer.

HAUTS-DE-FRANCE: L’hôpital Saint-Philibert (GHICL) s’équipe d’un second scanner

LOMME (Nord) - L’hôpital Saint-Philibert, qui fait partie du Groupement des hôpitaux de l'Institut catholique de Lille (GHICL, à but non lucratif), dispose depuis le 8 décembre 2020 d’un second scanner, a annoncé le groupement mardi dans un communiqué.

Le scanner bitube "améliore la prise en charge diagnostique des patients tout en limitant les dangers liés à l'exposition aux rayons X" et "permet par ailleurs d’élargir l’offre de radiologie interventionnelle et diminue nettement les délais de rendez-vous".

Le GHICL met en avant la vitesse d’exécution du scanner, notamment auprès des patients agités ou douloureux, ainsi que la qualité de la prise en charge des examens vasculaires, cardiaques et rénaux.

Le groupement "va accueillir un scanner interventionnel et deux salles hybrides dans le futur nouveau bloc opératoire de l’hôpital Saint-Philibert, mais également une deuxième IRM sur le site de l’hôpital Saint-Vincent (soit la 4e IRM de l’institution)".

"Les patients pris en charge en urgence voient leur examen réalisé au plus vite sur le scanner déjà installé, situé à proximité immédiate du service d’accueil des urgences (…). Le nouveau scanner bitube accueillera préférentiellement les gestes de radiologie interventionnelle (…) et les patients atteints de pathologies sévères hospitalisés en réanimation, et certains examens cardiaques ou digestifs", précise le GHICL.

PAYS DE LA LOIRE: Le CH du Haut-Anjou engage une extension et une restructuration de ses urgences

CHÂTEAU-GONTIER (Mayenne) - Le centre hospitalier du Haut-Anjou (CHHA) engage une évolution de l’organisation architecturale et une extension du service des urgences sur le site Saint-Julien de Château-Gontier pour faire face à la progression d'activité, a détaillé l'établissement à APMnews.

"Implanté sur un territoire attractif en croissance démographique et économique", le CHHA "connaît une augmentation régulière du nombre de passages aux urgences depuis 10 ans, passant de 8.000 à 18.000 passages", explique-t-il dans un communiqué.

Les travaux, évalués à 4,8 millions d'euros (M€), sont engagés afin d’améliorer la capacité et la qualité d’accueil des usagers, ainsi que l’ergonomie de l’espace de travail des professionnels. Le projet a aussi pour ambition d’améliorer les capacités du CHHA pour faire face à une éventuelle nouvelle crise sanitaire.

Cette opération est l’occasion de faire évoluer d’autres éléments connexes comme la mise en place d’un héliport et un laboratoire d'analyses relais, à proximité immédiate des urgences. Cette prestation de biologie sera assurée par un opérateur économique qui aura été désigné à la suite d'un appel d’offres.

C'est le cabinet Alain Janiaud, associé au cabinet mayennais Thellier Architecture, qui a été désigné en 2020 pour accompagner le CH dans son projet. Une aide de l’ARS de 972.000 € vient soutenir le CHHA. L'appel d'offres travaux sera lancé à l'automne et le permis de construire devrait être déposé fin 2021 pour un début des travaux en avril 2022 pour 24 mois au cours desquels les activités de soins seront maintenues.

Le service des urgences sera agrandi (1.350 m² dont 550 m² d'extension) et les flux seront mieux séparés pour faire face à 25.000 passages envisagés d’ici 2025. L’organisation spatiale voulue est basée sur le principe de marche en avant: une fois examiné, le patient doit pouvoir ressortir sans repasser par la salle d’attente. Le projet vient corriger les points de difficulté rencontrés aujourd’hui (manque d’espace, largeur des circulations, de luminosité, etc.) et spécialiser des circuits pour une meilleure lisibilité par l’usager.

Une tranche optionnelle d'un montant estimé à 4,7 M€ est envisagée en complément pour accompagner l’évolution de l’activité de soins. De manière différée, il sera demandé à la maîtrise d’œuvre de travailler sur des bâtiments à vocation logistique pour rechercher une cohérence et une intégration architecturale avec le projet des urgences (vestiaires, restaurant du personnel, restructuration du magasin général, relocalisation des ateliers et extension du parking).

