Actualités de l'Urgence - APM

NOUVELLE-AQUITAINE: Le CH de Libourne planche sur un projet d'établissement 2019-2023 décliné en quatre axes prioritaires

LIBOURNE (Gironde) - Le centre hospitalier (CH) de Libourne travaille sur un projet d'établissement 2019-2023 décliné en quatre axes prioritaires, qui devrait être validé et mis en oeuvre à partir d'octobre, a-t-il fait savoir dans un communiqué diffusé fin juin.

Ces axes, définis lors d'un séminaire réunissant les membres du directoire du CH, sont: "améliorer le parcours de soins des patients en conciliant activités programmées et non-programmées", "garantir la sécurité, la pertinence et la qualité des soins", "favoriser l'attractivité de l'établissement et fidéliser les talents et compétences médicaux et soignants" et "développer la prévention et l’éducation thérapeutique".

Le CH (1.279 lits et places) intégrera dans l'élaboration de son projet d'établissement des éléments tirés d'une enquête réalisée en ligne entre le 15 avril et le 15 mai auprès des professionnels hospitaliers (320 répondants), libéraux (50 répondants) et usagers (300 répondants).

Selon les résultats diffusés par l'établissement sur son site, les usagers estiment que "l'accueil du patient [...] est l'un des points de satisfaction". L'établissement doit toutefois "s'améliorer sur la question du stationnement, des repas ou encore de l'accueil des aidants et des familles", ou encore "développer les outils en ligne, comme la prise de rendez-vous ou la consultation des résultats d'examens".

Les professionnels de santé libéraux font le "même constat" et "souhaitent en outre disposer en ligne de consignes pré et post-hospitalisation". Les infirmiers libéraux veulent "disposer de plus d’informations sur les activités de l’établissement". Les hospitaliers notent quant à eux "la dynamique du service auquel ils appartiennent et l'égal accès aux soins pour tous", est-il souligné.

OCCITANIE: Montauban et Moissac: des mesures pour les urgences confirmées en marge d'un déplacement de Christelle Dubos (ARS)

MONTAUBAN - Plusieurs mesures immédiates pour les urgences des centres hospitaliers (CH) de Montauban et de Moissac ont été confirmées vendredi en marge d'un déplacement dans le Tarn-et-Garonne de Christelle Dubos, secrétaire d'Etat auprès de la ministre des solidarités et de la santé, et un groupe de travail doit travailler dès cet été à la consolidation de l'organisation de ces services, a rapporté l'agence régionale de santé (ARS) Occitanie samedi dans un communiqué.

Une délégation intersyndicale d'agents des services d’urgence de Montauban et de Moissac, en grève dans le cadre du mouvement en cours à l'échelle nationale, a été reçue par des représentants du cabinet de la secrétaire d’Etat et de l’ARS.

Lors de cette rencontre, le versement immédiat d'une enveloppe de 224.000 € a été confirmé pour les deux hôpitaux au titre des mesures de soutien financier exceptionnel aux urgences annoncées par Agnès Buzyn (cf dépêche du 10/07/2019 à 13:34 et dépêche du 14/06/2019 à 16:16). Elle se décompose en 95.000 € pour le CH de Montauban et 25.000 € pour le CH de Moissac pour le fonctionnement des urgences en période estivale et en 72.000 € pour Montauban et 32.000 € pour Moissac pour les primes destinées aux professionnels soignants non médicaux, précise l'ARS.

Ces mesures viennent s'ajouter "aux actions de soutien financier très récemment octroyées pour la modernisation des services d’urgence du CH de Montauban à hauteur de 795.000 €", avec 650.000 € délégués en mars pour la rénovation de la structure d’accueil des urgences et 150.000 € délégués en mai pour la nouvelle plateforme de gestion des appels téléphoniques, rappelle l'agence.

Elle annonce également le lancement d'une mission "dès cet été dans le cadre d’un groupe de travail collaboratif" pour "évaluer les moyens alloués au regard de l’évolution de l’activité et des spécificités des organisations innovantes" dans le Tarn-et-Garonne et "dessiner des perspectives d’avenir qui consolident l’organisation de ces services d’urgence".

