Actualités de l'Urgence - APM

17/10 2019
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE POITIERS ET GH NORD-VIENNE, CHU DE DIJON, AP-HP, CH DE BEAUMONT-SUR-OISE, GROUPE HEXAGONE SANTÉ MÉDITERRANÉE, CH DE COUTANCES

Le 17 octobre 2019 (APMnews) -

NOUVELLE-AQUITAINE: Le CHU de Poitiers et le GH Nord-Vienne vont proposer un CDI à l'ensemble de leurs infirmiers

POITIERS - Le CHU de Poitiers et le groupe hospitalier Nord-Vienne (GHNV) vont proposer un CDI à tous leurs infirmiers et en recruter de nouveaux sous ce type de contrat "pour accompagner" leur "croissance d'activité", a annoncé l'établissement poitevin.

Le CHU de Poitiers et le GH Nord-Vienne sont en direction commune depuis le 1er novembre 2018, rappelle-t-on (cf dépêche du 01/06/2018 à 16:14).

Dans le cadre de l'élaboration de leur projet médical, 25 postes d'infirmiers en CDI seront créés d'ici fin 2019, des recrutements plus importants "que les années précédentes à la même période". Il s'agit de créations de postes nettes, a précisé le CHU de Poitiers à APMnews.

Au CHU de Poitiers, ils concernent notamment l'oncologie médicale, les soins continus adultes et l'hospitalisation à domicile (HAD). Egalement, le CHU de Poitiers va développer l'infirmier de parcours "qui donnera lieux à plusieurs créations de postes en 2019 et 2020". Du côté du GHNV, "le renforcement de l'équipe médicale" va permettre "de développer les consultations de cardiologie et le plateau technique de cette spécialité" et de compléter l'effectif au bloc opératoire. En gériatrie, une unité de 30 lits sera ouverte, soit 10 lits de plus qu'aujourd'hui.

En parallèle, un CDI sera proposé à l'ensemble des infirmiers des deux établissements, soit 154 au CHU de Poitiers (10% des personnels de l'établissement) et 34 sur le site de Châtellerault du GHNV (15% de l'effectif). Un contrat à durée indéterminée sera enfin proposé à tous les infirmiers qui "seront désormais recrutés par les deux établissements", et ce, "jusqu'à nouvel ordre", a précisé le CHU à APMnews.

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: Le CHU de Dijon et le Sdis de la Côte-d'Or s'engagent sur la prise en charge des urgences préhospitalières

DIJON - Le CHU de Dijon a annoncé jeudi dans un communiqué la signature d'une nouvelle convention avec le service départemental d'incendie et de secours (Sdis) de la Côte-d'Or sur la prise en charge des urgences préhospitalières.

"Fruit d'un travail mené en collaboration entre le CHU Dijon Bourgogne et le Sdis 21, sous l'autorité du préfet de la région et de l'agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne-Franche-Comté, cette nouvelle convention a pour objet de garantir la meilleure réponse aux situations d'urgence, dans le respect des missions et de l'expertise de chaque intervenant", a rapporté le CHU.

Cette convention s'accompagne de l'arrivée d'un coordonnateur ambulancier au sein du centre de réception et de régulation des appels (CRAA)-Centre 15 du CHU. "Effective le 1er octobre 2019, cette fonction spécifique a pour but de mobiliser, du lundi au vendredi, de 8h à 20h, de façon beaucoup plus efficace, les transporteurs ambulanciers privés, et d’éviter ainsi le recours aux véhicules de secours et d'assistance aux victimes (VSAV)" des sapeurs-pompiers, a rappelé le CHU.

La "généralisation des coordonnateurs ambulanciers au sein des Samu" fait partie des cinq mesures prioritaires annoncées au printemps par la direction générale de l'offre de soins (DGOS) et la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC) pour soulager les pompiers dans le cadre des missions de secours d'urgence à la personne (Suap) et d'aide médicale urgente (AMU), rappelle-t-on (cf GL0POZ8Q5).

ILE-DE-FRANCE: Réduction du gaspillage alimentaire à l'AP-HP: 1er bilan d'un partenariat avec l’association Aurore

PARIS - L'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) dresse le premier bilan d'un partenariat entre l'hôpital Ambroise-Paré à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) et l'association Aurore pour réduire le gaspillage alimentaire, dans un communiqué diffusé mercredi.