/syl-bd-gl-sl-cb/nc/APMnews

Les données APM Santé sont la propriété de APM International. Toute copie, republication ou redistribution des données APM Santé, notamment via la mise en antémémoire, l'encadrement ou des moyens similaires, est expressément interdite sans l'accord préalable écrit de APM. APM ne sera pas responsable des erreurs ou des retards dans les données ou de toutes actions entreprises en fonction de celles-ci ou toutes décisions prises sur la base du service. APM, APM Santé et le logo APM International, sont des marques d'APM International dans le monde. Pour de plus amples informations sur les autres services d'APM, veuillez consulter le site Web public d'APM à l'adresse www.apmnews.com

Copyright © APM-Santé - Tous droits réservés.

Informations professionnelles

12/01 2021
Retour

DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: AP-HM, HÔPITAL HENRI-MONDOR (AP-HP), CH DE DREUX, INSTITUT JEAN-GODINOT (REIMS), GROUPEMENT DES HÔPITAUX DE L'INSTITUT CATHOLIQUE DE LILLE (GHICL), CH DU HAUT-ANJOU

Le 12 janvier 2021 (APMnews) -

PACA: Ouverture des premiers centres de vaccination pour professionnels libéraux à l'AP-HM

MARSEILLE - L'Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM) a ouvert lundi deux premiers centres de vaccination pour les professionnels de santé libéraux, a annoncé l'institution dans un communiqué.

Un centre est en service dans les locaux de la médecine du travail des hôpitaux Sud. Les vaccinations sont réalisées tous les jours en semaine entre 17h et 19h30. Les professionnels libéraux peuvent prendre rendez-vous via Doctolib.

Un autre centre est ouvert à l'institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection. Les vaccinations sont ouvertes de 8h à 18h, également après inscription sur Doctolib.

Les hôpitaux de la Conception, Nord et la Timone démarreront également la vaccination des professionnels libéraux "dans les jours qui viennent". Un numéro unique va être mis en place pour les "orienter" dans leur prise de rendez-vous, indique l'établissement.

Ces opérations se font "en lien" avec les unions régionales des professionnels de santé libéraux (URPS), les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) et les maisons médicales de garde (pour les hôpitaux Nord et Timone), souligne l'AP-HM.

Parallèlement, la vaccination des professionnels de l'AP-HM commencée depuis mardi 5 janvier se poursuit. Mardi, ce sont "691 personnels" de l'institution qui ont été vaccinés dans les services de médecine du travail de chaque site hospitalier, contre "500" vendredi, a précisé mardi à APMnews le CHU marseillais.

ILE-DE-FRANCE: Henri-Mondor (AP-HP): premiers patients accueillis dans le nouveau bâtiment Reine

CRÉTEIL - Le nouveau bâtiment Reine de l'hôpital Henri-Mondor à Créteil, dévolu aux prises en charge opératoires et critiques et qui avait ouvert de manière anticipée et partielle au printemps 2020 pour répondre aux besoins en lits de réanimation pour les patients souffrant du Covid-19, a accueilli ses premiers patients, a annoncé l'institution mardi dans un communiqué.

Bâtiment Reine de l'hôpital Henri-Mondor (Créteil, AP-HP)
Bâtiment Reine de l'hôpital Henri-Mondor (Créteil, AP-HP)

Ce bâtiment, "adaptable aux évolutions technologiques", prend le relais du plateau technique actuel de l’hôpital avec "notamment 55 lits de réanimation et 30 lits de soins critiques sur deux niveaux, ainsi qu’un niveau de bloc opératoire comportant 21 salles et 41 lits de réveil", précise l'AP-HP. Les travaux ont coûté 56 millions d’euros.

Parmi les nouveautés, l'institution évoque "le renforcement des techniques mini-invasives, l’implantation de deux salles hybrides dont un scanner mobile, l’installation de deux robots chirurgicaux et d’un système d’intégration vidéo dans l’ensemble des salles".