ILE-DE-FRANCE: Saint-Germain-en-Laye: Orpea dans le groupement chargé d'aménager le quartier de l'hôpital

SAINT-GERMAIN-EN-LAYE (Yvelines) - Le conseil municipal de Saint-Germain-en-Laye a dévoilé jeudi soir le lauréat du projet d’aménagement du quartier de l’hôpital de Saint-Germain-en-Laye, un groupement dont fait partie Orpea.

La ville a diffusé cette information sur sa page Facebook, confirmant une information publiée par Le Parisien sur son site vendredi.

Le CHI de Poissy-Saint-Germain-en-Laye a lancé la construction d'un nouveau bâtiment médico-technique, sur le site de Poissy, qui doit être livré en avril 2020, tandis que le site de Saint-Germain a vocation à accueillir toutes ses activités ambulatoires, rappelle-t-on (cf dépêche du 23/01/2019 à 14:09).

La partie du site (environ 3 hectares) qui sera libérée des activités transférées à Poissy, à partir de 2021, est reprise par la ville pour transformer l'espace disponible en un lieu d'activités "autour de la santé et du bien-être". L'établissement public foncier d'Ile-de-France est chargé de finaliser l'acquisition foncière. Les premières livraisons de bâtiments auront lieu à partir de 2023 et l'opération sera terminée à l'horizon 2027.

Pour la transformation de cet espace, qui comporte aussi des enjeux patrimoniaux, la ville a lancé en 2018 un appel à manifestation d’intérêt "avec l’ambition de faire du quartier de l’hôpital un quartier inclusif, innovant et durable". Il a débouché sur 10 candidatures, dont 3 ont été sélectionnées. De mars à début mai, la ville a organisé une consultation citoyenne.

Le projet "Clos Saint-Louis" du groupement formé par les promoteurs immobiliers Ogic et Marignan, le promoteur constructeur Sodes et Orpea, présenté sur le site Internet de la Ville, prévoit notamment 31.700 m² de logements créés, 12.700 m² de surface commerciale et 9.300 m² de surface consacrée à la santé, au bien-être et à la petite enfance.

Le pôle "santé", piloté par Orpea, intègre notamment une résidence services de 40 logements et un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) de 80 lits, une unité au sein de l’Ehpad de 10 à 12 lits destinée à accueillir des personnes handicapées de plus de 50 ans, une maison médicale, une extension du pôle clinique de Vivalto, une crèche et un Silver Lab sur les nouvelles technologies au service du "bien-vieillir".

AUVERGNE-RHONE-ALPES: La clinique du Parc à Lyon certifiée niveau A par la HAS

LYON - La clinique chirurgicale du Parc à Lyon a été certifiée de niveau A par la Haute autorité de santé (HAS) dans le cadre de la V2014, a annoncé son propriétaire, le groupe C2S, dans un communiqué lundi.

C2S ajoute que la clinique a bénéficié "d'une reconnaissance d'excellence supplémentaire puisque l'ensemble des processus investigués ont été classés en niveau de maturité 'maîtrisé', signifiant une organisation au-delà des attendus de la certification".

"Grâce à l'implication de l'ensemble des professionnels de l'établissement (praticiens, paramédicaux et administratifs), la clinique du Parc à Lyon est sans doute le premier établissement de santé chirurgical privé à avoir atteint ce niveau de management de la qualité à Lyon voire à l'échelon national", relève Franck Zanibellato, qui dirige la clinique depuis janvier 2019, cité dans le communiqué.

En janvier 2016, l'établissement avait été certifié niveau B avec des recommandations d'amélioration.

L'établissement indique disposer de 126 lits d'hospitalisation complète et de 60 places d'ambulatoire. Il travaille avec 220 salariés dont plus de 100 praticiens libéraux pour un chiffre d'affaires de 27 M€ (2018).

Il comprend 18 salles de bloc opératoire (14 sur le site principal, 2 salles d'endoscopie et 2 salles de chirurgie dentaire sur le site principal) auxquelles s'ajoutent 2 salles de bloc opératoire au centre ambulatoire Kléber, pour l'ophtalmologie. Ses principaux pôles d'excellence sont l'orthopédie (incluant la neurochirurgie), l'ophtalmologie, la chirurgie digestive et viscérale et la chirurgie esthétique.

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