L'institution dresse ce premier bilan à l’occasion de la journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire du mercredi 16 octobre, "à un mois de la collaboration instaurée entre l’hôpital Ambroise-Paré et l’association Aurore, dont l’un de ses centres se situe à proximité".

Cette initiative "vise à transférer les surplus alimentaires de la cuisine hospitalière vers l’organisation caritative dans le but de réduire le gaspillage des préparations culinaires non consommées", précise l'AP-HP.

En parallèle, l’hôpital Ambroise-Paré produit "110 repas par jour sept jours sur sept à destination des résidents de ce centre. Un travail a été réalisé sur les menus afin qu’ils soient adaptés à leurs besoins".

En septembre 2019, "3.197 éléments de repas ont ainsi été donnés à l’association Aurore: 884 entrées, 910 viandes/poissons/œufs, 279 légumes, 930 féculents et 197 desserts". Ces dons "représentent en moyenne 30 repas par jour".

"La lutte contre le gaspillage alimentaire passe également à l’AP-HP par la sensibilisation de tous les acteurs de la chaîne alimentaire et l’amélioration de la gestion des unités de production: meilleure estimation du nombre de convives par jour, ajustement des commandes, optimisation de la gestion des stocks, sensibilisation des usagers...", ajoute l'institution.

ILE-DE-FRANCE: Restructurations à Beaumont-sur-Oise (Val-d'Oise): des élus, soignants et usagers manifestent devant le ministère de la santé

PARIS - Une cinquantaine de soignants, élus et usagers ont manifesté mardi devant le ministère des solidarités et de la santé contre les restructurations en cours des activités de l'hôpital de Beaumont-sur-Oise (Val-d'Oise), a constaté APMnews sur place.

Au sein du groupement hospitalier de territoire (GHT) Nord Ouest Vexin Val-d'Oise (Novo), plusieurs transferts d'activités entre les sites de Beaumont-sur-Oise (qui fait partie du groupe hospitalier Carnelle-Portes de l'Oise -GHCPO) et de Pontoise ont été validés en janvier par le comité interministériel de la performance et de la modernisation de l’offre de soins hospitaliers (Copermo), ce qui avait notamment suscité l'opposition de la maire UDI de Beaumont-sur-Oise (cf dépêche du 04/03/2019 à 15:19).

Une délégation a été reçue mardi pendant une heure par un représentant de la direction générale de l'offre de soins (DGOS), la déléguée départementale du Val-d'Oise de l'agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France, Anne Carli, et le directeur de cabinet du directeur général de l'ARS, Yann Debos, a rapporté mercredi à APMnews une membre du comité de défense de Beaumont-sur-Oise et Saint-Martin-du-Tertre. "Nous n'avons rien obtenu sur nos revendications", a-t-elle ajouté.

Mardi, lors de la séance des questions orales, le sénateur socialiste Rachid Temal a alerté sur "les mesures dramatiques en cours contre l'hôpital de Beaumont", notamment la "fermeture des services de néonatalogie, réanimation et pédiatrie" ainsi que "la programmation de la suppression de 90 lits et 200 postes de travail".

"L'offre publique de santé évolue et doit s'adapter", elle le fait au sein du GHT Novo "qui déploie une stratégie territoriale" face aux problèmes de démographie médicale afin de "maintenir une activité de médecine, chirurgie ambulatoire et obstétrique sur le site de Beaumont-sur-Oise qui est le plus impacté par ces difficultés", a répondu le secrétaire d'Etat chargé de la protection de l'enfance auprès de la ministre des solidarités et de la santé, Adrien Taquet.

"Il ne s'agit ni de fermeture de services ni de fermeture de lits qui seraient disséminés sur l'ensemble du département, et encore moins de fermeture d'hôpitaux, mais de la mise en place d'équipes territoriales mutualisées" pour renforcer l'offre de proximité et la qualité et sécurité des prises en charge, a-t-il ajouté.

OCCITANIE: Gard: Elsan "très confiant" pour l'examen par l'Autorité de la concurrence de son offre de rachat de 3 cliniques

NIMES - Elsan se dit "très confiant" sur l’issue de la phase d'examen approfondie de l'Autorité de la concurrence sur son offre de rachat des trois cliniques du groupe Hexagone Santé Méditerranée dans le Gard, a-t-il déclaré jeudi dans un communiqué.