"Dès le 9 avril 2020, et afin de répondre aux besoins de lits de réanimation pour les patients souffrant du Covid-19, le bâtiment, qui devait initialement ouvrir en septembre 2020, avait pu jouer un rôle clé et accueillir de premiers patients Covid+ en réanimation, permettant ainsi d’organiser des transferts et de soulager des hôpitaux très sollicités", rappelle l'institution. Il a accueilli 89 patients jusqu'en juin 2020 puis a été fermé pour quelques mois (cf dépêche du 09/04/2020 à 16:23 et dépêche du 28/10/2020 à 18:48).

L'ouverture du bâtiment Reine, baptisé ainsi en hommage à Reine Melesan, cadre de nuit à l’hôpital Albert-Chenevier (AP-HP), décédée du Covid-19 à l’hôpital Henri-Mondor (cf dépêche du 02/06/2020 à 17:52), libère 11.000 m² de surface dans le bâtiment principal "historique" de l’hôpital et va ainsi "permettre de redéfinir des parcours patients intra et extrahospitaliers", note l'AP-HP.

CENTRE-VAL DE LOIRE: CH de Dreux: une évaluation du bâti, en cours, déterminera les futurs investissements

DREUX (Eure-et-Loir) - Le centre hospitalier (CH) de Dreux fait actuellement l’objet d’une étude du bâti qui devrait déboucher sur de nouveaux investissements, a indiqué le secrétaire d’Etat auprès du ministre des solidarités et de la santé, Adrien Taquet, à l’Assemblée nationale mardi matin.

Le ministre était interrogé par Olivier Marleix (LR, Eure-et-Loir), lors d’une séance de questions orales sans débat.

Le député a pointé la vétusté du CH, qui a connu plusieurs départs d’incendie ces dernières années, évoquant des conclusions de l’inspection générale des affaires sociales (Igas) invitant à reconstruire l’hôpital.

Adrien Taquet a rappelé dans sa réponse que le CH avait bénéficié de 11,8 millions d’euros de crédits de l’agence régionale de santé (ARS) Centre-Val de Loire depuis 2015 pour réaliser des travaux "structurants" et des investissements "sécuritaires et prioritaires", notamment la rénovation de 4 salles de bloc opératoire.

Le besoin restant de travaux est "clairement identifié", a assuré le ministre. L’accord à une étude de faisabilité a été donné en novembre 2020 par l’ARS, a-t-il ajouté.

"Cette étude constitue la première tranche d’un marché de conduite d’opérations à tranches optionnelles, qui inclut donc la perspective des futurs travaux à réaliser. C’est en fonction des conclusions et des options qui seront dégagées par cette étude […] que des décisions d’investissement seront prises et qu’un plan de financement sera élaboré", a-t-il conclu.

Une reconstruction de l’établissement n'est pas explicitement exclue.

GRAND EST: Cancérologie: près de 300 téléconsultations ont été assurées en 2020 par l'Institut Jean-Godinot

REIMS - Près de 300 téléconsultations ont été assurées en 2020 par le centre de lutte contre le cancer (CLCC) de Reims, l'Institut Jean-Godinot, grâce à la solution de télémédecine Odys portée le groupement régional d’appui au développement de l'e-santé (Grades) du Grand Est, Pulsy, ont annoncé mardi dans un communiqué commun l'Institut Jean-Godinot et Pulsy.

Le CLCC rémois avait fait appel à Pulsy en janvier 2020 pour proposer des téléconsultations à ses patients, notamment pour les suivis de chimiothérapie orale à domicile ou après chirurgie mammaire de reconstruction.

"Les consultations douleur/fatigue sont particulièrement indiquées en téléconsultation, celles-ci offrent plus de confort aux patients", a rapporté le Dr Olivier Dubroeucq, oncologue médical, chef du département des soins de support du CLCC, cité dans le communiqué.

"Ces derniers n’ont pas à se déplacer sur site mais ils bénéficient d’une même consultation sans l’inconvénient des trajets", a ajouté l'oncologue.

Des infirmiers en pratique avancée (IPA) ont également été associés à ce développement de la télé-oncologie, pour accompagner les patients en cours de traitement et leur suivi dans la phase post-cancer.