L'Autorité de la concurrence a ouvert vendredi une 2e phase d'examen de l'offre de rachat d'Elsan, considérant que l'opération est susceptible de porter atteinte à l'équilibre concurrentiel du Gard (cf dépêche du 11/10/2019 à 11:41).

Cette offre porte sur la polyclinique Grand Sud et l’Hôpital privé les Franciscaines, deux établissements de médecine et chirurgie à Nîmes, ainsi que la clinique Bonnefon à Alès (Gard) qui propose une offre de médecine, chirurgie et obstétrique (MCO) (cf dépêche du 21/05/2019 à 11:11).

Elsan "s’est engagé à apporter tout son concours à l’Autorité qui souhaite mieux comprendre les modes de calcul des parts de marché et faire une étude de 'l’influence des évolutions législatives et réglementaires récentes et à venir' sur ces calculs", écrit-il.

Le groupe "est très confiant sur l’issue de cette étude, constatant que le groupement hospitalier de territoire (GHT) Gard-Cévennes-Pays de Camargue détient une part de marché de plus de 50% dans le Gard, très nettement supérieure à celles des différents opérateurs privés du territoire", affirme-t-il.

Le rapprochement "vise en outre à pérenniser une offre de soins privée de qualité complémentaire à l’offre publique", poursuit le groupe. "Durant la phase d'étude approfondie, "les établissements de santé Elsan du Gard, ainsi que ceux d’Hexagone Santé Méditerranée, demeurent pleinement engagés dans leurs missions d’acteurs de soins auprès de la population du territoire."

NORMANDIE: Le CH de Coutances réduit ses lits de médecine par manque de médecins

COUTANCES (Manche) - Le centre hospitalier (CH) de Coutances (plus de 400 lits) a fermé huit lits dans son service de médecine à cause de difficultés de recrutement de médecins, a annoncé la direction mercredi dans un communiqué.

"Le service de médecine passe de 55 à 47 lits à compter de [mardi] 15 octobre", indique le CH dans un communiqué diffusé alors que le syndicat FO appelait à un rassemblement jeudi après-midi pour manifester son inquiétude.

La décision a été prise "après consultations des différents représentants médicaux et paramédicaux et des instances de l'hôpital pour tenir compte des difficultés actuelles de recrutement de médecins", explique la direction.

"Cette décision ne fait qu'entériner une situation déjà existante liée aux difficultés de recrutement médical et met fin à une alternance entre ouverture et fermeture", justifie la direction. Depuis plus de 6 mois, l'établissement a dû fermer plusieurs fois ces lits, selon les recrutements de médecins remplaçants. "La décision n'est donc pas dictée par des impératifs financiers", souligne la direction.

La nouvelle organisation est "adaptable en fonction des flux saisonniers: des lits de débordement seront ouverts en période d'afflux de patients, notamment en hiver" et elle se fait sans licenciement, ni de fin de contrat puisque le CH avait du mal à pourvoir les postes en raison du manque d'aides-soignants et d'infirmiers disponibles. Les effectifs paramédicaux seront réduits de 2,5 postes sur les 600 agents que compte l'hôpital.

Ces fermetures permettent d'augmenter le nombre de chambres individuelles, fait valoir la direction. D'importants travaux de modernisation sont conduits: 100.000 € de travaux de réfection des chambres et parties communes ont été effectués en 2019 et une opération de modernisation évaluée à 8,5 millions d'euros (M€) est prévue de 2019 à 2023 sur l'actuel bâtiment du court séjour pédiatrique.

"Cet effort d'investissement est rendu possible du fait des fondamentaux financiers sains du CH avec un taux d'endettement parmi les plus faibles des établissements normands qui permet d'avoir aujourd'hui la confiance des banques", souligne la direction qui se veut rassurante sur "l'avenir du site de Coutances".

Le taux d’endettement au CH Coutances est inférieur à 30%, précise le CH à APMnews. L'établissement devrait enregistrer un déficit de 1,2 M€ pour un budget principal de 29 M€ en 2019 (après 900.000 € en 2018).

La direction compte ainsi favoriser son attractivité pour l'avenir et elle appelle ses salariés à y contribuer "collectivement".

Le syndicat FO a dénoncé un manque de concertation. "Le sujet a été porté devant les instances mais sans discussion", a indiqué à APMnews un représentant de FO. Il se dit aussi inquiet sur les conséquences des fermetures pour le service d'urgences et déplore que les lits de débordement soient sans personnel.

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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE POITIERS ET GH NORD-VIENNE, CHU DE DIJON, AP-HP, CH DE BEAUMONT-SUR-OISE, GROUPE HEXAGONE SANTÉ MÉDITERRANÉE, CH DE COUTANCES

Le 17 octobre 2019 (APMnews) -

NOUVELLE-AQUITAINE: Le CHU de Poitiers et le GH Nord-Vienne vont proposer un CDI à l'ensemble de leurs infirmiers

POITIERS - Le CHU de Poitiers et le groupe hospitalier Nord-Vienne (GHNV) vont proposer un CDI à tous leurs infirmiers et en recruter de nouveaux sous ce type de contrat "pour accompagner" leur "croissance d'activité", a annoncé l'établissement poitevin.

Le CHU de Poitiers et le GH Nord-Vienne sont en direction commune depuis le 1er novembre 2018, rappelle-t-on (cf dépêche du 01/06/2018 à 16:14).

Dans le cadre de l'élaboration de leur projet médical, 25 postes d'infirmiers en CDI seront créés d'ici fin 2019, des recrutements plus importants "que les années précédentes à la même période". Il s'agit de créations de postes nettes, a précisé le CHU de Poitiers à APMnews.

Au CHU de Poitiers, ils concernent notamment l'oncologie médicale, les soins continus adultes et l'hospitalisation à domicile (HAD). Egalement, le CHU de Poitiers va développer l'infirmier de parcours "qui donnera lieux à plusieurs créations de postes en 2019 et 2020". Du côté du GHNV, "le renforcement de l'équipe médicale" va permettre "de développer les consultations de cardiologie et le plateau technique de cette spécialité" et de compléter l'effectif au bloc opératoire. En gériatrie, une unité de 30 lits sera ouverte, soit 10 lits de plus qu'aujourd'hui.

En parallèle, un CDI sera proposé à l'ensemble des infirmiers des deux établissements, soit 154 au CHU de Poitiers (10% des personnels de l'établissement) et 34 sur le site de Châtellerault du GHNV (15% de l'effectif). Un contrat à durée indéterminée sera enfin proposé à tous les infirmiers qui "seront désormais recrutés par les deux établissements", et ce, "jusqu'à nouvel ordre", a précisé le CHU à APMnews.

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: Le CHU de Dijon et le Sdis de la Côte-d'Or s'engagent sur la prise en charge des urgences préhospitalières

DIJON - Le CHU de Dijon a annoncé jeudi dans un communiqué la signature d'une nouvelle convention avec le service départemental d'incendie et de secours (Sdis) de la Côte-d'Or sur la prise en charge des urgences préhospitalières.

"Fruit d'un travail mené en collaboration entre le CHU Dijon Bourgogne et le Sdis 21, sous l'autorité du préfet de la région et de l'agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne-Franche-Comté, cette nouvelle convention a pour objet de garantir la meilleure réponse aux situations d'urgence, dans le respect des missions et de l'expertise de chaque intervenant", a rapporté le CHU.

Cette convention s'accompagne de l'arrivée d'un coordonnateur ambulancier au sein du centre de réception et de régulation des appels (CRAA)-Centre 15 du CHU. "Effective le 1er octobre 2019, cette fonction spécifique a pour but de mobiliser, du lundi au vendredi, de 8h à 20h, de façon beaucoup plus efficace, les transporteurs ambulanciers privés, et d’éviter ainsi le recours aux véhicules de secours et d'assistance aux victimes (VSAV)" des sapeurs-pompiers, a rappelé le CHU.

La "généralisation des coordonnateurs ambulanciers au sein des Samu" fait partie des cinq mesures prioritaires annoncées au printemps par la direction générale de l'offre de soins (DGOS) et la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC) pour soulager les pompiers dans le cadre des missions de secours d'urgence à la personne (Suap) et d'aide médicale urgente (AMU), rappelle-t-on (cf GL0POZ8Q5).

ILE-DE-FRANCE: Réduction du gaspillage alimentaire à l'AP-HP: 1er bilan d'un partenariat avec l’association Aurore

PARIS - L'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) dresse le premier bilan d'un partenariat entre l'hôpital Ambroise-Paré à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) et l'association Aurore pour réduire le gaspillage alimentaire, dans un communiqué diffusé mercredi.