HAUTS-DE-FRANCE: L’hôpital Saint-Philibert (GHICL) s’équipe d’un second scanner

LOMME (Nord) - L’hôpital Saint-Philibert, qui fait partie du Groupement des hôpitaux de l'Institut catholique de Lille (GHICL, à but non lucratif), dispose depuis le 8 décembre 2020 d’un second scanner, a annoncé le groupement mardi dans un communiqué.

Le scanner bitube "améliore la prise en charge diagnostique des patients tout en limitant les dangers liés à l'exposition aux rayons X" et "permet par ailleurs d’élargir l’offre de radiologie interventionnelle et diminue nettement les délais de rendez-vous".

Le GHICL met en avant la vitesse d’exécution du scanner, notamment auprès des patients agités ou douloureux, ainsi que la qualité de la prise en charge des examens vasculaires, cardiaques et rénaux.

Le groupement "va accueillir un scanner interventionnel et deux salles hybrides dans le futur nouveau bloc opératoire de l’hôpital Saint-Philibert, mais également une deuxième IRM sur le site de l’hôpital Saint-Vincent (soit la 4e IRM de l’institution)".

"Les patients pris en charge en urgence voient leur examen réalisé au plus vite sur le scanner déjà installé, situé à proximité immédiate du service d’accueil des urgences (…). Le nouveau scanner bitube accueillera préférentiellement les gestes de radiologie interventionnelle (…) et les patients atteints de pathologies sévères hospitalisés en réanimation, et certains examens cardiaques ou digestifs", précise le GHICL.

PAYS DE LA LOIRE: Le CH du Haut-Anjou engage une extension et une restructuration de ses urgences

CHÂTEAU-GONTIER (Mayenne) - Le centre hospitalier du Haut-Anjou (CHHA) engage une évolution de l’organisation architecturale et une extension du service des urgences sur le site Saint-Julien de Château-Gontier pour faire face à la progression d'activité, a détaillé l'établissement à APMnews.

"Implanté sur un territoire attractif en croissance démographique et économique", le CHHA "connaît une augmentation régulière du nombre de passages aux urgences depuis 10 ans, passant de 8.000 à 18.000 passages", explique-t-il dans un communiqué.

Les travaux, évalués à 4,8 millions d'euros (M€), sont engagés afin d’améliorer la capacité et la qualité d’accueil des usagers, ainsi que l’ergonomie de l’espace de travail des professionnels. Le projet a aussi pour ambition d’améliorer les capacités du CHHA pour faire face à une éventuelle nouvelle crise sanitaire.

Cette opération est l’occasion de faire évoluer d’autres éléments connexes comme la mise en place d’un héliport et un laboratoire d'analyses relais, à proximité immédiate des urgences. Cette prestation de biologie sera assurée par un opérateur économique qui aura été désigné à la suite d'un appel d’offres.

C'est le cabinet Alain Janiaud, associé au cabinet mayennais Thellier Architecture, qui a été désigné en 2020 pour accompagner le CH dans son projet. Une aide de l’ARS de 972.000 € vient soutenir le CHHA. L'appel d'offres travaux sera lancé à l'automne et le permis de construire devrait être déposé fin 2021 pour un début des travaux en avril 2022 pour 24 mois au cours desquels les activités de soins seront maintenues.

Le service des urgences sera agrandi (1.350 m² dont 550 m² d'extension) et les flux seront mieux séparés pour faire face à 25.000 passages envisagés d’ici 2025. L’organisation spatiale voulue est basée sur le principe de marche en avant: une fois examiné, le patient doit pouvoir ressortir sans repasser par la salle d’attente. Le projet vient corriger les points de difficulté rencontrés aujourd’hui (manque d’espace, largeur des circulations, de luminosité, etc.) et spécialiser des circuits pour une meilleure lisibilité par l’usager.

Une tranche optionnelle d'un montant estimé à 4,7 M€ est envisagée en complément pour accompagner l’évolution de l’activité de soins. De manière différée, il sera demandé à la maîtrise d’œuvre de travailler sur des bâtiments à vocation logistique pour rechercher une cohérence et une intégration architecturale avec le projet des urgences (vestiaires, restaurant du personnel, restructuration du magasin général, relocalisation des ateliers et extension du parking).

/syl-bd-gl-sl-cb/nc/APMnews

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour réaliser des statistiques de visites.