L'institution dresse ce premier bilan à l’occasion de la journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire du mercredi 16 octobre, "à un mois de la collaboration instaurée entre l’hôpital Ambroise-Paré et l’association Aurore, dont l’un de ses centres se situe à proximité".

Cette initiative "vise à transférer les surplus alimentaires de la cuisine hospitalière vers l’organisation caritative dans le but de réduire le gaspillage des préparations culinaires non consommées", précise l'AP-HP.

En parallèle, l’hôpital Ambroise-Paré produit "110 repas par jour sept jours sur sept à destination des résidents de ce centre. Un travail a été réalisé sur les menus afin qu’ils soient adaptés à leurs besoins".

En septembre 2019, "3.197 éléments de repas ont ainsi été donnés à l’association Aurore: 884 entrées, 910 viandes/poissons/œufs, 279 légumes, 930 féculents et 197 desserts". Ces dons "représentent en moyenne 30 repas par jour".

"La lutte contre le gaspillage alimentaire passe également à l’AP-HP par la sensibilisation de tous les acteurs de la chaîne alimentaire et l’amélioration de la gestion des unités de production: meilleure estimation du nombre de convives par jour, ajustement des commandes, optimisation de la gestion des stocks, sensibilisation des usagers...", ajoute l'institution.

ILE-DE-FRANCE: Restructurations à Beaumont-sur-Oise (Val-d'Oise): des élus, soignants et usagers manifestent devant le ministère de la santé

PARIS - Une cinquantaine de soignants, élus et usagers ont manifesté mardi devant le ministère des solidarités et de la santé contre les restructurations en cours des activités de l'hôpital de Beaumont-sur-Oise (Val-d'Oise), a constaté APMnews sur place.

Au sein du groupement hospitalier de territoire (GHT) Nord Ouest Vexin Val-d'Oise (Novo), plusieurs transferts d'activités entre les sites de Beaumont-sur-Oise (qui fait partie du groupe hospitalier Carnelle-Portes de l'Oise -GHCPO) et de Pontoise ont été validés en janvier par le comité interministériel de la performance et de la modernisation de l’offre de soins hospitaliers (Copermo), ce qui avait notamment suscité l'opposition de la maire UDI de Beaumont-sur-Oise (cf dépêche du 04/03/2019 à 15:19).

Une délégation a été reçue mardi pendant une heure par un représentant de la direction générale de l'offre de soins (DGOS), la déléguée départementale du Val-d'Oise de l'agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France, Anne Carli, et le directeur de cabinet du directeur général de l'ARS, Yann Debos, a rapporté mercredi à APMnews une membre du comité de défense de Beaumont-sur-Oise et Saint-Martin-du-Tertre. "Nous n'avons rien obtenu sur nos revendications", a-t-elle ajouté.

Mardi, lors de la séance des questions orales, le sénateur socialiste Rachid Temal a alerté sur "les mesures dramatiques en cours contre l'hôpital de Beaumont", notamment la "fermeture des services de néonatalogie, réanimation et pédiatrie" ainsi que "la programmation de la suppression de 90 lits et 200 postes de travail".

"L'offre publique de santé évolue et doit s'adapter", elle le fait au sein du GHT Novo "qui déploie une stratégie territoriale" face aux problèmes de démographie médicale afin de "maintenir une activité de médecine, chirurgie ambulatoire et obstétrique sur le site de Beaumont-sur-Oise qui est le plus impacté par ces difficultés", a répondu le secrétaire d'Etat chargé de la protection de l'enfance auprès de la ministre des solidarités et de la santé, Adrien Taquet.

"Il ne s'agit ni de fermeture de services ni de fermeture de lits qui seraient disséminés sur l'ensemble du département, et encore moins de fermeture d'hôpitaux, mais de la mise en place d'équipes territoriales mutualisées" pour renforcer l'offre de proximité et la qualité et sécurité des prises en charge, a-t-il ajouté.

OCCITANIE: Gard: Elsan "très confiant" pour l'examen par l'Autorité de la concurrence de son offre de rachat de 3 cliniques

NIMES - Elsan se dit "très confiant" sur l’issue de la phase d'examen approfondie de l'Autorité de la concurrence sur son offre de rachat des trois cliniques du groupe Hexagone Santé Méditerranée dans le Gard, a-t-il déclaré jeudi dans un communiqué.

L'Autorité de la concurrence a ouvert vendredi une 2e phase d'examen de l'offre de rachat d'Elsan, considérant que l'opération est susceptible de porter atteinte à l'équilibre concurrentiel du Gard (cf dépêche du 11/10/2019 à 11:41).

Cette offre porte sur la polyclinique Grand Sud et l’Hôpital privé les Franciscaines, deux établissements de médecine et chirurgie à Nîmes, ainsi que la clinique Bonnefon à Alès (Gard) qui propose une offre de médecine, chirurgie et obstétrique (MCO) (cf dépêche du 21/05/2019 à 11:11).

Elsan "s’est engagé à apporter tout son concours à l’Autorité qui souhaite mieux comprendre les modes de calcul des parts de marché et faire une étude de 'l’influence des évolutions législatives et réglementaires récentes et à venir' sur ces calculs", écrit-il.

Le groupe "est très confiant sur l’issue de cette étude, constatant que le groupement hospitalier de territoire (GHT) Gard-Cévennes-Pays de Camargue détient une part de marché de plus de 50% dans le Gard, très nettement supérieure à celles des différents opérateurs privés du territoire", affirme-t-il.

Le rapprochement "vise en outre à pérenniser une offre de soins privée de qualité complémentaire à l’offre publique", poursuit le groupe. "Durant la phase d'étude approfondie, "les établissements de santé Elsan du Gard, ainsi que ceux d’Hexagone Santé Méditerranée, demeurent pleinement engagés dans leurs missions d’acteurs de soins auprès de la population du territoire."

NORMANDIE: Le CH de Coutances réduit ses lits de médecine par manque de médecins

COUTANCES (Manche) - Le centre hospitalier (CH) de Coutances (plus de 400 lits) a fermé huit lits dans son service de médecine à cause de difficultés de recrutement de médecins, a annoncé la direction mercredi dans un communiqué.

"Le service de médecine passe de 55 à 47 lits à compter de [mardi] 15 octobre", indique le CH dans un communiqué diffusé alors que le syndicat FO appelait à un rassemblement jeudi après-midi pour manifester son inquiétude.

La décision a été prise "après consultations des différents représentants médicaux et paramédicaux et des instances de l'hôpital pour tenir compte des difficultés actuelles de recrutement de médecins", explique la direction.

"Cette décision ne fait qu'entériner une situation déjà existante liée aux difficultés de recrutement médical et met fin à une alternance entre ouverture et fermeture", justifie la direction. Depuis plus de 6 mois, l'établissement a dû fermer plusieurs fois ces lits, selon les recrutements de médecins remplaçants. "La décision n'est donc pas dictée par des impératifs financiers", souligne la direction.

La nouvelle organisation est "adaptable en fonction des flux saisonniers: des lits de débordement seront ouverts en période d'afflux de patients, notamment en hiver" et elle se fait sans licenciement, ni de fin de contrat puisque le CH avait du mal à pourvoir les postes en raison du manque d'aides-soignants et d'infirmiers disponibles. Les effectifs paramédicaux seront réduits de 2,5 postes sur les 600 agents que compte l'hôpital.

Ces fermetures permettent d'augmenter le nombre de chambres individuelles, fait valoir la direction. D'importants travaux de modernisation sont conduits: 100.000 € de travaux de réfection des chambres et parties communes ont été effectués en 2019 et une opération de modernisation évaluée à 8,5 millions d'euros (M€) est prévue de 2019 à 2023 sur l'actuel bâtiment du court séjour pédiatrique.

"Cet effort d'investissement est rendu possible du fait des fondamentaux financiers sains du CH avec un taux d'endettement parmi les plus faibles des établissements normands qui permet d'avoir aujourd'hui la confiance des banques", souligne la direction qui se veut rassurante sur "l'avenir du site de Coutances".

Le taux d’endettement au CH Coutances est inférieur à 30%, précise le CH à APMnews. L'établissement devrait enregistrer un déficit de 1,2 M€ pour un budget principal de 29 M€ en 2019 (après 900.000 € en 2018).

La direction compte ainsi favoriser son attractivité pour l'avenir et elle appelle ses salariés à y contribuer "collectivement".

Le syndicat FO a dénoncé un manque de concertation. "Le sujet a été porté devant les instances mais sans discussion", a indiqué à APMnews un représentant de FO. Il se dit aussi inquiet sur les conséquences des fermetures pour le service d'urgences et déplore que les lits de débordement soient sans personnel.

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